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Le harem juif de Sarkozy




 Au tribunal à Paris
Le Yahvé juif juge le professeur
Fran
çais Robert Faurisson
  11 juillet 2006 

Mal leur en a pris. Il ne fallait pas chercher querelle au professeur Faurisson. C’est ce qu’ont appris à leurs dépens, d’abord, le substitut du procureur de la République, Anne de Fontette, initiateur des poursuites, puis, les trois parties civiles (LICRA, MRAP, Ligue des droits de l’homme) et, enfin, le nouveau président de la XVIIe chambre, Nicolas Bonnal.

 

Science et détermination
du professeur Faurisson

Pendant quatre heures un quart, ce mardi 11 juillet 2006, dans une XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris surchauffée par la canicule, un peu plus de cent révisionnistes venus de France, de Grande-Bretagne, de Suède, de Suisse, d’Italie, d’Iran et d’autres pays encore pour soutenir le professeur ont assisté à un combat qui a tourné à l’avantage de la défense. Agé de 77 ans mais doté d’une rude énergie, Robert Faurisson est un professeur d’université à la retraite qui a enseigné à la Sorbonne et à Lyon. De style « British » (il est sujet britannique et citoyen français), il semble déterminé. Sa mémoire fera dire à l’avocat de la LICRA : « Celui-là, avec sa mémoire nourrie par la haine, on ne peut pas espérer qu’il finira Alzheimer ».

C’est sur un ton sarcastique que le président s’avise d’entamer l’interrogatoire du professeur mais l’intéressé le prévient qu’il n’admettra pas qu’on continue de lui parler ainsi. Et le ton change. Puis, à trois reprises, le magistrat se fait reprendre dans sa lecture d’un document. Ses trois erreurs, veut bien noter le professeur, proviennent de ce que le magistrat s’est fié à une copie fautive (le texte de l’assignation) alors qu’il aurait dû se reporter au texte original d’un document de base : le procès-verbal d’un brigadier-chef enquêteur.

Lorsque le professeur se met à exposer ses moyens de défense et à développer l’argumentation révisionniste, le président semble prendre conscience de sa méprise : il a affaire à forte partie et les arguments révisionnistes se révèlent décidément beaucoup plus solides qu’il ne semble l’avoir imaginé.

A maintes reprises, on verra le président, accablé, s’enfouir le visage dans les mains. « Séance de dépucelage d’un magistrat ! », conclura un révisionniste. La loi nous interdit de reprendre ici les arguments, toujours appuyés de références, de l’universitaire.

On se contentera de rappeler que ce dernier a tenu à préciser qu’il n’a pas l’ambition de rechercher « la Vérité », mais qu’il aspire seulement à l’exactitude. Selon ses explications, il a d’abord mené, sur place, au Struthof, à Auschwitz, à Treblinka et en bien d’autres lieux, une enquête de police technique ; puis, par l’intermédiaire de chimistes travaillant en laboratoire, il a conduit une enquête de police scientifique. A l’exemple du juge d’instruction, il s’est efforcé d’instruire à charge et à décharge. Il a passé au crible un nombre considérable de témoignages.

Dans l’étude des documents, il n’a fait que suivre la méthode historique la plus classique. Il a mis en pratique une discipline qu’il avait autrefois enseignée à l’université de Lyon et qui avait reçu la dénomination officielle de « Critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Un révisionniste, précise-t-il, loin d’être un « négateur » ou un « négationniste », est un chercheur qui, au terme de ses enquêtes, peut être conduit à affirmer que telle « Vérité » est contestable d’un point de vue scientifique.

Aussi le droit à la recherche historique ne saurait-il normalement se voir imposer d’avance soit des limites, soit une conclusion. Le chercheur n’a pas à se laisser bâillonner tout comme le magistrat n’a pas à se laisser ligoter par une loi de rencontre telle que la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990. Jusqu’à présent d’ailleurs, pour un seul et même délit, qu’il a obstinément répété depuis un quart de siècle, dans les mêmes formes et dans des conditions identiques, le professeur s’est vu juger de toutes les façons possibles.

