Le Kosovo est albanais
L’unification albanaise... 


Mosquée Mustafa Pacha
Mosquée Mustafa Pacha
à Skopje en Macédoine

Le Kosovo est albanais, le nom seul est serbe.

Le mot de Kosovo est serbe, signifiant « le champ des merles » où eut lieu une bataille à l’été  1389 entre une coalition ottomane, d´un côté et une coalition bosniaque-serbe d´autre part, avec des soldats chrétiens et musulmans des deux côtés.  Le nom de "Kosovo" est donc inadéquat à l’expression politique de la population albanaise du pays. Le nom du pays, comme tous les géographes du 19ème siècle le rapportent, est l’Albanie du Nord. Celle-ci fut séparée, de même que d’autres régions albanaises, du reste de l’Albanie en 1913, à la Conférence de Londres, quand l’Albanie, nation  plus que bi- millénaire, qui est l’ancienne Epire et Illyrie de l’antiquité, de langue indo-européenne,  fut dépecée entre la Macédoine, la Serbie et la Grèce.
 



Fan Noli

Il n’y a depuis toujours qu’une Albanie, ni grande ni petite, mais  une Albanie naturelle. C’est elle qui se reconstitue partiellement sous nos yeux.
 

Elle est majoritairement musulmane, et aussi chrétienne, catholique et orthodoxe.  L’un de ses chefs, avant la guerre,  à Tirana a été le prêtre orthodoxe, l´évêque Fan Noli, régent de juin à décembre 1924 et qui avait émigré aux Etats-Unis. Le régime communiste mis en place avec l’aide militaire des Anglais, des Serbes et des Russes massacra le clergé chrétien et musulman.
 



Mère Teresa

 

«Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel,  j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur,  j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus”, a déclaré la fille de Nikola et Drane Bojaxhiu, Gonxha Agnès nommée en religion  Mère Teresa née en 1910, dans l’empire ottoman, à Usküb aujourd’hui nommée Skopje. Les parents chrétiens de la jeune albanaise furent des patriotes albanais sous occupation macédonienne. Elle est restée « fidèle à son sang », comme elle l’écrit, donnant ainsi l’exemple à suivre.

La grande mosquée d’Usküb ou Skopje a, entre autre témoignage de la communion islamique constaté de nos propres yeux,  à l’été 1962, un magnifique tapis offert par le président Nasser. Tel est le visage historiquement musulman de cette Europe géographique. Toute la part albanaise de la Macédoine actuelle est la partie occidentale du pays arrachée avec l’appui des Britanniques  (1876-1955) pendant la guerre des Balkans commencée à l’automne de 1912 qui précéda la première guerre mondiale.

Certain illustre littérateur et voyageur comme le lyonnais Frédéric-Charles Bargone ( 1876-1955), de nom de plume, Claude Farrère,  ancien élève de l’Ecole Navale, qui a sillonné le monde et pris parti contre l’oppression coloniale, a célébré, dans une correspondance privée de fin de vie que nous avons parcourue,  la loyauté du  tempérament albanais, alors qu’aujourd’hui il n’est jamais question dans les media de l’Albanie et de son droit de  vivre indépendante sur son propre territoire dont le dit  Kosovo est partie intégrante.
 

Il faut relever que les auteurs du 19ème siècle ont remarqué. la continuité territoriale de près de 1.600.000 Albanais vivant  dans les Balkans. C’est ce qu’écrit le savant  d’origine italienne Abdolonym  Ubicini (1818-1884)  dans son livre sur la Turquie actuelle paru chez Hachette, à Paris en 1855,, p.50.. Le savant autrichien C. Sax, dans sa Carte ethnographique de la Turquie d’Europe, éditée en 1877 à Vienne, note qu’environ 1.900.000 Albanais vivent dans les Balkans.

 

L’unification albanaise 

Le rédacteur en chef du Courrier de Balkans M. Jean-Arnault Dérens a pu, avec raison, écrire qu’«on ignore également l’ampleur de l’onde de choc régional que provoquera l’indépendance du Kosovo. Les Albanais de Macédoine, du Monténégro et de la Vallée de Presevo devraient la fêter, eux aussi. On peut supposer que les problèmes immédiats ne se poseront pas dans ces régions, même si l’indépendance du Kosovo entraînera l’ouverture d’une autre question, celle d’une éventuelle unification nationale albanaise.»

