Les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux: Levons-nous!
«L'Holocauste» est un mensonge historique
Témoignage historique du professeur Faurisson

[Traduction d’une interview accordée, en exclusivité, par le
professeur Robert Faurisson au grand quotidien arabophone
algérien Echorouk (Aurore) et publiée le 12 janvier 2009
]
 

Juste à l'apogée du massacre sioniste dont est victime le peuple palestinien à Gaza, le professeur Robert Faurisson affirme à nouveau qu’ au cours de la deuxième guerre mondiale il n’y a jamais eu de génocide des juifs et que les nazis, à l'époque de Hitler, n'ont jamais perpétré ce qu'on appelle aujourd'hui « l’Holocauste ». Depuis qu'il a publiquement exprimé ces convictions, le lobby juif n'a pas  cessé de l'agresser et de le persécuter pour ses recherches historiques et pour ses opinions. Je l'ai rencontré, pour la première fois, il y a un peu plus de deux ans, à la conférence internationale sur « l’Holocauste » qui se tenait alors à Téhéran. Depuis lors, j'ai eu avec lui plusieurs rencontres et échanges de correspondance (1). Avec la guerre d'Israël contre Gaza, le professeur Robert Faurisson s'est à nouveau opposé et affronté aux juifs en divulguant et en exposant leurs visées, et leur bassesse. Je lui ai demandé d'accorder une interview à Echorouk, ce qu'il a volontiers accepté. Dans sa lecture de la situation, le professeur Faurisson prévoit, à long terme, la défaite des juifs dans leur occupation de la Palestine ; ces juifs connaîtront le sort commun à tout envahisseur.


Interview réalisée par: Mourad Ouabass


 


Qui êtes-vous, Robert Faurisson ?

Je vais avoir 80 ans. Je suis né près de Londres, en 1929, d’un père français et d’une mère écossaise. Je suis à la fois sujet britannique et citoyen français. J’ai été professeur d’université. J’ai enseigné à la Sorbonne et dans une université lyonnaise. Je possède l’agrégation des lettres (français, latin, grec) et le doctorat ès lettres et sciences humaines (ce qui englobe l’histoire). Mes deux spécialités ont été, d’une part, la « littérature française moderne et contemporaine » et, d’autre part, la « critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Je me suis spécialement intéressé à la propagande de guerre durant la Seconde guerre mondiale.

 

Pouvez-vous mettre le lecteur algérien au courant de vos recherches, lesquelles se donnent pour fin de revoir l'histoire de ce qu'on appelle aujourd'hui « l’Holocauste » des juifs ?
 

Au procès de Nuremberg (1945-1946), le tribunal des vainqueurs a notamment accusé l’Allemagne vaincue  1) d’avoir ordonné et planifié l’extermination physique des juifs d’Europe ;  2) d’avoir, dans ce but, mis au point et utilisé des armes de destruction massive appelées, en particulier, « chambres à gaz » ;  3) d’avoir, essentiellement par ces armes mais aussi par d’autres moyens, provoqué la mort de six millions de juifs.


 

Comment avez-vous révisé ces accusations?

A l’appui de cette triple accusation, reprise depuis plus soixante ans par l’ensemble des grands médias occidentaux, on n’a produit aucune preuve qui résiste à l’examen. J’ai donc abouti à la conclusion suivante  :
Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l’Etat d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier.

 

Quelles ont été, sur votre vie personnelle, les effets de ces conclusions de vos recherches historiques, lesquelles heurtent la croyance publique en ce qui s'appelle « l’Holocauste » ?
 

Ma vie est devenue un enfer du jour où, en juillet 1974, j’ai été dénoncé par le journal israélien Yedioth Aharonoth. De 1974 à ce jour, j’ai subi dix agressions physiques, j’ai eu d’innombrables procès et condamnations et j’ai fini par être privé du droit d’enseigner à l’université. En France, pour faire taire les « révisionnistes » que nous sommes, le lobby juif a obtenu le vote d’une loi spéciale, la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990, calquée sur une loi israélienne de juillet 1986. Laurent Fabius est un député socialiste, richissime et juif, tandis que Jean-Claude Gayssot est un député communiste. La loi Fabius-Gayssot prévoit jusqu’à un an de prison, 45 000 € d’amende et bien d’autres peines encore contre ceux qui « contestent » le prétendu « Holocauste ». Dans presque tout le monde occidental, avec ou sans loi spéciale, le révisionnisme est sévèrement sanctionné. Un certain nombre de mes collègues ou amis révisionnistes ont été ou sont actuellement en prison, pour de longues années, spécialement en Allemagne et en Autriche, pays avec lesquels aucun traité de paix n’a encore été signé depuis 1945 et dont les gouvernements restent soumis à la volonté des vainqueurs de la Seconde guerre mondiale.


 

« L’Holocauste » est-il devenu un tabou mondial ?
  

Dans le monde occidental, on a le droit de contester toutes les religions sauf la religion de « l’Holocauste ». On peut se moquer de Dieu, de Jésus, de Mahomet mais non de ce que Simon Wiesenthal, Elie Wiesel  et Simone Veil ont raconté sur le prétendu génocide ou les prétendues chambres à gaz. Auschwitz est devenu un lieu sacré. On y organise des pèlerinages. On y voit des prétendues reliques de prétendus gazés : des chaussures, des lunettes, des cheveux et des boîtes de l’insecticide Zyklon B qu’on présente comme ayant été un produit servant à tuer les juifs alors qu’il était utilisé pour la désinfection des vêtements ou des locaux dans des camps ravagés par des épidémies de typhus. On nous affirme que les Allemands recherchaient « la solution finale de la question juive » en Europe et que cette formule cachait, paraît-il, leur volonté d’exterminer les juifs. C’est faux. Il ne faut pas tricher. Les Allemands recherchaient en réalité « une solution finale TERRITORIALE de la question juive ». Ils voulaient expulser les juifs vers un territoire qui leur fût propre. Il est exact qu’avant la guerre, ils ont, pendant un certain temps, pensé que ce territoire pourrait se situer en Palestine mais, très vite, ils ont considéré que cette solution aurait été impossible et qu’il fallait l’écarter par égard pour « le noble et vaillant peuple arabe » [[sic! Je garantis ces citations: “Le Gouvernement du Reich ne peut se prêter à une manoeuvre tendant à permettre aux Juifs de chasser le noble et vaillant peuple arabe de sa mère-patrie, la Palestine” (Eberhard von Thadden, Ministère des Affaires étrangères, Wilhelmstrasse, 29 avril 1944 ; document coté par les archives des Alliés: NG 1794 ; mentionné (p. 168) et reproduit en français (p. 169) par Henri Monneray, ancien substitut au Tribunal militaire international dans son ouvrage, La Persécution [et non L’Extermination !] des Juifs dans les pays de l’Est, Editions du Centre [de documentation juive contemporaine], 1949. Le Grand Mufti de Jérusalem est resté à Berlin till the bitter end. Il y avait des divisions SS musulmanes.]]


 

Que s'est-il passé en fin de compte ?
 

Désireux, pendant la guerre, de neutraliser les juifs, les Allemands ont mis un certain nombre d’entre ceux-ci dans des camps de concentration ou de travail en attendant la fin de la guerre. Ils ont repoussé à l’après-guerre la solution définitive. Pendant la guerre et jusque dans les derniers mois de la guerre, ils ont dit aux Alliés : « Vous admirez les juifs ? Prenez-les. Nous sommes prêts à vous envoyer autant de juifs européens que vous le voudrez mais à une condition expresse : c’est que ces juifs resteront en Grande-Bretagne jusqu’à la fin du conflit ; ils ne devront sous aucun prétexte se rendre en Palestine ; le peuple palestinien a déjà tellement souffert des juifs que ce serait une « indécence » (sic) que d’ajouter à son martyre. »


 

Voilà qui me pousse à vous demander votre opinion sur le massacre qui se déroule actuellement à Gaza.
 

Aujourd’hui, plus que jamais, le peuple palestinien subit un calvaire. L’armée israélienne, après avoir infligé à ce peuple l’opération « Raisins de la colère », puis l’opération « Rempart à Jénine », suivie de l’opération « Arc-en-ciel » et de l’opération « Jour de pénitence », leur inflige maintenant l’opération « Plomb durci ». En vain ! En vain car, à mon avis, l’Etat d’Israël ne vivra pas même le temps qu’a vécu le Royaume franc de Jérusalem, c’est-à-dire 89 ans. La plupart des juifs vont quitter ces terres dans la même panique que les colons français ont quitté Alger en 1962 ou que l’Armée américaine a abandonné Saïgon en 1975. La Palestine redeviendra un pays libre où musulmans, chrétiens, juifs et autres pourront cohabiter. Du moins est-ce le vœu que je forme, moi qui, depuis 34 ans, suis traité en France comme une sorte de Palestinien.  Je l’ai dit les 11 et 12 décembre 2006, lors de la conférence sur « l’Holocauste » organisée à Téhéran sous l’égide du président Ahmadinejad : nous avons tous le moyen d’aider à la libération de la Palestine. Ce moyen consiste à faire connaître au monde entier les conclusions de la recherche révisionniste. Il faut enlever tout crédit à ce prétendu « Holocauste » devenu l’arme numéro un du sionisme et de l’Etat d’Israël ; ce mensonge est l’épée et le bouclier de cet Etat. Il serait absurde de chercher à se défendre contre l’armement militaire des Israéliens en épargnant l’arme numéro un de leur propagande dans le monde entier.


 

J'ai récemment appris qu'un autre procès vous menace prochainement parce que vous persistez à contester - ce qui est interdit par la loi en France - la réalité de « l’Holocauste » des juifs. Quand vos problèmes avec les tribunaux cesseront-ils alors que vous atteignez bientôt l'âge de 80 ans?
 

Je vous annonce qu’à mon prochain procès, dont je ne sais pas encore la date, je déclarerai ceci à mes trois juges de la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (2 et 4, Boulevard du Palais, Paris 1er) :  « Quiconque s’autorise à prétendre que les prétendues chambres à gaz nazies et le prétendu génocide des juifs ont été une réalité historique se trouve, qu’il le veuille ou non, apporter sa caution à un effroyable mensonge qui est devenu l’arme numéro un de la propagande de guerre de l’Etat d’Israël, un Etat colonialiste, raciste et impérialiste. Que celui qui a l’aplomb de cautionner le mythe de « l’Holocauste » se regarde les mains ! Ses mains sont rouges du sang des enfants palestiniens ! »
 


1 - La première interview avec le professeur Faurisson a été publiée à Echorouk le 27 décembre 2006 et se trouve sur Internet à l'adresse: http://www.echoroukonline.com/ara/interviews/10166.html

  Quand une très petite minorité juive (moins de 
 1% de la population) domine 99 % du pouvoir 

Dans une France dominée par les Juifs, c´est...

Juivre
 
ou mourir

Par: le professeur
Robert Faurisson

( Ici, sur la photo, blessé par des terroristes juifs qui l´ont sauvagement  aggressé pour les résultats de ses recherches historiques )

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 (22 mars 2003) 
Ancien banquier, Roger Cukierman a autrefois exercé de hautes responsabilités au sein du groupe Edmond de Rothschild. Il préside le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). Le CRIF, selon son responsable, « rassemble soixante institutions […], soit un tiers des 600 000 juifs de France » (réponse faite à Cécilia Gabizon, Le Figaro, 25-26 janvier 2003, p. 8). On peut donc calculer que cette organisation juive se trouve représenter un tiers de un pour cent des habitants de la France. Or, ainsi qu’on va le constater, cette organisation vient se faire manger dans la main par tout ce que la France compte de plus influent dans le monde de la politique et des institutions, y compris les institutions religieuses.
 