Il a souvent été condamné mais il a parfois été relaxé et il est même arrivé que, dans tel procès, une cour d’appel rende un hommage appuyé à la qualité de son travail au point de prononcer : « La valeur des conclusions défendues par M. Faurisson [sur « le problème des chambres à gaz »] relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public ». Si, pendant ces dernières années, ses publications n’ont plus fait l’objet de poursuites, c’est que la Loi est fluctuante, que la jurisprudence est à retournements et que les magistrats français sont avant tout des hommes et des femmes, qui, en général, entendent servir les lois mais non point s’y asservir.

 

A l’origine de la prévention,
une enquête bâclée

Robert Faurisson est prévenu d’avoir accordé en 2005 un entretien téléphonique de contenu révisionniste à la station de radio-télévision iranienne Sahar 1. L’accusation (en langage des tribunaux correctionnels, la « prévention ») fait valoir qu’ayant été transmise par satellite l’émission a pu être captée en France, mais rien ne prouve que tel a été le cas. Cette même accusation présente une « retranscription des propos de M. Faurisson sur la cassette remise par le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel] ».

M. Faurisson admet sans difficulté que les propos enregistrés correspondent à sa pensée mais, vu l’abondance des entretiens qu’il a accordés aux stations ou aux agences étrangères, surtout depuis son séjour en Iran, en novembre 2000, à l’invitation du gouvernement iranien, il se déclare incapable de préciser la date et le lieu de cet entretien-là. Et il s’étonne de ce que l’accusation puisse affirmer, sans enquête sur ces points, que l’entretien se serait déroulé le 3 février 2005 (jour, en fait, de la diffusion) et que, selon une obscure formulation, cet entretien aurait eu lieu « à Paris […], en tout cas sur le territoire national ».

De son côté, l’accusation a tellement bâclé sa propre enquête sur le sujet qu’elle ne peut pas dire d’où émane la cassette, une cassette qui, au surplus, peut avoir fait l’objet de manipulations puisque, amputée du début et de la fin des déclarations du professeur, elle ne peut montrer dans quel contexte exact les propos ont été tenus. [Le CSA étant apparemment dépourvu des formidables moyens techniques indispensables à l’enregistrement, jour et nuit, de multiples stations du monde arabo-musulman, il faut supposer que le travail d’écoute a été le fait, en réalité, d’un service de renseignements tel, par exemple, que le fameux MEMRI, appendice des services de renseignements militaires israéliens, spécialisé dans la chasse au cyber-révisionnisme].

Faute de preuves, on ne peut, par conséquent, savoir si le professeur s’est exprimé à partir de la France ou d’un pays étranger. Quant aux portions manquantes de sa déclaration, peut-être contenaient-elles un passage où le professeur, comme c’est son habitude, a prévenu son interlocuteur que de tels propos ne devaient pas être diffusés en France. Bref, il n’existe aucune preuve d’une intention délictuelle. Enfin, en épelant certains noms propres, souligne Me Eric Delcroix, avocat du prévenu, M. Faurisson croyait manifestement que ses paroles allaient être traduites en persan, pour un public iranien.

 

Les émois et les insultes des parties civiles
devant la démonstration du professeur

En dépit des tentatives d’obstruction et d’une bruyante intervention des parties civiles demandant au président d’empêcher « la diffamation des martyrs », le professeur énumère, à la stupéfaction générale, les graves concessions de fond faites aux révisionnistes au cours d’un demi-siècle par les représentants de la thèse officielle du « génocide » des juifs. Il évoque la déconfiture de Raul Hilberg, en 1985, au premier procès Zundel de Toronto.