 

Là est très bien posée la question par cet  historien  français, notre ami Jean-Arnaut Dérens: il n’y a qu’un fait à considérer: l’indépendance albanaise. L’Allemagne l’avait compris autrefois, et elle restera fidèle à cette position juste qui lui assurera la sympathie des peuples musulmans opprimés,  sur l’exemple de l’oppression palestinienne. La France doit rompre avec les préjugés de ses doctrines d’avant-guerre et voir les choses en face: elle doit abandonner l’Europe de papa, comme De Gaulle a abandonné l’Algérie de papa! Elle doit «appeler chat un chat», comme écrit Boileau, et appeler les Serbes du Kossovo "les colons d’Albanie" qui doivent être rapatriés comme le seront «par nature» les intrus colons juifs en Palestine occupée. Les colons serbes sont en Albanie occupée.

 

Le piège serbe

Au contraire, se trompant d´ennemi, toute la droite dite "nationaliste" ou "européenne", et qui est  assez bornée, et notamment la droite française et les politiciens sortis des décombres de l´Europe orientale anciennement satellite, est entrée dans le stupide piège serbe, comme avant la première guerre mondiale, et s’est rangée du côté de ceux qui agitent  les deux drapeaux du péril germanique et turc pour présenter les Serbes entre l’enclume islamique et le marteau européen. La gauche ne vaut pas mieux sur ce point que la droite, comme si nous assistions à un concours de tir à l’arc entre aveugles. Ils ignorent tout de la situation proprement albanaise et encore moins des objectifs des candidats à la domination mondiale, autour du Judaïsme et du Sionisme destructeur, qui ont plongé l’Europe et les autres continents dans les deux dernières guerres mondiales qui se continuent dans les conflits actuels. Car il s’agit de cela, de la suite de la guerre des Balkans des années 1912-1913.
 

La qualité de peuple partagé « lui a été donnée à l’origine par la Conférence de Londres  en 1913… quand il n’est resté à l’Albanie indépendante que 748.000 Albanais, tandis qu’environ 1.200.000 restaient en dehors, dans des territoires occupés par la Serbie, le Monténégro et la Grèce. C’est parce que la moitié du peuple albanais vit hors de ses frontières que l’Albanie ne peut être considérée un Etat national au sens  plein du terme : elle n’est que l’Etat de la moitié du peuple albanais ; en fait elle n’est que l’Etat de partage de la moitié de la nation albanaise …. »... « En Europe, seul le peuple albanais est de fait un peuple séparé » a écrit M. Rexhep Qosja dans son livre  la Question Albanaise  dont la traduction française est  parue chez Fayard, Paris 1995, ,p. 249, (326p.).

 

La  Russie, aujourd’hui, comme hier, réagit automatiquement en refusant la formation d’un nouvel "Etat qui servirait de base à la stratégie américaine". Mais où est la réalité nationale dans cette affaire ? L’Espagne, par exemple, refuse de prendre en compte le vœu des Albanais de se régir eux-mêmes, car elle craint la fin du système d’Etat unitaire à la manière française, imposé à des peuples qui veulent bien coexister, mais pas être confondus, comme les Catalans et les Basques. Les Grecs, qui échangèrent au Traité de Lausanne en 1923, des  Albanais mêlés aux Turcs avec des Grecs d’Asie mineure, sentent qu’ils auront des comptes à rendre et se souviennent qu’ils ont été invités à prendre des morceaux de l’Albanie.
«La solution de la question du Kosovo ne peut être l’autodétermination qui entraînerait une sécession et un changement de frontières», elle «ne  peut être que l’autonomie dans le cadre de la Yougoslavie» dit le premier ministre de Grèce M. Constantin Mitsotakis, né en1918,  neveu du plusieurs fois ministre et franc-maçon crétois Eleuthérios Venizelos
(1864-1936),  selon un propos rapporté  le 27 Juin 1992.  

