Il y a quelques mois, Kemi Seba et Dieudonné avaient annoncé un
projet dont le but était de rassembler les damnés du système et de
contribuer ainsi à lutter contre le système sarkozyste.
On sait maintenant de quoi il retournera : à partir du 9 Septembre
2008
au Théatre de la Main D’or (Paris 11ème, Métro Ledru Rollin) à 17 h,
et ce toutes les semaines, vous êtes tous conviés à assister au «
Politik street show : Sarkophobie » (show politique écrit par Kémi
Séba, et mis en scène par Dieudonné) qui deviendra à n’en pas douter
la messe des antisionistes et des antisystèmes.
Afin de mieux savoir ce qui va se passer nous avons rencontré Kemi
Seba.
Voxnr
: Kémi Séba, bonjour
Kémi Séba : Bonjour à vous,
Voxnr
: Le 15 Aout sur votre site, vous annonciez officiellement
votre Politik Street Show : Sarkophobie. De quoi s’agit-il
exactement ?
Kémi Séba :
Il s’agit d’un concept novateur, qui a bien des égards risque
une fois de plus de susciter beaucoup d’intérêt chez mes partisans,
tout comme de l’agacement chez mes détracteurs…
Voxnr
: Justement, qu’est-ce qui fait du Politik Street Show un
concept novateur ?
Kémi Séba :
Tout simplement le fait de mêler à la fois la sériosité d’un
meeting politique classique, à une mise en scène donnant à
l’ensemble une allure de show. Je tiens toutefois à préciser que
cela n’a rien à voir avec les One Man Show en vigueurs, apolitiques
et à l’humour pipi caca. Ca reste un meeting politique, avec un
message résolument subversif.
Voxnr
: A ce propos quelles seront les thématiques de votre show ?
Kémi Séba :
il s’agit avant tout d’un show politique qui aura
principalement pour but d’ouvrir les yeux au plus grand nombre sur
le système sarkoziste en particulier, et l’imposture sioniste de
manière générale.
Pour cela j’ai imaginé une façon particulière et originale de mettre
en scène ce meeting. Le but étant qu’à travers ce show le plus grand
nombre de personnes comprennent la sionisation de la société en
cours.
Je n’en dirais pas plus, mais une chose est sure, les personnes
présentes en auront pour leur argent.
Voxnr
: Vous visez quel public ?
Kémi Séba :
Je sais que l’époque veut cela, mais je ne verserais pas dans
le marketing politique. Il ne s’agira pas de draguer ci et là tel
public. Tout le monde par moment en prendra pour son grade : les
blancs, comme les arabes et bien entendu les noirs.
Ce spectacle s’adresse à mon public traditionnel, celui qui refuse
le sionisme.
Les blancs et arabes amoureux de leur identité et qui comme moi sont
opposés aux mélanges ethniques d’une manière positive, parce
qu’estimant que l’absence de diversité est une insulte à la création
divine, et aux différentes cultures.
Un spectacle destiné à toutes les personnes qui sont opposés a ce
système non pas parce que ce système ne les intègre pas, mais tout
simplement parce qu’ils souhaitent le détruire. Et c’est une nuance
de taille.
A travers le Politik Street Show, mon intention est claire : faire
de ce rendez-vous, celui de tous les antisystèmes racialistes. Faire
de ce show, un véritable exutoire des frustrations quotidiennes. En
un mot la nouvelle messe dominicale des antisionistes.
Voxnr
: Tout cela risque de donner un public bigarré…
Kémi Séba :
Faut-il s’en plaindre ? Faut-il se plaindre du fait que
désormais grâce à Dieudonné, les sans voix puissent disposer d’un
endroit où se rassembler ? Faut-il regretter que les sans voix,
autrefois poussé par l’engeance sioniste, à se détester, s’ignorer,
se haïr mutuellement, puissent cohabiter à nouveau ? Bien entendu
non !
Quel formidable message nous lançons ainsi aux sionistes, eux si
habiles à régner par la division des autres ! Cette union des damnés
du sionisme sera la plus belle des manifestation du vent nouveau qui
se lève. Le vent de l’insoumission, donc un vent porteur d’espoir.