 

Le dîner rituel du CRIF

 

Chaque année, le CRIF organise un dîner où se pressent, comme sur ordre, de hautes personnalités venues faire acte d’allégeance. Il y a là l’or et le diamant, la pourpre et l’hermine et, si l’on ose dire, le gratin, la crème de la crème et la plus rare galette. On y mange et l’on y boit casher. Il faut y penser, prier et parler casher. Selon le rite, le président du CRIF prononce un discours où il flatte la compagnie et, surtout, l’admoneste. Il y geint sur le sort des juifs de France. Il met en garde contre le retour de la bête immonde et fait entendre qu’il ne tolérera pas la moindre réserve quant à la politique de l’Etat juif et quant au comportement de l’Armée juive en Palestine. Les hôtes acquiescent, battent des mains, en redemandent. Ils promettent et ils ont intérêt à tenir leurs promesses sinon, l’année suivante, plus dur se fera le rappel des engagements qu’on n’a pas suffisamment tenus. Pour commencer, on ne sera peut-être plus invité, ce qui, pour une personnalité politique, signe la disgrâce, puis la chute.
 

 

La crème de la crème

 

Le 25 janvier 2003, le dîner annuel du CRIF a rassemblé plus de cent soixante-dix invités. L’hôte d’honneur a été Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre. A ses côtés se trouvaient Christian Poncelet, président du Sénat, premier personnage de l’Etat après le président de la République, et Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale. Treize ministres en exercice étaient également là, dont ceux de l’Intérieur (Nicolas Sarkozy), de la Justice (Dominique Perben), de la Défense (Michèle Alliot-Marie) et de l’Education nationale (Luc Ferry et Xavier Darcos).

 

D’anciens ministres, aussi bien de droite que de gauche, étaient également présents comme les richissimes juifs de gauche Laurent Fabius ou Lionel Stoléru et la richissime juive de droite Simone Veil (mère putative de l’Association des faux gazés d’Auschwitz), sans compter de moindres sires comme Alain Juppé, Alain Richard, Olivier Stirn, Jacques Toubon ou de moindres dames comme Edith Cresson ou Corinne Lepage. De nombreux députés des deux bords étaient là, tels François Bayrou, Philippe Douste-Blazy, Jean de Gaulle, François Hollande, Pierre Lellouche, Jean Tiberi, Daniel Vaillant, sans oublier les deux responsables du Parti communiste, Robert Hue et Marie-George Buffet. Des sénateurs, tels Jean-Michel Baylet, Jacques Dominati et Michel Dreyfus-Schmidt, faisaient partie du lot.

 

Des excellences représentaient l’Allemagne (modèle de soumission aux organisations juives et, pour la communauté juive mondiale, source inépuisable d’argent), la Belgique, l’Espagne, la Tchéquie, la Pologne, la Hongrie, la Lituanie, l’Ukraine, la Suède, les Etats-Unis, le Canada, la Mauritanie, la Tunisie, la Jordanie, la Turquie, l’Inde. L’Etat d’Israël était fortement représenté, en particulier par son ambassadeur et son consul général.

 

Le médiateur de la République était présent ainsi que le maire de Paris, le président du conseil régional d’Ile-de-France, le chancelier des universités de Paris, le directeur général de la gendarmerie nationale (!) et des députés européens. En plus des ambassadeurs, des ministres plénipotentiaires, des consuls, des conseillers ou des porte-parole d’ambassade, on notait la présence de directeurs ou de chefs de cabinet, de conseillers de toute sorte, de chargés de mission, de préfets, de secrétaires généraux, de maires de plusieurs arrondissements de Paris. Le Conseil d’Etat était représenté.

 

Aux côtés du grand rabbin de France, Joseph Sitruk (« Oh ! », nous assure François Brigneau, « c’est un modeste, il en a bien plus ! ») et du grand rabbin René Samuel Sirat (le géniteur de la loi antirévisionniste Fabius-Gayssot) ainsi que de deux grands rabbins de Paris, l’ancien et l’actuel, s’empressaient l’archevêque de Bordeaux, Mgr Ricard, trois évêques (dont Mgr Di Falco et, en représentant de Mgr Lustiger, Mgr Claude Frikart), le secrétaire général de la Conférence des évêques de France, trois pères de l’Eglise catholique, le président et le secrétaire général de la Fédération protestante de France, sans oublier Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris. La franc-maçonnerie était présente avec Alain Bauer, grand-maître du Grand Orient de France.

 

Le monde de la justice comptait deux prestigieux figurants en la personne de deux juifs de combat : Janine Drai, épouse Grellier, et Pierre Drai. Ce dernier emploie une partie de sa retraite à présider la fructueuse Commission pour l’indemnisation des victimes des spoliations intervenues du fait des législations en vigueur durant l’Occupation. Au dîner, il n’était pas le seul invité dont le rôle est essentiel dans l’entretien de la Mémoire de la Shoah et dans la lucrative activité du Shoah Business. Etaient enfin venus, en force et en nombre, des responsables d’organisations juives israéliennes, américaines et européennes.
 

 

R. Cukierman flatte, gémit et tonne

 

Dans son discours, R. Cukierman a flatté, gémi et tonné. Il a, comme l’année précédente, « crié » (c’est là son mot) l’attachement passionné des juifs à la France et l’angoisse de ses coreligionnaires devant la recrudescence des actes antijuifs. Il a appelé à une plus forte répression notamment sur Internet. Il a opportunément rappelé que « les juifs ont une longue mémoire des blessures de la calomnie ». Sans hésiter à les appeler par leurs noms, il a prévenu de leurs devoirs particuliers envers les juifs Luc Ferry, ministre de l’Education nationale, et son acolyte, Xavier Darcos, ministre délégué à l’Enseignement scolaire. Avec une vigueur particulière il a condamné l’antisémitisme de l’extrême gauche, celui, en particulier, de Lutte ouvrière, de la Ligue communiste révolutionnaire et celui de José Bové, allant jusqu’à déclarer : « Cette alliance brun-vert-rouge donne le frisson ». Il a vivement protesté contre les projets de boycott des produits israéliens. Jouant les belles et bonnes âmes, il a déclaré que le boycott lui paraissait contraire aux règles de la démocratie ; pour sa part, a-t-il ajouté, il s’était expressément rendu aux Etats-Unis en mai 2002 afin de convaincre les organisations juives américaines de renoncer à punir la France par la voie du boycott ; mais, dans le même souffle, R. Cukierman a fait comprendre à son auditoire que ce n’était pas partie gagnée et que, si la France ne réprimait pas suffisamment l’antisémitisme, il ne retiendrait plus le bras de ces organisations.

 

Le couplet final a porté sur le nécessaire soutien de la France à l’Etat d’Israël. Les soldats israéliens ont été, mot pour mot, décrits comme animés d’un « attachement viscéral au respect de la personne humaine ». L’insondable « mystère d’Israël » a été évoqué. L’antienne est connue : le peuple juif ne se compare à aucun autre ; ses vertus et ses souffrances sont indicibles. Comme le déclarait Jean Kahn, « l’électeur juif a un supplément d’âme ». Pour reprendre la phrase de François Bédarida, catholique d’origine juive, « le peuple juif est un peuple qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire par rapport aux autres » (« Peut-on débattre de la Shoah ? », France-Culture, 17 juin 1996). Le tout s’est achevé sur une salve en direction du Premier ministre et des autres membres du gouvernement. Sacrifiant à l’usage hébraïque du chiffre six, R. Cukierman a lancé à six reprises un fatidique et menaçant : « Nous ne comprenons pas… ». Six fois, il a vertement blâmé la France pour tel comportement ou telle initiative que les juifs, selon lui, ne pouvaient comprendre.

 

Il a conclu sur sa fierté d’être à la fois « juif » et « français » et il a clamé sa « solidarité avec Israël ». Il a enfin remercié le Premier ministre de sa présence et de son « attention bienveillante aux questions que nous soulevons dans l’intérêt de la France ». Ce faisant, R. Cukierman, avec aplomb, s’est donc permis d’appeler « questions » soulevées « dans l’intérêt de la France » des accusations qu’il avait, en fait, portées contre la France dans l’intérêt et pour les intérêts d’un Etat étranger : l’Etat juif.

 

Jean-Pierre Raffarin en redemande

Un seul invité a fait preuve de dignité : le nouveau secrétaire général des Verts, Gilles Lemaire, un néophyte, à vrai dire, de la vie politique. Ne supportant pas l’amalgame « vert-brun-rouge », il a jeté sa serviette, s’est levé de table et a quitté la salle. Les personnalités du gouvernement, toute honte bue, sont restées sous l’avanie, ont applaudi et certaines d’entre elles, par la suite, ont tenu à manifester leur satisfaction. J.-P. Raffarin a remercié avec effusion et déclaré : « Agresser la communauté juive, c’est agresser la France, la République et ses valeurs ». Quelques semaines plus tard, il confiait :

 

" Des personnalités comme Lionel Stoléru et plusieurs patrons que j’ai eus dans ma carrière m’ont ouvert à la culture juive dont j’apprécie la rigueur […]. En allant pour la première fois au dîner du CRIF, j’ai été très heureux de voir là toute la classe politique française, la plupart de mes prédécesseurs Premiers ministres et les représentants de toutes les religions. Il est si rare de trouver des lieux où l’on puisse justement avoir ce dialogue apaisé entre religions et politique " (Le Point, 21 mars 2003, p. 101).

 

 On aura noté l’expression de « dialogue apaisé » pour ce qui, en réalité, avait été le monologue d’un exalté. Seuls, par la suite, des juifs ont pu se permettre d’élever une protestation contre le langage du président du CRIF : Alain Jakubowicz et Rony Brauman, en particulier (Libération, 5 février, p. 2, 17). A une émission télévisée de Thierry Ardisson, « Tout le monde en parle », on a vu, face à face, R. Cukierman et le responsable de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot ; ce dernier a demandé au président du CRIF de retirer l’accusation d’antisémitisme portée contre son organisation ; devant le refus de R. Cukierman il a fondu en larmes !

 

Les rabbins américains et le CJE
 mènent le sabbat

Les 10 et 11 mars, le Congrès juif européen (CJE) tenait à l’Hôtel de ville de Paris ses deuxièmes assises des « Rencontres judéo-catholiques ». Une cinquantaine de rabbins américains, invités de dernière minute, y sont venus mettre en accusation d’abord le gouvernement français représenté par Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, puis le clergé catholique représenté par le cardinal Lustiger. Les rabbins ont mené le sabbat contre la « trahison » de la France, coupable d’avoir, dans la guerre entre les Etats-Unis et l’Irak, pris parti pour « le camp du Mal », une France connue par ailleurs pour ses « destructions de synagogues et d’écoles juives ». Michel Friedman, président allemand du CJE, a fait chorus. Etaient également présents Simone Veil, les grands rabbins Joseph Sitruk et Gilles Bernheim ainsi qu’Israel Singer, numéro deux du Congrès juif mondial (Henri Tincq, « La charge des rabbins américains contre la France », Le Monde, 13 mars, p. 5). N. Sarkozy aurait répliqué qu’il ne pouvait « accepter d’entendre dire que les juifs peuvent avoir peur de vivre en France ». Il n’a pas osé ajouter qu’il était personnellement la preuve vivante de ce que tant de personnes d’origine juive pouvaient vivre en France, et aux meilleures places. La remarque vaut pour le cardinal Lustiger et pour une forte proportion des hôtes du CRIF ou des « Rencontres judéo-catholiques » : beaucoup sont eux-mêmes d’origine juive ou bien ont un conjoint juif.