Certain ministre serbe dit avec esprit que la province de Kosovo est aussi serbe que la Corse est française! Or justement la Corse est ce qu’elle a toujours été: une part de la péninsule italienne, par sa langue qui est celle des Ligures, ses mœurs, son droit communal, son style de vie et architectural et sa destination géopolitique. Même Napoléon que le grand ministre autrichien  Klemens Metternich (1773-1859) qualifiait de « bourgeois catholique italien » milita d’abord, avec sa famille, pour l’indépendance de son pays et se sentait plus à l’aise dans un Empire européen qu’en France même. Un des premiers écrits du jeune Napoléon fut pour l’indépendance de la Corse. Sera-ce à dire, comme le Président dernier de la Quatrième République le fit en novembre 1954,  René Coty, que l’Algérie est aussi française que l’Alsace? Nous avons entendu cette absurdité de sa bouche en 1954, à la radio, à la même époque où la prison des peuples nommée Yougoslavie était célébrée par cette même opinion qui qualifiait les kibboutzim sionistes de modèle de socialisme !

 

Mais est-ce que l’ordre mondial en Asie et en Europe n’a pas été obtenu par le fait que ces  pays de Chine et de Russie, par exemple, se sont eux-mêmes offerts comme bases américaines, durant la Seconde Guerre mondiale, pour frapper l’ordre naturel des peuples en Europe et en Asie, dont l’indépendance albanaise faisait partie, comme en témoigne la formation réussie par les Allemands et les Autrichiens, pendant les deux guerres mondiales, de l’ Albanie retrouvée, pour ainsi dire, incluant le dénommé Kosovo ? Faut-il confondre un Etat avec une nation antique qui n’a jamais reconnu cet Etat oppresseur ? De fait, le dit Kosovo est la partie nord ou septentrionale,redisons-le, de l’Albanie qui lui a été arrachée en 1913, après la double guerre des Balkans qui a divisé la nation albanaise en une part macédonienne, serbe et monténégrinne. C’est du reste par crainte de son voisin yougoslave que l’Albanie a toléré l’influence italienne. Et dans le Kosovo échappant à la colonisation serbe, il faut savoir reconnaître que les protecteurs italiens ont ouvert les écoles albanaises et protégé la langue albanaise. Ce qui explique que dans les manifestations romaines l’on voyait de nombreux  Albanais enthousiastes agiter, comme aujourd’hui à Vienne , le drapeau albanais.


 Quelle est votre occupation préférée ?

Un auteur albanais récent écrit de l’occupation italienne du Kosovo.
"Le régime d’occupation imposé en 1941 par l’Italie fasciste aux Albanais du Kosovo, de la Macédoine occidentale et des parties albanaises du Monténégro diffère profondément de celui instauré en 1912 par les alliés balkaniques et rétabli ensuite, en 1918, par le royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Leur situation dans le royaume de Yougoslavie est la raison pour laquelle les Albanais vécurent comme une libération l’établissement du régime italien: libération des persécutions, des emprisonnements et des meurtres constamment perpétrés par l’armée et la gendarmerie yougoslaves,libération d’un régime qui préparait leur expulsion massive, libération d’un Etat qui continuait la colonisation de leurs terres..»
 

 «On leur permit d’utiliser librement leur drapeau et leurs autres symboles nationaux, de chanter librement et debout leur hymne national –qu’ils n’avaient osé écouter depuis trente ans-,d’employer librement leur langue nationale,à côté de l’italien,dans les relations officielles. Alors qu’ils étaient privés du droit d’être scolarisés dans leur langue maternelle, on leur laisse ouvrir des écoles nationales, et, en peu de temps,rien que dans le Kosovo, on crée 173 écoles élémentaires,3 écoles moyennes et quelques collèges avec 13.665 élèves.. Un certain nombre d’Albanais recouvrent leurs terres usurpées par le pouvoir serbe ou monténégrin tandis que d’autres, plus ou moins scolarisés, voient s’ouvrir l’accès aux emplois publics notamment administratifs. L’économie du Kosovo,et des territoires albanais en général, pillée par les fonctionnaires et les gendarmes serbes et monténégrins,renaît rapidement grâce à la liberté du commerce dans toute l’étendue du pays. Les territoires albanais, cet ensemble naturel qui, des siècles durant,avait constitué aussi un ensemble économique,commercial, culturel et politique,se trouvaient à nouveau réunis grâce à un marché commun, à un système éducatif commun et enfin,à un centre politico-«étatique(Rexhep Qosja, La Question albanaise, Fayard, 326pp.1995, chapitre VII, pp.159-161).
 