Voxnr
: Cette union des damnés risque tout de même d’amener des
publics non habitués à se côtoyer à cohabiter ? Etes-vous sûr que
cela ne constituera pas un frein à la venue de certains ?
Kémi Séba :
Tout d’abord, il faut savoir une chose. Toute personne qui
vient au Politik Street Show, peut être sûre qu’il ne lui arrivera
aucun souci. Car en matière de discipline et de maîtrise des choses,
nous avons très clairement montré notre savoir faire. J’ai du
organiser près d’une cinquantaine de réunions sans qu’il n’y ait la
moindre paire de baffes, et ce malgré les « menaces » incessantes
que nous recevons par mail ou téléphone. Nos ennemis savent qu’ils
leur en cuiraient de venir nous chercher des noises.
Voxnr
: Je ne mettais pas en doute la sécurité du public, il s’agissait
plutôt de la coexistence de différents bords politique.
Kémi Séba : par rapport à la coexistence des tendances, je vais être
très clair avec vous. En politique, si vous voulez vous faire
comprendre des masses et avoir sa confiance, il est plus
qu’important que vos actes soient en accord avec vos idées.
Mon discours est clair : j’appelle à la fierté des miens, à l’estime
de soi-même. Dans ce cadre d’idée il serait alors stupide de ne pas
s’adresser aux personnes de l’autre rive, qui partagent ce même
message.
Les gens ont très bien compris cette démarche. C’est celle de
l’union des séparatistes.
Une démarche que je n’ai aucunement inventé, puisque déjà dans les
années 30, les dirigeants du Klan eurent des contacts suivis avec
Marcus Garvey, allant même jusqu'à soutenir financièrement sa
compagnie maritime de rapatriement, la Black Star Line. Ils en
firent de même en soutenant également la N.O.I (ndlr : Nation Of
Islam) de l’honorable Elijah Muhammad. Encore plus près de nous dans
le temps, on peut citer la rencontre à la fin des années 80 entre
John Baumgardner (NDLR : Revolutionary Klan) et Osiris Akkebala,
dirigeant du Pan-African International Movement.
Mes sympathisants ont très bien compris la différence entre un
séparatiste, qui réclame le droit au développement séparé pour
chacun, et un suprématiste qui parce qu’il se sent supérieur aux
autres à cause de la couleur de la peau, se pense investit d’un
droit légitime à l’impérialisme.
Ainsi comme à chacun de mes meetings, le public noir ne sera
aucunement indisposé par la présence de patriotes blancs.
La rue connaît mon amour pour mon peuple, et la volonté que j’ai de
le redresser. Et tous les reportages bidonnés de la télé sioniste de
France ne pourront aucunement couper le lien que j’ai avec la rue.
Preuve en est l’indéfectible soutient que je reçois à chacun de mes
déplacements dans les cités. Je n’ai jamais été aussi populaire
auprès des miens.
Voxnr
: Pourtant nombreux sont vos détracteurs au sein de la
communauté noire.
Kémi Séba :
vous parlez sans doute de la « noirgeoisie », ce microcosme
insignifiant ne rêvant que d’intégration. Une minorité qui ne doit
son ascension qu’à la seule force de sa soumission au sionisme.
Et bien, c’est avec plaisir que je me passe du soutiens de tels
vendus. Plus ces gens seront en opposition avec mon discours, plus
ils me trouveront excessifs, plus cela m’indiquera que je vais dans
la bonne direction. La surprise viendrait plus de leurs ralliements
qu’a une opposition à mes idées…
J’ai pour volonté de changer les choses, et pour que ces changements
se réalisent, c’est du soutien de la masse dont j’ai besoin. Une
fois cette étape remplie nous aurons alors tout le temps de nous
occuper de cette lèpre noire.
Voxnr
: Vous avez tout à l’heure parlé des amis de l’autre rive,
énormément de choses ont été dites sur vos rapports avec les
nationalistes blancs. Pourriez-vous une bonne fois pour toute
exprimer clairement votre position.
Kémi Séba :
les choses sont pourtant claires. J’appelle toutes les
personnes voulant abattre le cancer de l’humanité qu’est le sionisme
à se joindre à la danse, qu’ils soient blancs ou arabes.