Lors de ces deux rencontres, personne ne semble avoir évoqué le plus frappant exemple d’antisémitisme en France : l’agression commise, le 3 janvier, contre le rabbin Gabriel Fahri dans une synagogue du XIe arrondissement de Paris. Tout le gotha politique s’en était ému. Lionel Jospin, Edouard Balladur et bien d’autres seigneurs étaient venus au domicile du rabbin ; les têtes s’étaient couvertes de cendre, de chapeaux et de kippas ; sous les flashes, sous l’œil des caméras, on avait pris les poses et les mines de circonstance ; les condoléances avaient été déchirantes. La France avait honte ; le haut personnel politique était réuni là pour en attester. Toutefois, les jours passant, il est apparu à la police que la « plaie hésitante » de la victime avait été provoquée avec un couteau emprunté à la cuisine de la synagogue. On s’est alors muré dans le silence. Personne n’a présenté d’excuses à la France et aux Français. Peu de temps après l’agression du rabbin Fahri, une jeune juive s’est plainte d’une agression du même genre. On en a parlé, puis on s’est tu, là aussi, tant l’imposture était signée.

 

Les juifs ne sont pas
« comme tout le monde »

Les juifs sont comme « Dieu en France ». Ils règnent. Le fait qu’ils gémissent n’y change rien. Ils n’ont besoin ni de complot ni de conjuration mais de pouvoir crier à l’antisémitisme. Ils sont en place. On les redoute. On leur obéit au doigt et à l’œil. Plus haute la personnalité politique, religieuse ou civile, plus rampante son attitude à l’égard du seigneur et maître. C’est que celui-ci, d’un mot, d’un seul, peut ruiner une carrière, une vie, et ce mot fatal n’est autre que celui d’« antisémite ».

 

Pour les juifs de France, le monde médiatique est une chasse gardée. Imaginons l’expérience suivante : à la télévision, dès qu’apparaîtrait une personne d’origine juive ou encore dès qu’il serait question d’un juif ou d’une juive, une étoile viendrait s’incruster à l’écran. Nul doute qu’à ce compte l’écran s’illuminerait d’une pluie d’étoiles. Dans tous les foyers de France, le téléspectateur contemplerait en direct la Galaxie, la Voie lactée, « sœur lumineuse des blancs ruisseaux de Chanaan ». On entend dire que « les juifs sont comme tout le monde ». Si c’est vrai, qu’on veuille bien nous citer une seule organisation politique, religieuse, syndicale ou autre qui puisse se faire manger dans la main par un si beau monde, si riche, si puissant, et, surtout, par un personnel politique que le CRIF, le soir du 25 janvier 2003, a pu convoquer à sa table pour le tancer, le sermonner et le menacer ! Ce CRIF qui, rappelons-le, ne représente qu’un tiers de un pour cent des habitants du territoire français.

 

 Le droit de décrire les juifs
 comme ils sont

Pour le juif, écrivait Céline, « jamais trop de vœux, jamais trop de tendres alarmes, de révérences, de genoux fléchis ». Il ajoutait : « On est à la cour à Mammon ». Au « Que sçais-je ? » de Montaigne, le même Céline répondait : « Je sçouais que c’est ‘juivre ou mourir’ » (Les Beaux Draps, p.57). Ce qui est vrai de la France l’est d’autres pays aussi. Aux Etats-Unis, la puissance juive est impressionnante ; en Allemagne, elle est devenue totale. En Europe, les organisations juives exercent le racket des « réparations » et nul traité d’intégration à la communauté européenne ne se ratifie sans qu’une disposition de ce traité ne détermine au préalable la part de Shylock. Dénoncer l’hégémonie et le colonialisme des Etats-Unis n’implique pas qu’on soit hostile au peuple américain ; d’ailleurs, une frange de ce peuple a conscience de ses propres excès et il admet que l’étranger en fasse la critique. Dénoncer l’hégémonie et le colonialisme judéo-sionistes n’implique pas qu’on veuille du mal aux juifs et, d’ailleurs, une frange du peuple juif, y compris dans la presse israélienne, condamne, parfois avec vigueur, ses propres excès ; mais, à la différence des Américains à l’esprit ouvert, cette frange juive ne souffre pour ainsi dire pas la critique venue de l’extérieur. Ces « Justes parmi les juifs » conservent une mentalité de ghetto et, dès qu’ils entendent un gentil stigmatiser, comme ils le font eux-mêmes, tel exemple de démesure juive, ils crient à l’antisémitisme. Frappé du sceau de l’infamie, le gentil en est alors réduit, le plus souvent, à implorer un pardon qui ne lui sera jamais accordé.

De même qu’il n’y a pas nécessairement de préjugé contre le peuple américain à montrer la démesure (hybris) des Etats-Unis, de même il ne saurait y avoir obligatoirement de préjugé antisémite à décrire, tels qu’ils sont, les pouvoirs et les excès du peuple juif.

 

 (Additif du 15 février 2004)  

Au dîner du 31 janvier 2004, un nouveau record a été battu : le nombre des ministres et secrétaires d’Etat répondant à l’invitation du CRIF a été de 17. Le président du Sénat, Christian Poncelet, et le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, ont évidemment été de retour ainsi que nombre d’autres éminences. Tout ce monde est à nouveau venu manger dans la main de Roger Cukierman qui, une nouvelle fois, a grondé et, encore une fois, a été remercié de ses attentions. Emmanuel Ratier a consacré un remarquable dossier à ce dîner du CRIF ainsi qu’au dîner, le 24 janvier, de la LICRA (Faits et documents, n°168 [15 au 29 février 2004], p.1-2, 6-7, 9).

Retenons le constat du Premier ministre de la France tel que le rapportait Le Point du 23 mars 2003 : à ces dîners d’une organisation censée représenter un tiers de un pour cent des habitants de notre pays se presse, année après année « TOUTE LA CLASSE POLITIQUE FRANCAISE ». A eux seuls, ce fait et ce constat sont la preuve du pouvoir démesuré des juifs dans notre pays. Les juifs n’ont besoin ni de complot ni de conjuration – recours éventuels des faibles – puisqu’ils exercent leur pouvoir au grand jour, à la pleine vue des petits et des grands.

 

 ( Additif du 15 février 2005 )

Au dîner du 12 février 2005, il est venu seize ministres en exercice. En tête figurait Jean-Pierre Raffarin, premier ministre, accompagné, en particulier, des ministres de l’Education nationale, des Affaires étrangères, de la Défense nationale, de la Justice. Simone Veil, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et membre du Conseil constitutionnel, a pu s’entretenir avec de nombreux représentants de la majorité comme de l’opposition, parmi lesquels François Hollande, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë, Julien Dray, Jean-Paul Huchon, Jean-Pierre Chevènement, Marie-George Buffet et Yann Wehrling, le nouveau jeune chef de file des Verts. Dans Le Figaro (14 février), Judith Waintraub écrit : « Jean-Pierre Raffarin et les seize ministres qui l’accompagnaient ne sont pas près d’oublier l’accueil que leur a réservé Roger Cukierman ». Ce dernier, à la demande expresse de Jacques Chirac, auquel il avait transmis le texte de son intervention, s’était engagé à élaguer les passages de son discours jugés « contraires à la courtoisie républicaine » (comprendre : contraires à la simple courtoisie). Il n’en a rien fait. Il s’en est vivement pris à la politique étrangère de la France jugée bien trop hostile à l’Etat d’Israël et donc néfaste pour les juifs en général. Il a également dénoncé d’autres points de la politique française. « Dominique de Villepin a frémi », « à la table d’honneur, les membres du gouvernement se pétrifiaient », « fait rarissime, aucun des ministres présents n’a applaudi le président du CRIF quand il a regagné sa table ». D’après Sud-0uest (14 février), « François Fillon, ministre de l’Education nationale, a déclaré qu’il ne ‘trouvait pas normal que le président de CRIF se livre chaque année à une attaque globale de la politique étrangère [de la France]. Ce n’est pas de cette manière-là que je conçois le fonctionnement de la République’. » ; quant à M. Raffarin, il a été « visiblement piqué au vif par les attaques du CRIF ». Le Journal du dimanche (13 février) et Le Monde (15 février) ont rapporté ces incidents en des termes identiques à ceux du Figaro et de Sud-Ouest.

Emmanuel Ratier est revenu sur cette soirée et ces incidents, dans Faits & Documents de la quinzaine du 1er au 15 mars 2005, avec un « portrait » de Roger Cukierman ainsi qu’avec la liste complète des invités.

Robert FAURISSON


 ( Additif du 16 février 2006 )

Transcription d'une interview de
Roger Cukierman sur Radio Juive

" Radio J
", 16/02/2006

Bonjour et merci d'être avec nous ce matin sur Radio J. Les sujets d'actualité liés au monde juif, à la communauté juive et à Israël, et bien évidemment la France, ne manquent pas.

On apprend que le Maire du IIIe arrondissement de Paris, Pierre Aidenbaum, a décliné l'offre de l'ambassade d'Iran pour une cérémonie. Vous, vous allez un peu plus loin, Roger Cukierman, en demandant à Angela Merkel et au président de la FIFA, c'est-à-dire la Fédération Internationale de Football, Joseph Blatter, d'exclure l'Iran de la prochaine coupe du monde de football.

Oui, je crois que des sanctions doivent être prises contre ce pays parce que le président iranien a tenu des propos qui n'ont rien à envier à ceux que tenait Hitler. Hitler l'a dit, Hitler l'a fait. Je crois que l'Occident doit se mobiliser de toutes les manières possibles : des sanctions économiques, des sanctions diplomatiques et des sanctions sportives qui toucheraient le peuple iranien.

 

Ça peut être le démarrage d'une campagne de sensibilisation ; le football touche le monde entier et c'est l'occasion de rappeler ce que dit et fait le président iranien ?

Oui, parce qu'il met en danger la paix du monde. Il met en danger le peuple iranien lui-même.

 

Roger Cukierman, il y a cette affaire de l'Iran, il y a aussi l'affaire des caricatures. Beaucoup de commentaires ont été entendus. Vous avez demandé des explications à la chaîne d'alimentation Carrefour, qui finalement a boycotté les produits danois, notamment en Arabie Saoudite. Je crois que vous vous êtes adressé directement à Carrefour en France.

Oui, j'ai écrit au président de Carrefour parce que je considère, comme beaucoup de gens, que ces caricatures étaient sans doute malvenues, mais de là à boycotter les produits de tout un pays. Et là, il s'agissait du Danemark. Mais pourquoi ne boycotteraient-ils pas également les produits français puisque plusieurs journaux français ont publié ces caricatures ? Je crois vraiment que le président de Carrefour doit mettre bon ordre à cette affaire dans l'intérêt de l'image de sa société. La réponse qu'on nous donne, c'est qu'il s'agissait d'une filiale à 25 % seulement de Carrefour, franchisée, mais à partir du moment où l'enseigne de Carrefour est utilisée il est impératif que sa société fasse le ménage.