Le Number One des historiens de « la destruction des juifs d’Europe » y avait été contraint d’admettre, sous serment, qu’il n’existait en fin de compte aucun document prouvant une politique d’extermination physique des juifs. Sommé d’expliquer comment une telle politique avait alors pu se concevoir, s’ordonner et s’exécuter, il avait déclaré que tout cela s’était passé « au sein de la vaste bureaucratie » allemande grâce à une « incroyable rencontre des esprits » et par la voie d’une « communication télépathique consensuelle » !

Robert Faurisson évoque également la déroute de Jean-Claude Pressac, le 9 mai 1995, précisément à la XVIIe chambre. Quelques jours après cette mémorable audience, Jean-Claude Pressac, avait, de sa propre initiative, signé une sorte d’acte de capitulation, qui allait nous être révélé cinq ans plus tard par une jeune universitaire,Valérie Igounet, à la toute fin de son Histoire du négationnisme en France (Seuil, 2000, p. 651-652).

Pour celui qui avait été, pendant des années, le miraculeux sauveur et le protégé du couple Klarsfeld, le dossier de l’histoire officielle des camps de concentration était désormais « pourri » et n’était plus bon que « pour les poubelles de l’histoire ».

Avocat au physique avantageux et représentant la LICRA, Me Charrière Bournazel en explose de colère. Avec ses confrères, il demande que le président retire la parole au professeur. Quinze ans auparavant, face à une exigence identique, le président Grellier avait qualifié la situation de « surréaliste » et avait fait remarquer aux censeurs que, si Faurisson comparaissait devant son tribunal, c’était bien à cause d’eux.

 Le président Bonnal ordonnant la reprise normale de l’audition du prévenu, le professeur poursuit son exposé. Il accumule les preuves, les références, les indications de sources et les précisions de toutes sortes. Il prédit que les parties adverses, faute de pouvoir lui opposer arguments et preuves, chercheront refuge dans l’invective.

Et c’est ce qui se produit. Sur le compte du professeur ou sur ses écrits, on n’entend alors, du côté des parties civiles, que les mots de « puant », de « nauséabond », de « faussaire », de « mensonge », de « crime », de « mauvaise foi dépassée », de « boue » et voici que, pour finir, Me Charrière Bournazel, adoptant une posture avantageuse, se proclame « éboueur sacré ».

Dix fois répété, on aura entendu le mot d’« antisémite » mais sans que soit produit le moindre indice de l’antisémitisme supposé du prévenu. Plus tard, Me Delcroix observera que, de nos jours, l’accusation d’antisémitisme se lance comme autrefois se proférait l’accusation d’antichristianisme : « On la connaît, Galilée, votre motivation cachée : vous cherchez à déconsidérer la Sainte Ecriture ! »

 

Le substitut Anne de Fontette en
appelle à la protection de Yahvé !

Anne de Fontette mettra le comble aux agressions verbales des parties civiles. Elle fait le procès de Faurisson et de l’Iran. Pour couronner le tout, la péroraison de son réquisitoire sera … une oraison juive.

Annonçant qu’elle va donner lecture d’un texte dont elle nous confie qu’elle aurait aimé être l’auteur, elle lit une invocation à « Yahvé » (sic), protecteur de « son peuple élu » (sic) pour qu’il protège ledit peuple des « lèvres fausses » (sic) ( donc des « lèvres fausses » de Faurisson).

On a bien lu. Ces paroles ont été prononcées par un substitut du procureur de la République française et dans le prétoire d’un Etat laïc. On voit par là que, si, depuis longtemps, le crucifix a été retiré de nos prétoires, il vient d’être remplacé, en ce jour, à Paris, par l’évocation de Yahvé, dont la colère et la vengeance sont appelées à  s’exercer sur la tête de Robert Faurisson, ce qui peut s’interpréter comme un appel à la violence ou au meurtre.

Ce même jour, le peuple français tout entier vient d’être remplacé par le seul « peuple élu ». Le président Bonnal ne pipe mot. Imagine-t-on sa réaction si un représentant du ministère public avait lu une invocation soit à Allah, soit à Jésus (qui, selon le Talmud, est, on le sait, condamné à bouillir dans des excréments jusqu’à la fin des temps) ?