Je suis quelqu'un de fortement attaché à ses traditions, avec une
vision moral de la société, et un certain sens de l’honneur. Il est
donc naturel que je me trouve plus d’affinité avec un nationaliste
blanc, qu’avec un personnage comme Macdoom, Magloire ou un Dominique
Sopo.
Voxnr
: C’est tout de même un retournement de situation, par rapport
à vos débuts ou vous teniez des propos assez virulents contre les
blancs.
Kémi Séba :
Cela fait désormais huit ans que je milite pour mon peuple.
De cette époque à aujourd’hui je n’ai jamais eu de problèmes ou de
haine particulière à l’égard des blancs. Afin d’éviter que vous vous
comportiez comme un journaliste sioniste, colportant la mauvaise
rumeur, j’aimerais que vous me citiez un de mes propos dans lequel
j’appellerai à la violence contre les blancs ?
Voxnr
: Je peux par exemple vous ressortir l’interview que vous aviez
faite suite à la demande de dissolution de la Tribu Ka, dans
laquelle vous affirmiez que pour vous « l’homme blanc est un détail
».
Kémi Séba :
Sans vouloir vous faire un cours de lexicologie, je ne vois
pas en quoi affirmer que « l’homme blanc est un détail » fait de moi
un antiblanc ?
Quand on parle de détail, il s’agit d’un élément que l’on considère
secondaire. Quand j’ai commencé le militantisme, c’est avant tout
par amour des miens, et non par haine des blancs. Quand j’ai
commencé pour la première fois à pénétrer avec profondeur le monde
de la philosophie, c’est d’abord en me replongeant dans les pensées
et enseignements ancestraux de mon peuple. Lorsque je médite sur le
monde, et tente de nouer le lien avec le créateur, c’est toujours
suivant les pratiques de mes ancêtres. Les seules beautés qui ne me
laissent pas insensibles se sont encore celles relatives à la femme
noire. En un mot, tout mon référentiel se trouve dans le peuple
noir.
Ainsi donc quand je dis que l’homme blanc est un détail, ce n’est
que la stricte description d’une réalité, et non une immature haine
de qui que ce soit. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour
remercier les patriotes français qui m’ont écrits et envoyer des
mandats lorsque j’étais en prison. Ces actes parlent d’eux-mêmes et
prouvent à quel point la légende d’un racisme antiblanc, n’est que
le fruit des propagandistes sionistes.
Voxnr
: Pourtant cette haine antiblanche, reste assez présente au
sein du militantisme noir, notamment celle dont vous vous réclamez a
savoir l’afrocentrisme.
Kémi Séba :
Mais vous me parlez là des autres tendances, de ce qui se
passe ailleurs, en dehors de GKS. Un peu comme si vous interrogiez
un trotskyste sur le bilan du stalinisme, là ou il eut été plus
pertinent de demander des comptes à un stalinien.
Que voulez-vous que je fasse si certain par paresse intellectuelle
demeure encore prisonnier de l’anti-occidentalisme primaire ? Ces
gens là sont en retard d’un siècle, et parce qu’en retard, ils ne
sont aucunement une menace pour ce système. A quoi bon leur donner
une quelconque importance. Le pouvoir politique les ignore, les
médias les méprise quand à la rue elle n’en est pas moins
indifférente.
Il est important de rappeler que GKS n’a rien à voir avec le courant
afrocentriste. Courant qui na aucune utilité dans le combat pour la
renaissance que nous menons. Là où certains en sont encore à
palabrer de « renaissance », nous mettons à GKS, notre
conscientisation au service de l’action. Et c’est d’ailleurs pour
cela que le système sioniste nous craint. En outre, tant que l’école
afrocentriste persistera à éviter la question du sionisme, elle ne
sera pour nous que synonyme de railleries.
Voxnr
: Ce clivage sur la question du sionisme est aussi présent dans
le camp natio, qu’en pensez-vous ?
Kémi Séba :
Oui c’est vrai, il y a deux tendances. Une tendance de type
villiériste, qui nous bassine à longueur de journée avec la fumeuse
théorie du choc des civilisations, le fantasme de l’invasion de
l’islam, etc…Tous ces nationalistes « canada dry », me font
d’ailleurs doucement rigoler.