 

Oui, ça fait un peu désordre.
 

Oui.

 

Par un communiqué de presse, le CRIF a réagi à la réaction française qui approuvait la démarche de Vladimir Poutine de recevoir le Hamas qui, vous l'avez rappelé, demande la destruction de l'État d'Israël. D'un côté, on tue les Tchétchènes qui sont considérés comme des terroristes et de l'autre on discute avec d'autres terroristes. Qu'attendez-vous du Premier ministre français qui se trouve en Russie actuellement ?

J'avais été très satisfait de la ferme attitude du monde occidental. J'avais été très satisfait de l'ensemble des déclarations du monde politique occidental, et même des Russes, sur l'attitude de fermeté à l'égard du Hamas et notamment les trois conditions qui avaient été posées pour que le Hamas puisse être un mouvement avec lequel on pouvait discuter ; ces trois conditions étant la reconnaissance d'Israël, l'arrêt du terrorisme et l'acceptation des engagements du précédent gouvernement de l'Autorité palestinienne. Et puis j'avoue avoir été très surpris de voir que Poutine, sans attendre que les dirigeants du Hamas fassent la moindre concession les invite très officiellement à Moscou. Alors que les autres pays, pour la plupart, se sont inquiétés de l'attitude russe, le Quai d'Orsay s'est précipité pour dire qu'après tout c'était peut-être une initiative qui pourrait être efficace. Alors que moi je considère que Moscou en invitant les dirigeants du Hamas a fait un pas très dangereux vers l'abandon des principes de fermeté qui avaient été énoncés et des conditions qui ont été posées par l'ensemble des dirigeants internationaux vis-à-vis du Hamas, et je ne crois pas qu'il y ait lieu de se féliciter. Je regrette que le Quai d'Orsay se soit précipité pour conclure que c'était peut-être une bonne initiative.

 

D'autant que Franz-Walter Steinmeyer, le ministre allemand des Affaires étrangères, est en Israël et il rappelle de façon vraiment claire que les Européens ne négocieront pas à ce stade avec le Hamas, puisqu'il est inscrit sur la liste des organisations terroristes. Est-ce à dire que vous aimeriez que la France utilise le même langage ?

J'aimerais qu'elle utilise le même langage qu'elle a utilisé au départ, et là, c'est ce que j'analyse comme étant un dérapage. C'est fâcheux.

 

Vous pensez que le Premier ministre, Dominique de Villepin, qui est à Moscou aujourd'hui doit s'exprimer sur cette question de façon claire ?

Il s'est exprimé hier d'ailleurs en rappelant les principes auxquels la France est attachée vis-à-vis du Hamas. De ce point de vue là, je trouve que c'est bien, mais je trouve étonnant que l'on se félicite de l'invitation faite par Moscou.

 

Un institut musulman allemand a appelé Ahmadinejad à se rendre à Auschwitz pour savoir s'il aurait le courage, là, de nier la Shoah. Et cet institut prestigieux en Allemagne estime que le fait que cet État islamique reprenne à son compte l'antisémitisme nazi est une honte pour tous les musulmans du monde. On n'a pas vraiment entendu de réaction aussi nette, ferme et incisive du côté des représentants de l'islam en France.

Je crois que les préoccupations des musulmans de France ne sont pas concentrées sur l'Iran ; je crois que les musulmans modérés du monde entier devraient savoir que l'Iran et la politique qu'il suit sont un danger pour les musulmans modérés, en tout premier lieu, pour toutes les femmes musulmanes, pour les pays occidentaux autant que pour Israël.

 

Elles donnent à réfléchir. Une réaction, Roger Cukierman, à ces propos tenus par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, ancien maire de Montpellier, qui a qualifié des représentants des harkis de "sous hommes qui n'ont aucun honneur", une phrase extrêmement violente.

C'est un dérapage lamentable et honteux. Je crois qu'il a présenté ses excuses. C’était le moins qu'il puisse faire.

 

Le dîner du CRIF arrive et c'est un grand rassemblement républicain, peut-être le plus important en France. Il y a le discours que vous présentez, avec un certain nombre de remarques, d'analyses, de questions que vous posez au Premier ministre. Ce sera donc Dominique de Villepin qui vous répondra. Est-ce que ce dîner s'annonce sous de bons augures?

Oui, nous avons l'affluence habituelle. Nous sommes déjà obligés de refuser à des dizaines de personnes leur participation à ce dîner, qui comportera 800 invités. Nous aurons autant, peut-être même plus de ministres que d'habitude et surtout des ambassadeurs de nombreux pays arabes : les ambassadeurs d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, d'Égypte, de Jordanie, du Pakistan et de Mauritanie. Nous allons avoir un échange au cours duquel nous pourrons nous féliciter de la baisse de l'antisémitisme en 2005, une baisse de 50% tout à fait significative et de l'amélioration des relations entre la France et Israël, qui était cette année tout à fait importante avec la venue de Sharon en juillet et l'accueil très chaleureux qu'il a reçu du Président de la République et du Premier ministre.

 

Ce sera un dîner du CRIF apaisé ?
 

Le climat sera meilleur.

 

Une dernière question, Roger Cukierman. Une association communautaire tenait sa réunion annuelle au profit des oeuvres sociales de l'armée. Elle n'a pas reçu le soutien du SPCJ, le service de protection de la communauté juive, dont le CRIF fait partie du Conseil d'administration. Comment expliquez-vous que le SPCJ refuse d'assurer la sécurité d'une importante manifestation communautaire ?

La raison est simple. Le SPCJ, lorsqu'il assure la protection d'une manifestation, exige d'assurer seul sa protection, parce que c'est une responsabilité qui est lourde et qui ne se partage pas. Il se trouve que dans les manifestations précédentes, – malgré les promesses formelles que MIGDAL a faites au SPCJ –, des équipes du SPCJ ont été confrontées sur place à d'autres équipes, notamment celles de la Ligue de Défense Juive. Donc si MIGDAL veut bénéficier des services de protection du SPCJ, il doit choisir ses partenaires et surtout il doit respecter ses engagements.

 

Il n'y aurait pas pu y avoir une sorte de contrat signé avant la manifestation ?

Dans les manifestations précédentes les engagements formels qui avaient été pris n'avaient pas été respectés par MIGDAL.

 

Roger Cukierman, c'est une année civile qui redémarre, en un mot comment la voyez-vous avec ses élections en Israël qui arrivent, Sharon dans le coma. Il y a quelques signes d'espérance ?

Quelquefois du mal peut sortir du bien... Il est clair que la disparition de la scène politique d'Ariel Sharon à un moment crucial pour l'avenir du Proche-Orient est une énorme perte. J'ose espérer que ses successeurs sauront faire face à la situation. Ce qui me réconforte, c'est que dans le passé, la démocratie israélienne a toujours su trouver dans son sein des dirigeants brillants capables de mener le pays, je pense à Ben Gourion, je pense à Begin, Rabin, à Sharon et donc que je suis confiant parce qu'Israël continuera sur la voie qu'il a suivi depuis des dizaines d'années.

 

Merci, Roger Cukierman.

    (8 juillet 2006) 

 

Vais-je comparaître devant un juge formé par
 le CRIF juif et le Centre juif Simon-Wiesenthal ?

 

 

Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) est présidé par le banquier Roger Cukierman, qui a autrefois exercé de hautes responsabilités au sein du groupe Edmond de Rothschild. Dans un communiqué en date du 5 juillet 2006, le CRIF rappelle clairement qu’il assure une « formation » des magistrats européens ; or, au nombre desdits magistrats qui ont assisté à ces stages de formation, dirigés par Marc Knobel, attaché de recherches au Centre Simon-Wiesenthal, le CRIF cite Nicolas Bonnal, qui, dans trois jours, va présider le tribunal devant lequel je suis cité à comparaître, et le procureur adjoint François Cordier.

 

D’après l’Annuaire de la magistrature 2000 (p. 476), Nicolas Bonnal, né le 2 novembre 1960 à Plaisir (Yvelines), possède un « diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris ». Le mardi 11 juillet 2006, à 13h30, il présidera le tribunal de la XVIIe chambre correctionnelle de Paris (métro : Cité), où je comparaîtrai pour avoir accordé, le 3 février 2005, un entretien de caractère révisionniste à la station de télévision iranienne Sahar 1. En la circonstance, le délateur a été le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), présidé par Dominique Baudis. François Cordier, né le 27 juillet 1952 aux Sables-d’Olonne (Vendée), possède une licence en droit et une licence d’anglais. Le 9 mai 1995, il s’était permis de requérir contre moi une peine de trois mois d’emprisonnement ferme pour avoir publié une Réponse à Jean-Claude Pressac sur le problème des chambres à gaz. Pressac avait prétendu posséder des « éléments de preuves » de l’existence de chambres à gaz nazies. J’avais obtenu sa comparution à l’audience. Devant un François Cordier décontenancé et une présidente, Martine Ract-Madoux, stupéfaite, le malheureux Pressac avait alors manifesté un tel désarroi devant les questions posées que les larmes lui en étaient montées aux yeux. Peu après, Pressac signait une sorte d’acte de capitulation, dont le texte ne nous a été révélé qu’en 2000 par Valérie Igounet tout à la fin de son Histoire du négationnisme en France (Paris, Seuil, p. 651-652). Pressac reconnaissait, comme l’avait fait avant lui le professeur Michel de Boüard, que le dossier de l’histoire officielle de la déportation était, en fin de compte « pourri » par trop de mensonges, irrémédiablement pourri au point d’en être voué, écrivait-il, aux « poubelles de l’histoire ».

 

 

« Le CRIF partie active
de la formation des magistrats européens »

 

Le 12 octobre 2004, le CRIF était intervenu avec efficacité auprès du CSA pour que ce dernier refuse de conventionner une télévision arabe qui, malheureusement pour elle, se trouvait déplaire aux sionistes (http://www.col.fr/breve–1778.html). Le 7 juin 2005, sous son en-tête habituel, « Le Crif en action », il titrait : « Séminaire d’étude à l’ENM [Ecole nationale de la magistrature] : les nouveaux visages du racisme et de l’antisémitisme ». Et cette année, sous le même en-tête, il vient de publier le communiqué suivant, daté du 5 juillet :
 

 Le CRIFen action
Le CRIF partie active de la
formation des magistrats européens !!!