Cette division est marquée aujourd’hui dans la capitale du Kosovo par la mention d’un «boulevard de  Mère Thérésa» qui est la religieuse de Skopje, alors nommée Uskub, de famille patriote albanaise en Albanie occupée par la Macédoine que nous citons en exergue.. L’autre grande artère, dira-t-on, porte le nom de Bill Clinton qui a décidé d’une intervention en faveur des Albanais, mais elle aurait pu aussi, de la même manière, et plus légitiment,  porter le nom de tous les chefs d’Etat d’Allemagne  qui ont restitué le Kosovo à l’Albanie, au point que l’Albanie partiellement réunifiée en 1944, sous occupation allemande, porte toujours chez les adversaires serbes le nom de «l’Albanie d’Hitler» , qui fut saluée par le grand  patriote albanais,  fondateur en novembre 1942 du Front National ou Balli Kombëtar, Mit’hat Frasheri (1880-1949) de la famille du grand poète national Naïm Frasheri (1846-1900) et qui .. se réfugia à la fin de la guerre en Turquie puis aux Etats-Unis.



Mit’hat Frasheri
 (1880-1949)

 

Les Britanniques, les Serbes et les Américains armèrent pendant la guerre, le mouvement communiste d’Enver Hodja, fils de commerçant « musulman » et élève au lycée français, puis  étudiant de l’université de Montpellier et de l’Université libre (laïque) de Bruxelles,  et ce sont les anciens communistes qui ont neutralisé à ce point le mouvement patriotique albanais, en proclamant l’athéisme d’Etat en 1967, qu’aucun soutien albanais n’est aujourd’hui réellement donné aux Albanais du Kosovo. Une pyramide, dans le style typiquement maçonnique, est le tombeau de Enver Hodja à Tirana. Ce pays, quelle que soit la qualité de son premier ministre actuel et ancien Président de la République, M. le docteur en médecine et cardiologue Salim Ram Belisha, reste muet devant la souffrance de ses compatriotes. La solution politique est le retour des Albanais dans leur patrie et la décolonisation des pieds-noirs serbes. Il y a une Albanie, comme il y a une Palestine!

 

Juste avant l’éclatement des troubles au Kosovo en 1996, une crise financière a entièrement écrasé la société albanaise dont une partie a émigré et en conséquence le pays a été intégré dans la stratégie américaine, mais l’Europe réelle, l’Allemagne et l’Autriche, la Hongrie, la Bosnie, la Suisse, pour nommer les principaux, et d’autres veulent intégrer l’Albanie où doit passer le prochain approvisionnement de gaz européen venu d’Iran par la Turquie.
 

Les Serbes ou plutôt les «nationalistes» de Serbie qui ont été le bras armé déclencheur de la première guerre mondiale, par l’assassinat en Bosnie musulmane et chrétienne de l’héritier du pouvoir autrichien et de sa femme, comtesse tchèque, par les coups de feu du juif de Serbie Prinzip, diffusent deux informations fausses:
 

1. Que d’abord le Kosovo actuel serait une province historique de la Serbie, le cœur de son histoire, et que reconquise sur les musulmans turco- albanais, elle présentait un taux de population de 52% entre les deux guerres, et que par le jeu des naissances d’une population envahissante, à savoir  la démographie, ils seraient devenus minoritaires dans leur propre pays.

 

2. Qu’ensuite l’actuelle reconnaissance du Kosovo irait à l’encontre du droit international et servirait de base à l’OTAN et aux Etats-Unis, dont les Serbes seraient la victime.
 

Ces deux propositions sont fausses. Tout d’abord, la fameuse bataille qui vit la défaite des Serbes, au champs des Merles, dans l’actuel Kosovo, fut une bataille entre les Ottomans comprenant des troupes serbes , dont des chefs de guerre convertis à l’Islam, et d’autres Serbes et Albanais aussi demeurés chrétiens luttant contre leurs compatriotes. Le pays était déjà peuplé, comme il l’est depuis l’antiquité par ceux que l’on nomme les Illyriens, ancêtres des Albanais ou Sqiptëri "fils des aigles" dont le drapeau bicéphale, aux deux têtes d’aigle est l’ancien insigne  des Parthes iraniens adopté jadis par  Rome puis par toute l’ Europe, avec leur langue albanaise indo-européenne. C’est un mythe historique de propagande qui a représenté le cœur de la Serbie et la présence de monastères serbes (en réalité Bulgares)   comme une résistance à l’Islam "envahisseur", alors que monastères et autres églises existèrent et ont continué d’exister sous la domination ottomane qui a triomphé en Albanie, non pas par invasion seulement, mais par la recherche d’un lien de pacification entre différents groupes ethniques.