Ces gens là font erreur en concentrant leur énergie sur le symptôme
là où l’intelligence aurait plutôt recommandé de se focaliser sur la
maladie. La maladie demeure le sionisme et son internationalisme
financier, et non pas ceux qui sont exploités par les tenants de ce
système.
Puis de l’autre coté, se dégage une autre tendance. Tendance à mes
yeux plus réaliste sur le diagnostique, et qui a toutes mes
sympathies. C’est celle des authentiques patriotes, des amoureux de
l’humanité unit dans sa diversité.
Voxnr
: Quelles solutions préconiseriez-vous afin que ce camp puisse
de nouveau se faire entendre ?
Kémi Séba :
N’appréciant que très peu l’ingérence des autres dans les
affaires de ma communauté, je me garderais bien de faire à autrui ce
que je ne souhaite pas pour moi.
Toutefois je me permets de dire que la stratégie actuelle est
totalement à revoir.
Voxnr
: Ah oui et à quel niveau ?
Kémi Séba :
Je ne sais pas si le fait de se réunir au fin fond d’une
forêt tels des scouts, ou d’aller tracter à la sortie des lycées
changera en profondeur les choses. Avec de telles pratiques les
sionistes peuvent continuer à dormir tranquille, et les authentiques
patriotes qui ont donné leur sang pour cette terre continuer à se
retourner dans leur tombe.
Voxnr
: N’est-ce pas un peu réducteur comme jugement ?
Kémi Séba :
Si vous le dites, vous avez votre jugement et j’ai le mien.
Quoiqu’il en soit, il n’y a que la politique des faits qui puissent
trancher. Et le bilan actuel est plus que famélique…
J’ai toujours du mal à comprendre comment les milices efféminées
sionistes ont pu autant terrorisé les patriotes de ce pays.
Certains semblaient plus prompts à défendre leur tribune avenue de
Boulogne, que de libérer la rue des Rosiers. C’est à n’y rien
comprendre…
Voxnr
: Vous semblez toutefois oublier un paramètre de taille, c’est
que vous jouissiez d’une image plutôt positive dans la mesure ou
vous êtes noir. La diabolisation est beaucoup plus difficile.
Kémi Séba : Cher monsieur je vous arrête tout de suite, car cet argument
n’est rien d’autre que celui des faibles, et des pleutres. Notre
activisme renvoyant à certain leur immobilisme.
Reprenons les choses. Lorsque nous décidons de nous rendre rue
Trévise, et la semaine d’après à la rue des Rosiers, nous savons
pertinemment que de par ces descentes nous nous exposons à d’énormes
problèmes. Nous ne savions pas comment cela aller se finir.
Il y avait parmis nous, des gens on ne peu plus « intégrer »
socialement, avec des pères de familles qui travaillaient tous, avec
factures et loyers à payer. Mais nous avions tous compris une chose
: qu’il était désormais temps de faire payer l’addition à ces gens.
Et quand vous lutter pour un idéal, que vous avez des convictions
tout le reste n’est que littérature.
J’ai été condamné à deux mois de prison ferme sans passer par la
case sursis. Le système tente de m’asphyxier financièrement, le
procureur tenez-vous bien n’hésitant pas lors de mon dernier procès
à demander 10 000 euros d’amendes… Et c’est loin d’être finis
puisque j’ai pas moins de trois procès en instance! Sans
fanfaronneries, quel leader dans le camp natio peut s’enorgueillir
d’être autant harcelé par les autorités de ce pays. Comment certains
peuvent encore oser parler de liberté ou de bienveillance du système
à mon égard.
Dans ce pays qui refusa à l’époque de donner un visa à Malcolm X
pour une simple conférence à Paris, depuis quand tolère-t-on la
libre parole chez les noirs ! ?
Quand à la soit disante tolérance à notre égard en raison du
politiquement correct, cela relève du non sens total. Nous sommes
l’exacte antithèse de la culture gauchiste, cosmopolite et
intégrationniste. Les rouges nous vouent une haine sans bornes de
part notre discours racialiste, les bobos avec la paresse
intellectuelle qui les caractérisent, nous classe de facto dans la
case groupe sectaro-antisémite.