05/07/2006

Pour la seconde année consécutive, l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) a convié Marc Knobel, Chercheur au CRIF, à participer à la formation continue de l’ENM, qui porte cette année sur la « Cybercriminalité et les atteintes à la dignité humaine en Europe. »

 

L’apparition des nouvelles technologies de la fin du XXème siècle n’est pas sans incidence sur la délinquance tant nationale qu'internationale. Ainsi, il a été possible d’observer un double mouvement : d’une part les criminalités classiques se sont mises à utiliser, de plus en plus, les nouveaux médias et, d’autre part, sont apparues de nouvelles formes spécifiques d’activités illicites, notamment le racisme, l’antisémitisme et le négationnisme sur l’Internet. Contre ce phénomène très préoccupant et cette cybercriminalité, des réponses techniques, préventives et répressives, ainsi que juridiques existent : signature électronique, techniques d’investigation et de preuve, harmonisation des infractions, renforcement de la procédure et de la coopération internationale. Lors de ce séminaire, Marc Knobel a expliqué que les extrémistes et les fondamentalistes utilisent systématiquement et rationnellement l’Internet pour embrigader de nouvelles recrues, préparer des actions militantes, inciter à la violence ou faire l’apologie du terrorisme. Il a également parlé des autres outils et supports qui sont utilisés par les extrémistes : cassettes, vidéos, CD, DVD, jeux, disquettes, télévisions…

 

Une cinquantaine de magistrats français assistent à cette formation (de métropole, de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Polynésie Française, Nouvelle Calédonie), ainsi que des représentants des différents ministères (Justice, Intérieur…). Le séminaire est organisé sur financement de la Commission européenne et il est également ouvert aux magistrats européens, dans le cadre du Réseau Européen de Formation Judiciaire (REFJ). Une quarantaine de magistrats d’Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Pologne, République Tchèque, Roumanie, participent à cette formation exceptionnelle. Ont également participé à ce séminaire : Nicolas Bonnal, vice-président au Tribunal de grande instance de Paris, François Cordier, Procureur de la République adjoint près le Tribunal de grande instance de Paris, Brigitte Pesquie, membre du bureau des études et de l’informatique à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces au Ministère de la Justice et Myriam Quemener, sous-directrice de la justice pénale générale, au Ministère de la Justice.

 

  

Le CRIF constitue
un Etat dans l’Etat

 

Prétendant représenter un tiers des 600 000 juifs de France, c’est-à-dire un tiers de un pour cent de la population française, le CRIF constitue un Etat dans l’Etat. J’ai suffisamment traité du sujet dans mes écrits antérieurs pour ne pas avoir à y revenir ici (voy., par exemple, « Juivre ou mourir », 22 mars 2003 avec les additifs de 2004, 2005 et 2006). En chaque début d’année, une quinzaine de nos ministres en exercice et un nombre considérable de représentants de l’autorité politique, judiciaire, policière, universitaire, sans compter les ambassadeurs, y compris parfois notre « ambassadeur itinérant en charge de la dimension internationale de la Shoah » (sic), se pressent au dîner casher donné par le CRIF. Là ils écoutent Roger Cukierman lancer à la face du Premier ministre et des autres membres du gouvernement français récriminations, remontrances et MENACES, précédées de flatteries. Dans leurs propres discours en réponse, nos Premiers ministres ne manquent jamais de se confondre en remerciements et de promettre qu’ils feront plus, encore plus et toujours plus, contre l’hydre de l’antisémitisme et du « négationnisme », c’est-à-dire du révisionnisme historique.

 

 

Même des militants de l’antiracisme dénoncent l’action du CRIF

Le pouvoir du CRIF est devenu si exorbitant que même l’Observatoire du communautarisme, connu pour sa lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a fini par s’en émouvoir. Le 20 mars 2004, cet observatoire, fondé en juillet 2003 par Julien Landfried, a publié le communiqué suivant : 

[Observatoire du communautarisme. – Informations sur la laïcité, les discriminations et le racisme. Observatoire indépendant d’information et de réflexion sur le communautarisme, la laïcité, les discriminations et le racisme, www.communautarisme.net index.php?action=syndication]
 

 

« Le CRIF promu gendarme du Net ? »

L’Etat peut-il déléguer certaines de ses attributions à des associations communautaires, fût-ce au nom de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme ? – En compte rendu du troisième comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme, le site du premier ministre annonce ce jour un partenariat renforcé entre le ministère de l’intérieur et le Conseil représentatif des Institutions Juives de France dans la lutte contre les contenus racistes et antisémites sur la toile (1).

Ce partenariat devrait notamment prendre la forme d’« une liaison Internet directe entre le CRIF, les fournisseurs d'accès et l’Office Central de Lutte contre la Criminalité sur Internet ... pour permettre le signalement immédiat des sites racistes et antisémites et le déclenchement des investigations policières. »

 

Nul ne contestera au CRIF une compétence spécifique en matière d’antisémitisme.

 

Dans le contexte particulier d’une recrudescence des violences commises à l’encontre de juifs, l’institution s’est notamment dotée d’un « service de protection de la communauté juive » dont l’action la plus visible a été la mise en place d’un « numéro vert » (2) pour recueillir le signalement des victimes potentielles.

 

Il peut aussi compter dans ses rangs sur l’expertise d’un spécialiste de la lutte contre les contenus racistes et antisémites sur la toile en la personne de Marc KNOBEL, attaché de recherches au Centre Simon-Wiesenthal et président de l’association « J’accuse - AIPJ ( Action Internationale Pour la Justice)» (http://www.chez.com/aipj).

 

Toutefois, et sauf à ce que cette collaboration que l’on espère fructueuse ne soit ultérieurement étendue à l’ensemble des associations antiracistes (le cas échéant au moyen d’un dispositif adéquat de coordination), on s’étonnera que cette décision semble méconnaître le principe de neutralité de l’Etat en confiant l’identification des contenus racistes et antisémites de l’Internet à une organisation particulière et exclusivement communautaire.

 

Il conviendrait, pour le moins, de s’assurer que l’association désormais délégataire (?) dispose des ressources nécessaires à la prise en compte dans ses recherches de toutes les formes de xénophobie, et surtout en manifeste la volonté.

 

Enfin, il n’est pas démontré que le CRIF ait exactement la même appréciation que la puissance publique sur la caractérisation des actes antisémites, si l’on s’en réfère du moins à quelques déclarations hâtives sur le sujet et à l’activisme judiciaire qu’il a récemment déployé à l’encontre de personnalités – pour un certain nombre relaxées des accusations d’antisémitisme portées contre elles – qui ne partagent pas sa vision très personnelle du conflit proche-oriental.

 

Quant aux esprits chagrins, ils ne pourront s’empêcher de noter qu’une telle déclaration ministérielle intervient fort opportunément à quarante-huit heures d’échéances électorales que d’aucuns prédisent mal engagées pour le parti majoritaire.

 


 Notes de ce communiqué:

(1)Troisième comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme - communiqué du Premier ministre, Paris, 18 mars 2004

http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=42896&d=1.

(2) 0 800 18 26 26. Numéro vert est une marque déposée de France Telecom.

Samedi 20 mars 2004. – Observatoire du communautarisme - Depuis juillet 2003 - Nous écrire 66 rue de l’Arbre sec 75001 Paris et courriel contact@communautarisme.net


 

 

La XVIIe chambre d’Epuration ?

 

A Paris, pendant plusieurs années à partir de l’automne 1944, des tribunaux spéciaux ont comporté des jurés « issus de la Résistance » et donc formés, formatés ou préformatés dans le sens nécessaire pour prononcer les plus lourdes sanctions contre leurs adversaires politiques. Appartenant déjà au camp des vainqueurs, ils jugeaient les vaincus. C’est précisément, me semble-t-il, dans l’enceinte aujourd’hui occupée par la XVIIe chambre correctionnelle que, quelques années après la fin de la guerre j’ai assisté  au procès, révoltant, du milicien Pierre Gallet. Le 11 juillet 2006, à la XVIIe chambre, je serai entendu par un juge qui vient d’être en partie formé, formaté ou préformaté par le CRIF de Roger Cukierman et par le dénommé Marc Knobel du Centre Simon Wiesenthal. En acceptant, de leur plein gré et non en service commandé, de participer à ce stage de formation apparemment technique mais en réalité de propagande idéologique, Nicolas Bonnal et François Cordier se sont compromis avec deux officines, le CRIF et le Centre Simon-Wiesenthal, qui sont toutes deux connues pour leur extrémisme en faveur de l’Etat d’Israël. On comprend que lesdites officines se soient hâtées de publier les noms de ces deux magistrats français qui, oublieux de leurs obligations professionnelles et morales, ont à ce point apporté leur caution à une entreprise de l’extrême droite israélienne.

Robert FAURISSON


 

Meeting du CRIF du 13 février 2007

 

Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) est la plus influente des organisations juives de France. Elle est présidée par l'ancien banquier Roger Cukierman. En chaque début d'année, elle organise à Paris un banquet auquel participent le Premier ministre, le Président du Sénat (Christian Poncelet, d'origine juive), le Président de l'Assemblée nationale (Jean-Louis Debré, d'origine juive) et environ la moitié des ministres et secrétaires d'Etat en exercice sans compter un très grand nombre d'anciens ministres, d'ambassadeurs, de représentants des cultes catholique, protestant, juif et musulman ainsi que de hautes autorités du monde de la presse, de la finance, du spectacle. Dans son discours, R. Cukierman ne manque jamais de tancer ou de menacer le gouvernement pour l'insuffisance de sa préoccupation en ce qui concerne la sécurité et les intérêts à la fois des juifs de France et de l'Etat d'Israël. Cette année, le banquet s'est tenu le 23 janvier au somptueux Pavillon d'Armenonville. La cérémonie a été retransmise sur la chaîne de télévision parlementaire que préside Jean-Pierre Elkabbach, juif sioniste.

 

Dans Le Monde (président du Conseil de surveillance : Alain Minc, homme d'affaires juif) est paru un encart publicitaire du CRIF (11-12 février 2007, p. 4) appelant à se rendre au Palais de la Mutualité le 13 février à 19h30. Le texte portait :

 

 « Tous à la mutualité contre la menace iranienne. En défiant le concert des nations par un programme nucléaire militaire, en organisant une conférence négationniste internationale à Téhéran, en multipliant les appels à rayer Israël de la carte, l’Iran représente un danger mortel pour la paix du monde ».

 

La salle était presque pleine. L’assistance était majoritairement composée de juifs de cinquante ans et plus. Les hautes personnalités politiques qui avaient, paraît-il, « donné leur accord de principe pour prendre la parole à ce meeting » se sont contentées d’y envoyer des représentants.

 

La vedette a été François Léotard auquel a été décerné le Prix du Crif pour avoir, en juillet 2006, violemment dénoncé le Président Ahmadinejad. (Largement discrédité, François Léotard a dû renoncer à la vie politique à la suite de graves compromissions financières. Dans les rapports de police le concernant il était nommé « l’encornet » (petit calmar) par allusion à « la pieuvre » de la maffia exerçant ses activités criminelles dans le sud de la France).

 

R. Cukierman a entamé son discours avec des propos larmoyants sur son enfance. Puis, évoquant la conférence révisionniste de Téhéran, il a déclaré : « J’ai rencontré des déportés qui pleuraient à la nouvelle de cette conférence ». Enfin il a tenu des propos incendiaires contre l’Iran. Il est allé jusqu’à prédire la possibilité d’une apocalypse nucléaire en Europe même, du fait de l’Iran.

 

François Léotard a dénoncé dans le « négationnisme »  « le plus grand danger, une véritable bombe, pour les démocraties occidentales ». Pierre Lellouche a qualifié les « thèses négationnistes »  de « crime contre l’humanité ». Le nom de Robert Faurisson a été hué à chaque fois qu’il a été prononcé. Nicole Borvo (Cohen-Seat), s’étant avisée de tenir quelques propos non hostiles à la Palestine, a été conspuée et a quitté la tribune. Le président du Sénat, Christian Poncelet, a été insignifiant.