De nombreux ministres d’origine et serbe aussi et bosniaque et albanais ont été appelés au pouvoir à Constantinople. Et à cet égard l’Empire ottoman fut constamment dirigé par des européens musulmans ou chrétiens, car il y eut des vizirs chrétiens. Il y eut des  chrétiens et aussi  des Juifs dans ces gouvernements,  qui ont porté le Kémalisme au pouvoir après avoir formé avec les Arméniens le gros du «parti des Jeunes Turcs». Imaginez un parti de jeunes turcs, où les turcs sont eux-mêmes minoritaires ! Qui peut le nier ? Et quand les Turcs se ressaisissent, ils sont des fanatiques. «Et c’est ainsi qu’on écrit l’histoire» a bien dit Voltaire!

 

Deux Juifs, deux bourreaux...



Le juif Broz Tito (ici à gauche sur la photo, avec son ami juif Mosha Pijade) le future président juif communiste de la Yogoslavie, de son vrai nom Walter, un juif d´Ukraine. Le nom de "Broz" (croate) était celui d´un catholique croate assassiné par les juifs communistes. Comme les juifs ont l´habitude de faire pour mieux s´infiltrer, "Tito" a, plus tard, usurpé ce nom, "Broz" -  pour mieu se camoufler en "Croate"! Le nom de "Tito" est constitué d´initiales "codées" signifiant l´appartenance à une organisation terroriste (d´où la lettre "T ") internationale. Dans son prétendu village natal de "Kumrovec" - en Croatie - personne ne le reconnaissait. D´ailleurs ni les Croates, ni les Serbes ne le considèrent comme un des leurs! Et Staline ne l’appelait que du nom de Walter! Ce président maréchal juif "Broz Tito" faisait semblant d´avoir des "bonnes relations avec Nasser et le monde musulman alors qu´il écrasait sauvagement les musulmans chez lui. Il était aussi l´ami intime du juif Nahum Goldmann, président - en même temps - des deux grandes Organisations maffieuses juives mondiales qui ont organisé l´occupation  de la Palestine: le Congrès juif Mondial (de 1953 à 1978) et l´ Organisation sioniste mondiale (de 1956 à 1968).

Ce juif, Moise ou Mosha Pijade (à droite sur la photo) - né en 1890 à Belgrade et mort à Paris en 1957 - fut président de la république yougoslave de Serbie en 1945, puis président du parlement yougoslave jusqu’en 1969. Il porte sur la conscience des centaines de milliers de morts de la répression de Tito, dont de milliers d’Albanais!
 


La prétendue majorité ancienne de Serbes en Albanie du Nord (Le Kosovo) est le fruit momentané d’une immigration récente, à supposer que le chiffre de 52% soit exact, alors qu’il est inexact. Reportons nous, en effet, à la fin du XIXème siècle, quand la Palestine et la Syrie-Liban formaient une seule nation, avec Damas pour capitale, c’est-à-dire avant que ne soit brisée la communauté ottomane dont l’Imam Khomeiny a dit tout le bien: les statistiques du pays de Kosovo étaient les suivantes, selon une enquête allemande: «Pristina: ville du willayet turc de Kosovo, à la lisière nord du Champ des merles et sur la  ligne de chemin de fer Usküp-Mitrovica, (à 7 kilomètres de la gare), dans une région féconde, a 11.000 habitants, la plupart slaves et albanais  musulmans,19 mosquées et une église orthodoxe grecque», (dictionnaire allemand Brockhaus, Berlin et Vienne,1898, article Pristina). Les Slaves musulmans sont les Bosniaques. Où sont les Serbes? Comme les Français en Algérie avant 1830 ou les Sionistes de Palestine de cette même époque: presque rien!
 

Selon l´édition de 1933, du même Brockhaus, au tome 15, cette même ville de Pristina, sous domination du Royaume de Yougoslavie, compte (d´après un recensement de 1931) 16.948 habitants, la plupart musulmans albanais. Il est donc impossible de recevoir le chiffre allégué de 52% d’occupants serbes - entre les deux guerres mondiales avec une telle population albanaise et musulmane dans la capitale Pristina!

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