Non, plutôt que de parler de bienveillance il s’agit tout simplement
de courage et d’héroïsme.
Et s’il y avait un message à lancer aux amoureux de ce pays, ce
serait d’écouter la voix intérieure du courage qui sommeil en vous.
Que l’inaction, la peur, le doute ne doivent pas avoir de place dans
ce combat. Aucune loi ne peut et ne doit vous freiner dans votre
mission. Il s’agit d’un combat du bien contre le mal, de l’humanité
contre la sauvagerie, de l’équilibre contre le chaos.
Voxnr
: On est en plein lyrisme là…
Kémi Séba :
Oui tout a fait, et je l’assume. Défendre sa race, demeure
quelque chose d’hautement sacré, et si l’on veut sortir l’humanité
de son panurgisme il est important de redonner du sens aux mots et
de préparer le retour aux grandes idéologies.
Il faut sortir du cadre restreint du débat politique, dans lequel
l’idéologie sioniste tente de nous enfermer. Le débat sur la
démocratie et les valeurs républicaines ne m’intéresse nullement.
Pour moi, la démocratie n’est rien d’autre que le masque de la
dictature capitaliste, c’est un gouvernement par les foules
ignorantes au service des intérêts de la ploutocratie.
Voxnr
: Vous pensez donc que le niveau du débat serait trop terre à
terre ?
Kémi Séba :
Du moins, ne mettant pas assez en valeur l’urgence de la
situation. Plutôt que de crisper les populations sur le risque de
disparition de la race blanche, il serait à mon sens plus avisé de
concentrer le message sur la défense d’un héritage culturel et la
sauvegarde de la diversité en s’opposant au roulant compresseur du
mélangisme.
La France, cette nation de tradition gallo-romaine, avec l’élection
de Nicolas Sarkozy aborde un virage historique. Avec ce scrutin,
nous avons bouclé la boucle de l’histoire de la Révolution
Française. Préparons-nous désormais à la dictature du
cosmopolitisme. En voyant les images du dernier 14 Juillet, ma
campagne et moi étions plus qu’amusés de voir une Rama Yade parlait
au nom de la Nation française, en vantant la Révolution Française.
Mais finalement après réflexion, son discours n’est que la suite
logique de cette Révolution effectués au nom d’intérêts étrangers.
Il est donc normal que des étrangers en fassent l’apologie
Voxnr
: Justement en parlant d’élection que répondez-vous à ceux qui
pensent que votre discours entre en contradiction avec vos actes du
fait que vous prônez la libération de votre peuple tout en restant
en France.
Kémi Séba : Encore une fois, certains feignent de ne pas me comprendre.
Les natios version « Canada Dry » voudraient me voir déguerpir de ce
pays. De manière générale j’ai pour habitude de ne pas suivre les
conseils des autres, encore moins ceux des loosers. Mon but, est de
vaincre les sionistes. Non de repartir en Afrique et tenir un pseudo
discours révolutionnaire se soldant par un échec lamentable.
Le problème principal ne vient pas des régimes fantoches que l’on
trouve sur le continent, ni de leurs armées d’ivrognes mal préparé à
la guerre, sous-payé et corruptibles à souhait.
Faire tomber un régime, pour que dans la semaine d’après, de Paris,
Berlin, Londres ou Washington on replace une autre marionnette n’à
aucune utilité.
Certains s’entêtent à vouloir couper les tentacules, moi ce qui
m’intéresse c’est le centre nerveux de la pieuvre.
J’ai dit que notre génération serait celle de la libération du
continent africain. Et nous rentrerons en Afrique non pas pour faire
des cybers-cafés, ou de l’import-export de véhicules occidentaux
polluants, parce que d’occasions ! Non, nous retournerons en Afrique
en vainqueur, en libérateur. J’en ai fait le serment. Mais pas sans
avoir au préalable définitivement mis à genoux les sionistes.
Voxnr
: Ok pour votre analyse sur la France-afrique, mais pourquoi
vou présenter aux élections municipales à Sarcelles ?