 

En résumé, une soirée médiocre avec de la peur (feinte ou réelle), de la haine, du mensonge et des appels frénétiques à la croisade contre le révisionnisme et contre l’Iran.

Robert FAURISSON 
 



Arthur Robert Butz (Etats-Unis) à Robert Faurisson à propos de ce texte

François Léotard a dénoncé dans le « négationnisme »   « le plus grand danger, une véritable bombe, pour les démocraties occidentales ». Pierre Lellouche a qualifié les « thèses négationnistes »   de « crime contre l'humanité ». Le nom de Robert Faurisson a été hué à chaque fois qu'il a été prononcé.

The only way a participant can distinguish himself in such a meeting is to say something more outrageous or hysterical than the guy before him.

It reminds me of the "5 minute hate" in Orwell's 1984. You seem to be their Goldstein, except that you really exist.

[Le seul moyen pour un participant de pouvoir se distinguer dans un tel meeting est de dire quelque chose de plus outrageant ou hystérique que le type qui l’a précédé. – Cela me rappelle les « 5 minutes de haine » dans le 1984 d’Orwell. On dirait que vous êtes leur Goldstein, sauf que vous existez réellement.]

 Pour info.
Voici, ci-dessous, une échantillon du site officiel du CRIF:

Le Crif en action : "Le CRIF à la conférence de l’OSCE à Cordoue"
07-06-2005

 

Après les conférences de Berlin, Paris, Bruxelles et Varsovie, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe réunira les délégations de ses 55 Etats membres ainsi que de nombreuses Organisations Non Gouvernementales à Cordoue. La thématique abordée lors de cette conférence qui se tiendra les 8 et 9 juin sera consacrée à la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes d’intolérance.
 
Le CRIF y sera représenté par Elisabeth Cohen-Tannoudji qui animera en coopération avec le Centre Européen Juif d’Information de Bruxelles un atelier de réflexion sur les télévisions par satellite et l’antisémitisme. Cette session sera l’occasion de faire un état des lieux des avancées importantes dans ce domaine depuis la conférence de Paris.


Le Crif en action : "Séminaire d’étude à l’ENM : les nouveaux visages du racisme et de l’antisémitisme"

l07-06-2005
Le vendredi 3 juin 2005 s’est tenu un séminaire d'étude et de formation destiné à une trentaine de magistrats et une quarantaine d'élèves de l'Ecole Nationale de la Magistrature (ENM), en collaboration avec la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH). Des membres de la CNCDH assistaient également au séminaire ainsi que des syndicalistes et des militants antiracistes. Ce n’est pas la première fois que l’ENM de Paris organise un séminaire sur le thème de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. En 2002, l’ENM avait précisément abordé le sujet du racisme sur l’Internet.

Le séminaire du 3 juin 2005 abordait différents sujets :
Les nouveaux visages du racisme, notamment de l'antisémitisme. Les statistiques et leurs évolutions. Et surtout les pratiques. De plus en plus, les magistrats mettent en œuvre des pratiques innovantes qu'il est essentiel de mieux connaître.

Il a bien été montré que les phénomènes de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie ont pris une ampleur et un caractère nouveau au cours de l’année 2004. Les actes effectivement recensés ont atteints des sommets exceptionnels et inquiétants en 2004. Le dispositif juridique de lutte contre le racisme, l’antisémitisme, les discriminations et la xénophobie a été renforcé au cours des derniers mois. Une sensibilisation des acteurs publics a été entreprise et commence à porter ses fruits, qu’il s’agisse, par exemple, du Comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (CILRA), présidé par le Premier ministre, ou de la création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité. Dans le domaine de la justice, des textes nouveaux sont entrés en vigueur telle la loi du 3 février 2003 (Loi Lellouche) – érigeant en circonstance aggravante le mobile raciste, antisémite ou xénophobe de l’auteurs de certaines infractions – ou la loi du 9 mars 2004 (loi dite « Perben II ») qui a notamment étendu la prescription de l’action publique. Ont été également prises des initiatives marquantes, notamment la désignation d’un magistrat référent dans chaque parquet général. Il reste que les décisions judiciaires restent rares, ainsi que le souligne le rapport de la CNCDH, constat qui a ouvert une polémique publique sur l’effectivité de la réponse de l’institution judiciaire. Le « judiciaire » reste pourtant un maillon essentiel de la lutte contre le racisme, au même titre que la prévention et l’éducation.

En matière de choix des poursuites, de politique d'action publique, de jugement des tribunaux, ce séminaire a été l'occasion de faire dialoguer des magistrats (Nathalie Beccache, vice-procureur à Paris ; Hervé Hamon, président du Tribunal pour enfants de Paris ; Eric Vaillant, substitut général à Metz ; et des praticiens de la société civile autour de plusieurs interrogations (Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche au CNRS ; Guy Michelat, directeur de recherche émérite CNRS ; Joël Thoraval, président de la CNCDH). Marc Knobel, chercheur au CRIF, est intervenu pour parler de " La propagande raciste et antisémite sur l’Internet et sur la diffusion d’émissions racistes et antisémites dans des télévisions arabes " Il a évoqué les dispositions nouvelles qui s’appliquent à l’Internet depuis que la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique a été adoptée.

Il a rappelé qu’aux termes de l'article 6-I.8 « L’autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête, à toute personne mentionnée au 2 ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1, toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne ».

Il suffira de relever que la mesure sollicitée en l’espèce :

a) vise bien des personnes « dont l’activité est d’offrir un accès à des services de communication au public en ligne » visées à l’article 6-I.1 de la LCEN

b) se trouve formée contre les Fournisseurs d’Accès sur l’Internet après constatation de la défaillance des « personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services » visées à l’article 6-I.2 de la LCEN, cette défaillance résultant en l’espèce :

- de la non comparution des prestataires d’hébergement
 
- de l’inexécution de l’obligation de retrait d’un site

Le législateur souhaite donc « faire cesser un dommage occasionné », étant constaté :

- que l’interdiction d’accès appliquée par chaque FAI auprès de ses abonnés sur le territoire français aura bien pour effet d’empêcher la « publication », en tant qu’élément constitutif des délits de presse (le « dommage »), de se produire sur ce territoire via l’écran de l’internaute,
- que la combinaison des mesures collectivement appliquées par ces prestataires préservera de manière sinon absolue, très significative, l’Ordre public compte tenu du nombre et de la qualité des FAI représentés dans la présente instance qui regroupent sans conteste l’immense majorité des internautes Français.


 Le dîner du CRIF du 13 février 2008:
SARKOZY:

Prédicateur juif
ou ambassadeur d´Israël ?

C’est peu dire que l’on se pressait, mercredi 13 février 2008 au soir, au 23e dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Ce rendez-vous est devenu - dans la vraie "constitution" juive, non écrite,  qui gére politiquement le pays - la plus importante institution politique de la Ve République. Ce traditionnel dîner du CRIF, rendez-vous annuel obligé de la classe politique "française" toutes tendances confondues, de l'intelligentsia, des représentations diplomatiques, des dignitaires "religieux" et des personnalités éminentes de la communauté juive, a battu cette année (2008) tous les records d'affluence.

Autour des représentants de la communauté juive se serraient, placés selon leur rang, le premier ministre François Fillon, les présidents des deux Assemblées, mais aussi l´ensemble  des ministres et de secrétaires d’État, de parlementaires et d’élus. Outre les membres du gouvernement, les représentants éminents de la plupart des partis politiques, les dizaines d'ambassadeurs dont ceux de des régimes amis d´Israël tels ceux de Tunisie et du Maroc, très entourés, on pouvait croiser des vedettes juives de la chanson comme Régine ou Rika Zaraï et des propagandistes juifs, tels Marek Halter.

Côté religieux étaient notamment présents le "grand" rabbin de France Jo Sitruk, celui de la synagogue de la Victoire, Gilles Bernheim, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques, et Claude Baty, président de la Fédération protestante de France. L’ancienne candidate du PS à la présidentielle Ségolène Royal a choisi, elle, d’arriver ostensiblement après les discours.

Plus de 1000 invités se pressaient dès 19h, allée de Longchamp, à l'entrée du Pavillon d'Armenonville. La présence exceptionnelle du chef de l'Etat, le juif Nicolas Sarkozy et de la quasi totalité des membres du gouvernement réunis autour du Premier ministre, et du maire juif de Paris, Bertrand Delanoë, donnait un lustre prestigieux à cet événement retransmis en direct par plusieurs chaînes de télévision françaises et étrangères.

Arrivé vers 19h30, le président Sarkozy, tout droit rentré d'un voyage officiel en Guyane, a été accueilli par le président du CRIF, Richard Prasquier, entouré des membres du Bureau Exécutif.

Après un cocktail comme toujours animé, les discours, très attendus, des deux présidents juifs de France Richard Prasquier et de Nicolas Sarkozy, ont constitué le clou de cette soirée présentée par le directeur général du CRIF, le juif Haïm Musicant, comme ayant un caractère exceptionnel.

Parmi les thèmes développés par le président du CRIF - dans son discours constituant le véritable programme politique du  gouvernement actuel : " En toute chose le Juif est un révélateur, un baromètre en somme de l'état d'un pays."  Rappelant le discours « magnifique » de François Fillon au Vel' d'Hiv, Richard Prasquier a vanté les mérites du devoir de mémoire juive. Très applaudi quand il a rappelé l'amitié constante du président Sarkozy pour Israël qui fête cette année son soixantième anniversaire, le président du CRIF considère que « L'image de la France en Israël s'est complètement transformée ».  Et, à propos des soldats "otages israéliens", cette supplique : « Ne les abandonnez pas ! ».

Une standing ovation a salué ce discours immédiatement suivi par celui du président de la République qui a noté qu'il commence à être un habitué du dîner du CRIF.

A propos d'Israël, le président Sarkozy réaffirme : « Je suis un ami d'Israël ». Et il en donne une preuve d'actualité : « J'ai voulu que la première visite d'Etat d'un président étranger en France soit celle que va effectuer Shimon Peres (du 10 au 14 mars 2008  et que lui-même se rendra en Israël en mai 2008. Et encore : « La France souhaite de toutes ses forces l'entrée d'Israël dans la Francophonie ». Pour ce qui est du problème de l´occupation juive en Palestine,  Sarkozy a ajouté : « Je ne serrerai pas la main de gens qui refusent l'existence de l'Etat d'Israël ».

Nicolas Sarkozy était attendu par la communauté juive sur le sujet de la sécurité de l´occupation juive en Palestine et sur les pressions à exercer sur l´Iran… Le chef de l’État a répondu, rappelant que « la France ne transigera jamais sur la sécurité en Israël ».

C’est sur le terrain de la mémoire juive qu’a choisi de conclure le président de la République. Interpellé par le président du CRIF, Richard Prasquier, sur la « banalisation » du discours anti-juif, il a rappelé les principaux projets en cours, comme le soutien de l’État à la création d’un musée d’histoire des juifs de Pologne à Varsovie. Désireux de faire porter l’effort de mémoire notamment « vers les jeunes générations », Nicolas Sarkozy a fait une proposition : que « chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d’un des 11 000 enfants juifs victimes de la Shoah ».

Une initiative expliquée le lendemain par le ministre de l’éducation nationale : les élèves de CM2 feront « une petite enquête sur la famille, le milieu, les circonstances dans lesquelles l’enfant a disparu ». Et Xavier Darcos d’ajouter : « Cette relation personnelle, affective, pourra ensuite permettre de construire un travail pédagogique. » Une perspective à laquelle s’est rallié - jeudi 14 février 2008 - le juif "socialiste" François Hollande, sur France Info : « Chaque fois qu’on peut faire transmettre les exigences du devoir de mémoire, il faut le faire. »

Cette proposition de "confier à tous les enfants français de CM2 la mémoire d'un des 11.000 enfants juifs victimes de la Shoah" est une injustice discriminatoire juive de plus, que vient de commettre encore le juif Nicolas Sarkozy en imposant à chaque petit enfant non-juif de France le souvenir exclusif d’un enfant juif. Cela ne risque-t-il pas d’aller à l’encontre du but recherché ? Il y a encore en effet en France un peuple vendéen qui se souvient qu’à l’appel de l’ignoble tarbais Bertrand Barrère pour l’extermination de la Vendée , des dizaines de milliers d’enfants furent brûlés vifs ou égorgés par les « colonnes infernales » de Turreau ou écrasés sous les pieds des chevaux de Westermann.

Pourquoi ne pas se souvenir d’un enfants des Lucs? Il y a en France des milliers de réfugiés cambodgiens qui n’oublient pas que dans le génocide communiste des Khmers rouges périrent des centaines de milliers d’enfants. Il y a en France des immigrés venus des pays de l’Europe de l’Est où le communisme perpétra d’immenses exterminations. Pourquoi ne pas se souvenir d’un de ces petits enfants d’Ukraine mourant par centaines de milliers dans la famine organisée par les héros d’Aragon ?

Il y a aussi, même en France, des Palestiniens victimes ou rescapés du génocide perpétré par les occupants juifs depuis 60 ans (et qui continue jusqu´à nos jours) contre le peuple palestinien, et qui est d´une cruauté sans limite et sans fin! Pourquoi ne pas se souvenir d’un petit enfant de Gaza, de L´Irak  ou de l´Afghanistan?  Pourquoi ne pas se souvenir d’un petit enfant massacré, musulman ou chrétien, de Gaza , de Falouja ou de du Sud de Liban ?

En n’inculquant d’une manière continue, comme monsieur Sarkozy continue à le faire, qu’une mémoire discriminatoire juive on ira à l’encontre du but que l´on prétend rechercher. Les victimes de toutes origines, de toutes entreprises exterminatrices et génocidaires ne sont-elles pas également dignes de mémoire ? Pourquoi susciter si évidemment le sentiment qu’il n’y aurait de compassion que pour la souffrance des juifs ? Comment ne pas comprendre que cette sélectivité dans l’indignation mémorielle entraînera la conclusion que l’on fait du racisme dans la mémoire ?

C´est dans ce sens que Chrétienté-Solidarité a invité - dans un communiqué diffusé le 14 février 2008 - le président Sarkozy à ordonner à son ministre de l’Education Nationale à préparer un document où il sera fait mémoire de tous les grands génocides - y compris celle des palestiniens commis par les juifs - inspirés par les idéologies racistes telles le sionisme et le judaïsme qui légitiment l´occupation de la Palestine où les juifs ont déchiqueté par dizaines de milliers  les enfants dans le sein de leur mère.

Dans le droit fil de l’agit-prop sarkozienne : chaque classe d’enfants des écoles juives prendra en charge la mémoire d’un enfant palestinien assassiné par les juifs ; chaque classe d’enfants anglais ou américains prendra en charge la mémoire d’un enfant allemand phosphorisé ou d’un enfant japonais atomisé...

Nicolas Sarkozy a le droit en tant que juif, d'exprimer ses positions, mais il ne doit pas oublier qu´il est le président de la République française, celui qui doit défendre une conception beaucoup plus large que la sienne.  En France, la laïcité c'est le fait aussi de séparer l'espace privé (même celui du juif Sarkozy) et l'espace public. Le président n'a pas à se transformer comme il le fait en une espèce de prédicateur politique juif ou d´ambassadeur d´Israël.

En guise de conclusion voici un interessant commentaire de PG relatif à cette initiatve:

On a beau s'attendre à tout, j'en reste éberlué.

J'avais complètement oublié le repas du CRIF, et je croyais Nicolas encore en Guyane.

Cette idée de faire de chaque élève de CM2 le dépositaire de la mémoire d'un enfant juif, victime de la shoah ! Il fallait y penser.

Le plus étonnant : Même les protestations restent, la plupart du temps, sur la défensive, et cette entreprise de culpabilisation n'a jusqu'ici suscité que des protestations relativement polies. Du moins celles qui traversent les médiats !

Dans son ensemble, la classe politique capitulera.

Des milliards de paroles inutiles vont être échangées. Et si vous émettez un doute sur la pertinence de cette mesure, vous serez suspecté « d'antisémitisme » et de vouloir minimiser…

En résumé, « Les Juifs », la « question juive », vont nous prendre la tête de façon permanente, et « La mort des Juifs » va devenir la question métaphysique par excellence, la seule question philosophique qui compte vraiment !

Nous sommes maintenant officiellement prévenu. Seule la mort des Juifs a un sens . Elle doit faire l'objet d'un traitement spécial (Sonderbehandlung).

C'est d'ailleurs la doctrine constante du judaïsme, et de l'ancien testament . On était donc déjà prévenu ! et maintenant tous les Français (non juifs) sont mis en examen.

Cette initiative apparemment loufoque n'est pas une lubie de Nicolas. C'est un acte stratégique, qui va réveiller un peu plus l'hystérie qui préside aux débats dès qu'il est question des Juifs, et annonce un durcissement de la répression de tout ce qui menace « le monde juif » et son projet « d'humaniser le monde (et les non-juifs) » !

Cette initiative stratégique est destinée à provoquer et à alimenter une réaction « antisémite » dont les stratèges sionistes ont besoin, à la fois pour redorer la doctrine sioniste parmi les juifs, en les persuadant, contre toute évidence, qu'ils seraient menacés en France, et pour justifier une aggravation de la persécution de tout ce qui gène la réalisation des objectifs sionistes.

Mais ce n'est pas tout. Cette initiative, révulse beaucoup de monde. Beaucoup perçoivent plus ou moins clairement un élément malsain, même parmi les mieux disposés à l'égard des Juifs. La simple discussion autour de cette initiative va entraîner le énième bombardement médiatique dans lequel la version officielle aura seule la possibilité de s'exprimer.

La shoah est devenue l'ambiance et l'horizon permanent de la vie quotidienne des Français. Ils l'étaient déjà avant l'initiative sarkozienne !

Cette imprégnation permanente instille dans le cerveau des jeunes enfants comme des logiciels qui formatent le cerveau et déterminent le classement de toutes les informations ultérieures. L'émotion installe une partition déterminée du Bien et du Mal. Cette imprégnation se substitue à ce qui fut, pendant des millénaires, le rôle de la famille et de la religion.

L'enseignement par État de la Shoah est une extraordinaire novation, dont les conséquences n'ont pas fini de se développer.

Et d'abord celle-ci :

La laïcité républicaine est morte !

La seule religion officielle, vivante, et obligatoire, la seule qu'il n'est pas question de blasphémer, c'est la SHOAH.

D'ailleurs l'initiative sarkozienne présente au moins cet avantage de révéler crûment que la connaissance de la shoah ne relève absolument plus de l'histoire et de ses méthodes. Elle relève du conditionnement et du formatage des esprits, du contrôle social, et de la répression des dissidents.

De plus en plus de gens simples vont se retrouver dans l'incapacité d'exprimer leurs réticences, leur désapprobation, devant ce qu'ils ressentent comme un excès, sous peine d' interprétation, par les professionnels de l'antiracisme, et de sanctions judiciaires !

Ce qui est parfaitement clair, en tout cas maintenant, c'est que si la mémoire des enfants juifs morts pendant la guerre mérite d'être conservée, les enfants palestiniens de Gaza, les d'Hiroshima, de Nagazaki, de Dresde, de Hambourg, et tous les autres, n'ont qu'à aller se faire foutre ! C'est la seule morale de l'histoire.

Aucun argument « révisionniste » n'est susceptible de venir à bout de cette manœuvre.

"11.000 enfants juifs sont morts de la shoah" , puisque les « historiens » juifs le disent. D'une part, il est interdit de vérifier ce chiffre ! (pourquoi ?). D'autre part, n'y en aurait-il que 7.000 enfants juifs, cela ne changerait rien, n'est-ce pas ?

Mieux, ou pire. En semblant vouloir vérifier quoique ce soit le nombre, la souffrance ou l'horreur, on ne ferait qu'aggraver l'hystérie ambiante.

Il est donc beaucoup plus utile et efficace de montrer comment le sionisme et l'ignoble Klarsfeld utilisent, exploitent, la mort de ces enfants pour masquer, relativiser, ou minimiser les comportements bellicistes et barbares de l'État juif au Moyen Orient.

La mise en scène permanente de la " souffrance juive ", loin de vouloir empêcher le retour du pire, ne sert qu'à couvrir et justifier et préparer le pire : La guerre, génératrice de toutes les atrocités.


Organisme: Sénat - Public Sénat


La soirée du CRIF, un événement politique en direct intégral sur Public Sénat
Mercredi 13 février 2008 à partir de 19h30, LES CHAINES PARLEMENTAIRES, LCP-ASSEMBLEE NATIONALE et PUBLIC SENAT retransmettront en direct exclusif l'intégralité de la 23ème soirée annuelle du CRIF.

Fort du succès de la diffusion l'année passée sur Public Sénat, le CRIF, par son président Richard Prasquier, a proposé à Jean-Pierre Elkabbach, président-directeur général de Public Sénat et à Richard Michel, président directeur général de LCP-Assemblée nationale de retransmettre la soirée annuelle du Conseil représentatif des institutions juives de France sur Les Chaînes Parlementaires réunies.

Un dialogue s'instaurera entre le président du CRIF et l'hôte d'honneur de cette édition 2008, le président de la République, Nicolas Sarkozy, devant des centaines de personnalités du monde politique, de membres du gouvernement, ainsi que des diplomates, des représentants des communautés religieuses, de la société civile, de la sphère médiatique et culturelle. Une rencontre particulièrement attendue dans la perspective du débat sur la laïcité et à l'aube du soixantième anniversaire de la création de l'Etat d'Israël.
Les journalistes des Chaînes Parlementaires mobilisés pour l'événement : Emmanuel Kessler et Emilie Aubry présenteront en direct cette soirée, avec en coulisses les interventions de Myriam Encaoua et Pierre-Henri Gergonne pour de nombreuses interviews exclusives.

Après le congrès de rénovation du PS, le conseil national de l'UMP, le congrès de Versailles ou encore les meetings des candidats aux municipales, les caméras des chaînes parlementaires poussent une nouvelle fois les portes pour proposer au plus grand nombre des images inédites. La retransmission de cet événement du débat public en 2008 marque une nouvelle fois l'expression du du pouvoir juif sur les chaînes parlementaires.

Source: News Press 11/02/2008 11:58
http://www.newspress.fr/communique_198454_212.aspx

 

 Rachida Dati dans un diner du CRIF :
"Israël est un
miracle politique
" !