Kémi Séba :
Sarcelles illustre à merveille tout mon discours. Vous avez
une ville où les noirs sont majoritaires. Bernés par le système, les
noirs donnent leurs voix à une équipe municipale qui depuis près de
cinquante ans ne cessent un peu plus de les paupériser. Sarcelles
est la cinquième ville la plus pauvre de France. Baladez-vous dans
certains quartiers sarcellois, et vous constaterez qu’en matière
d’insalubrité, ils n’ont rien à envier aux bidonvilles de Calcutta.
Sarcelles sera la caisse de résonance de la renaissance identitaire
kémite. Elle sera le nouveau pôle de ralliement de tous les
racialistes, une fois que nous aurons déboutés les sionistes de leur
fonction. En nous constituant un bastion, nous pouvons dés lors
travailler avec des moyens autres au développement et à
l’application de notre idéologie.
Voxnr
: Mais vous doutez bien qu’au cas ou vous remportez une
victoire, les autorités vous mettront des bâtons dans les roues.
Kémi Séba :
pour commencer, ce ne sera pas « au cas ou », car notre
victoire ne fait pas l’ombre d’un doute. Il y eut le blitzkrieg, et
bien notre campagne aura l’impact du tonnerre. Une campagne
politique unique en son genre, comme jamais cela n’a été fait
auparavant. Nous allons révolutionner la pratique de la politique.
Cette ville nous est acquise, elle est déjà à nous.
Et si après notre victoire, les autorités nous freineraient dans la
mise en place de notre programme, et bien cela serait la plus grande
preuve de l’hypocrisie de ce système. Un système qui lorsque nous
cassons nous pousse à l’engagement citoyen, au civisme, et à la
pratique de la politique. Puis une fois que nous accédons au pouvoir
en jouant les règles du jeu, use de moyens illégaux au mépris de ses
propres lois pour nous brider.
Ce qui contribuera à ouvrir les yeux au plus grand nombre, et j’aime
quand de l’utopie amorphe, les miens passent à l’activisme
pragmatique.
Voxnr
: Avez-vous un message à adresser à la communauté juive, car
vous savez bien que tous ne sont pas sionistes.
Kémi Séba :
Et bien qu’ils se prononcent et condamnent les brebis
galeuses de leur communauté qui asphyxient l’humanité tout entière.
Je pars du principe que qui ne dit mot consent. Ils devraient y
avoir plus d’Israel Shahak, de Noam Chomsky…
Voxnr
: Un message aux patriotes français pour finir ?
Kémi Séba :
Qu’ils tiennent bon, car ce combat est celui du respect de la
diversité. On dit toujours qu’un bouquet de fleur à plusieurs
couleurs est toujours plus beau qu’un bouquet monochrome.
Je les incite à désormais ne plus avoir de complexe face à la
question sioniste, et de se méfier des soi disant nationaliste qui
relèguent en annexe par stratégie cette question. Que les patriotes
n’oublient pas à qui ils doivent la politique immigrationiste, les
répressions politico-judiciaires, les enfermements pour certains
militants, la dilution de l’idéal patriotique, la laïcisation de
cette société et le règne de l’immoralité qui s’en suit.
Qu’ils interrogent leurs cadres sur le bilan de cette stratégie de
pacte avec le diable sioniste. Le but est-il de sauver la patrie ou
son strapontin au conseil municipal ? Préserver l’identité de son
peuple ou son poste au Bureau politique du parti ?
Finis les complexes, que chacun s’assume tel qu’il est, sans vouloir
rechercher le consensus mou. Depuis le début je n’ai jamais mâchés
mes mots, ni été à la recherche du compromis. Résultat malgré la
diabolisation, je jouis d’une côte de popularité intacte.
Aux natios d’en faire de même. Le peuple de France attend de vous en
tant que gardien du temple, que vous leurs fassiez retrouver leur
mémoire génétique. Qu’une personne ignorante de son histoire
démissionne est déjà en soit condamnable. Mais que les élus mandatés
pour ouvrir les yeux des leurs se démoralisent, et abandonnent la
France aux apatrides relève quasiment du crime à sa race.
Les patriotes les plus valeureux sont donc invités à reprendre du
courage à mon Politik Street Show dés le 9 septembre.
Voxnr
: Merci pour cette interview.
Kémi Séba :
c’est moi qui vous remercie. |