« Invitée d’honneur à Nice » de l´organisation maffieuse juive CRIF (Comité Représentatif des Institutions juives de France) le 9 novembre 2007, Pour montrer "patte blanche" au CRIF, Rachida Dati y a déclaré : « Israël, c’est l’assurance pour chaque juif que, plus jamais, ce que vos parents, vos grands-parents ont connu, aucun d’entre vous n’ait un jour à le connaître... Israël, berceau du peuple juif, est devenu son refuge, après des siècles de dispersion.... La création de l’Etat d’Israël est un fait politique majeur de notre Histoire.... Ce n’est pas un simple fait religieux. Ce n’est pas un simple fait historique. C’est un miracle politique... Son existence même, depuis près de 60 ans, est symbole de courage d’un peuple et synonyme d’espérance pour l’Humanité toute entière... (!!!)  Il n’est pas question de transiger sur la sécurité d’Israël....» (!!!)  Sentiment que, sûrement, la pute Dati ne peut affirmer, s´agissant du peuple palestinien occupé par les juifs, persécuté et martyrisé depuis plus de 60 ans !!


 Extrait du:
Discours du "Garde des Sceaux"ministre de la Justice", Rachida Dati
devant l´État-Major de la Maffia juive en
France qui se camoufle sous le nom du
CRIF:

 Diner du CRIF
Samedi 10 Novembre 2007

Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux,
ministre de la Justice
pronocé devant le diner du CRIF, le
Samedi 10 Novembre 2007:

(Extrait)

"Madame la Présidente Martine Ouaknine,
Monsieur le Président Richard Prasquier,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Consul Général d’Israël,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Sénateur,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Premier président de la cour d’appel d’Aix en Provence,
Messieurs les Présidents des tribunaux de grande instance,
Mesdames et messieurs les Procureurs de la République,
Monsieur le Recteur de l’académie de Nice,
Monsieur le Recteur de la Mosquée de Paris,
Monsieur le Grand Rabbin régional,
Messieurs les représentants des autorités religieuses,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,

Je souhaite d’abord vous dire combien votre invitation me touche et m’interpelle. C’est un signe de dialogue et d’amitié qui crée chez moi un devoir d’attention et d’action.

(.......)

Israël, c’est l’assurance pour chaque juif que, plus jamais, ce que vos parents, vos grands-parents ont connu, aucun d’entre vous n’ait un jour à le connaître.

Israël, berceau du peuple juif, est devenu son refuge, après des siècles de dispersion.

La création de l’Etat d’Israël est un fait politique majeur de notre Histoire.
Ce n’est pas un simple fait religieux. Ce n’est pas un simple fait historique. C’est un miracle politique.

Son existence même, depuis près de 60 ans, est symbole de courage d’un peuple et synonyme d’espérance pour l’Humanité toute entière.

Il n’est pas question de transiger sur la sécurité d’Israël et de ses citoyens.

J’espère que mon action sera à la hauteur de vos convictions, et que je garderai votre confiance, votre affection et votre amitié que vous m’avez toujours témoignées bien avant que je ne sois Garde des Sceaux.

Je suis heureuse, fière et honorée d’être parmi vous ce soir !

Je vous remercie."
 


- Le discours intégral de Rachida Dati est publié sur le
Site officiel du ministère français de la justice !!

- Voir, aussi:
CRIF


L´organisation politique maffieuse juive
"CRIF
" organise l´examen de
passage aux politiciens "français"

Le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) judéo-israélien est un organe politico-"religieux", qui de plus est sous la coupe de l´État étranger occupant et dominateur qui est Israël. Un Etat dans l’Etat qui reçoit dans un "diner annuel" tous les ministres de la république qui viennent s´y  agenouiller tous les mois de janvier !


 






 



Propadande médiatique juive...



Le professeur Faurisson face au conrôle douanier juif dans les aéroports:
- "Quelles sont les idées que vous transportez ?"





Dompter l´opnion occidentale...



Le pouvoir juif aux "négociationx" de paix...



Enfin... Israël a trouvé un "Palestinien"
acceptable pour "négocier"...



Rusé et déguisé en "catholique",
Les aventures de  Rabi Sarko en France....


"À tous les Ânes qui m´ont élu..."









Après sa capitulation "préventive" face aux USA,
le nouveau drapeau "vert" de  Kaddafi...



Les frontières "mobiles" d´Israël

L'incroyable affaire
Faurisson



Sarkozy:
prédicateur juif
ou
ambassadeur
d´Israël ?


 

La "réponse" de la
"démocratie" juive  "Crifienne" à un libre pensseur français:

Garde à vue et perquisition
!!
... et ...

aggressions


Et commment

Un grand
menteur

juif fait une
belle carrière


Et un autre grand  menteur devient président !!



Un grand
héro



Faurisson Sauvagement aggressé par
des terroristes
juif



Un
idéaliste


Le harem
de Sarko


Le
pouvoir
juif



Le juif
Sarko



Président
juif



Gouvernement
 juif



Nous avons maintenant un président juif


-
Ségo ou
Sarko
?


Police juive
de la pensée




Histoire du brouillard



Résistance



Sarko dans
timbre
israelien


Céline et le mensonge
du siécle


La mafia
menace
...



Sarko et
son Harem


Les libertés


Bienvenue
en Sarköland





Carla



Carla


Terrorisme
juif


Générer des Kamikaz


Résistance islamique


La Tragédie


Terrorisme
juif


Bonheur juif,
larmes russes


Débat sur
Radio Islam


Kissinger conseillers
du Pape !


Pape contre
la résistance


Caricatures «danoises»


Guerres
pour Israël


Protocols
de Sion


Application
des Protocols


Le juif international


Histoire
juive


Mythes
juifs


Aux
musulmans

 de France


Guerre
totale


Maroc
occupé


Le Roi
est nu


Divers-

 Sarko



Jagger, amant
 de Carla


Sarkozy,
danger
majeur



Carla


Résistance



Klarsfeld, le soldat
 juif israelien,

 "Amiego"
 de Sarko



Carla toute nue



Carla



Le juif Perez
 &Carla-Bruni


La
tyrannie
juive


La synthèse
Juive
de Sarko


Les vraies présidentielles


Larmes
de Sakro

crocodile



Carla
avec un amant


Lavage de serveaux



Carla nue



Cecilia avec son amant juif
Richard Attias


Excès de
zèle
pro-juif



Les juifs
 forment le Gouvernement



Cecilia et
Hollande...
Bons baisers
de sion



Entre juifs:
avec Holland:
Je suis cocu...
je suis content...


Le vrai gouvernement
en France



Résistance
 en exil



La France
a perdu une
bataille



Sarko
aggrave les problèmes



Carla et son
amant Perez



Kouchner
jugé
par
 l'abbé
Pierre



...est trop
 longue...


Trahison
de Judas




Rama Yadé



Sarko



Dati et Yadé




Carla avec...
 un autre amant...



Carla



Carla


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 































































































































































































































































































































































































































































































































































 










































 


 

 

 

 

 






 


Les média en Occident orchestrés par le pouvoir juif




Les sionistes "aiment" la "paix" !



Les USA vont accoucher du
"grand Moyen Orient". Le pére est derrère!!



 





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Visite officielle à Toulouse


Carla et certains de ses amants de son harem ...
















              Deux poèmes         




1- de
Joël Bouard

  DOUBLE SONNET EN ELOGE IMPERIAL DE SARKO J,
NOTRE AUGUSTE JUDEO-DIKTATEUR!

Poème composé le 7/1/2008, à Paris, afin de sonner les cloches des Misérables Boeufs
Français décorés de Cartes de leurs Cartes d"Electeurs", et se'n allant vers l'Abattoir!

O Grand Sarco Phage,
Roi des Juifs en Gallia-Land,
Tu es Beau, Tu es Grand,
Tu es Fort, Tu es Sage.

Comme Zorro, Tu es Généreux,
Comme l'Empereur Romain le Plus Fol,
Tu es Téméraire et Ambitieux,
Et les Médiats sont à Ton Col.

Les Top Modèles Génuflexent devant Toi:
Pourraient-elles Trouver Meilleure Exposition?
Ces Biches Déclinantes S'Offrent au Roi,
En Trophées Avachis, Oeuvres en Démolition.

Tout ce Brouhaha, Illustre Caesar du Ciel,
Glorifie Ton Nom et Ton Règne,

Avec Ta Cour, Assemblée de Musaraignes,
Députés des Loges Maçonniques, et Enfants D'Israël.

Gloire à Toi, Sarko J, Roi du Mossad,
Préfet Majestueux et Maussade,
Du Grand Concile du Peuple Elu.

Tes Esclaves Décérébrés, Te Salutant Tous Emus,
Morituri en Larmes, Perlant de Sueur et de Sang.
Stoïques.Prêts à Servir et Mourir, en Chair à Canons.

O Sarko J, Grand Empereur en Gallia Judaica,

Que ton Bras, Glaive de Yahweh, Décime les Goyim!
D'Orient et D'Occident.Hisse l'Emblème et l'Hymne
De La Nation Usurière, en Gallica et en Arabica.

Commets Crimes, Massacres et Génocides,
Au Liban, en Irak, en Palestine et Afghanistan,
Avec Bush, Olmert, Blair, Chirac et Kofi Annan!
Perfides Hypocrites Onusiens, Criminels Gueux et Livides.

Répands le Sang des Goyim Innocents,
Sur l'Autel de Moloch au Pourpre Etendard,
Frappé de l'Etoile du Mythique David Triomphant,
Et Amasse l'Or Fictif du Rotschild Barbare!.

N'aie Pitié de Vieillards, ni de Femmes ou d'Enfants.
Que ton Bras Exterminateur, Servant le Grand Dessein,
Taise les Libertés, Terrasse l'Honneur, Contrôle les Jugements,

Ecrive les Constitutions, Elargisse la Police et l'Armée d'Airain,

Des Confins de l'Oural aux Rivages Atlantiques et Paimpol,

Trônant à Bruxelles sur le Traité Assasin de Lisbonne.
Fais à Jamais, Rex Judaica, Sombrer la Nation des Francs,

Sous tes Oripeaux Cathodiques, Lugubre Echo au Baptême de Soissons.

Gueux Escroc d'Israel, Ton Vain Apparat Transpire la Trahison!

Et le Peuple Franc, si Longtemps Léthargique, Projette Enfin Ta Pendaison!

Joël Bouard


2 - De Baudelaire

 

Les Grandes Horizontales
Vies et Légendes de quatre courtisanes du XIXe siècle

 

                     Un nuit que j’étais  près d’une affreuse juive

                     Comme au long d’un cadavre un cadavre étendu,

                    Je me suis mis à songer près de ce corps vendu

                     A la triste beauté dont mon désir se prive.

 

                     Je me représentais sa  majesté native,

                      Son regard de vigueur et de grâces armé,

                     Ses cheveux qui lui font un casque parfumé

                      Et dont le souvenir pour l’amour me ravive.

 

                    Car j’eusse avec ferveur baisé  son noble corps

                    Et depuis ses pieds frais jusqu’à ses noires tresses

                    Déroulé le trésor des profondes caresses.

 

                    Si, quelque soir, d’un pleur obtenu sans effort

                    Tu pouvais seulement  , ô reine des cruelles !

                     Obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.
 

                                 Baudelaire,
                                « Les Fleurs du mal » , XXII, allusion à une prostituée juive Sarah, la louchette)


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