Madame le substitut déclare enfin que, Faurisson étant un multirécidiviste, il convient de « passer au cran supérieur » et de le condamner à une peine de prison ferme, « peut-être assortie du sursis ». Elle ignore que son prédécesseur, François Cordier, a, le 9 mai 1995, requis trois mois de prison ferme. Quant aux diverses parties civiles, elles réclament, selon le rituel, leurs livres de chair sous la forme d’espèces sonnantes et trébuchantes.

 

Nicolas Bonnal a été « formé » par le
CRIF et le Centre Simon-Wiesenthal !

Mais pourquoi le président Bonnal s’est-il tu devant l’évocation intempestive de Yahvé et cet appel à la violence ou au meurtre ? Est-ce parce qu’il s’est lui-même gravement compromis avec deux entités proches de la droite israélienne : le CRIF et le Centre Simon-Wiesenthal ?

Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) est présidé par le banquier Roger Cukierman, qui a autrefois exercé de hautes responsabilités au sein de la banque privée Edmond de Rothschild.

Or, dans un communiqué en date du 5 juillet 2006, le CRIF vient juste de signaler qu’il assure une « formation » des magistrats européens et, au nombre de ces magistrats, il cite nommément, en tout premier lieu, le président Nicolas Bonnal, lequel a participé à un stage dirigé par Marc Knobel, attaché de recherches au Centre Simon-Wiesenthal de France !

En second lieu, le CRIF a fièrement nommé un autre stagiaire : François Cordier ! Robert Faurisson se trouverait-il dans une chambre rabbinique, qui va le juger more Judaico ?

 

Le coup de tonnerre 
de Me Eric Delcroix

Une voix formidable se fait soudain entendre : celle de Me Eric Delcroix. Foin de tout micro. Nous n’en sommes plus aux plaidoiries de nos trois émules de « Maître Bafouillet » aussi empruntés que le célèbre avocat du Sapeur Camember, qui craignait de « faire rougir les cheveux blancs du président ».

Avec Eric Delcroix on est dans l’éloquence de la grande tradition française et la démonstration est charpentée. L’avocat du professeur va au fond de l’affaire : il dissèque cet « article 24 bis », cette « atroce loi Gayssot » comme l’a qualifiée Me Yves Baudelot, avocat du Monde.

Il en démontre le caractère aberrant. Puis, allant au fond du fond, il montre l’ignominie juridique de ce procès de Nuremberg qui est à la base de l’article 24 bis. Il rappelle aussi que, jeune avocat, il s’est autrefois rendu en Union soviétique pour y participer à la défense de dissidents.

Aujourd’hui, c’est contre une nouvelle tyrannie qu’il poursuit sa tâche de défenseur des libertés publiques. Pendant des années, il a combattu pour obtenir la non-application de l’article 14 de la loi sur la presse qui permettait au ministre de l’Intérieur d’interdire certains ouvrages imprimés à l’étranger. Cette non-application a fini par être obtenue dans les faits.

 Puis, elle a été approuvée par les cours administratives de Paris. Enfin, le législateur a récemment abrogé cet article 14. Me Eric Delcroix déclare : « Je me promets d’avoir la peau de l’article 24bis comme j’ai eu la peau de l’article 14. »

 

La parole, en dernier,
au professeur Faurisson

Malgré des entraves de toutes sortes, le professeur a pu parler une heure. Il va encore parler une demi-heure. Il énumère les principales erreurs des parties civiles et, surtout, celles du substitut. Il retient ses coups car l’adversaire est sur le flanc, manifestement épuisé et désemparé.

On n’accable pas le vaincu du jour. Mais on le prévient : toute condamnation ou toute nouvelle prévention rallumerait les hostilités. Dans ces dernières années, avertis par l’expérience, les magistrats instructeurs et les procureurs s’étaient abstenus de lui chercher noise.

De nouveaux magistrats, inexpérimentés, se sont crus plus malins que leurs prédécesseurs. Il leur en a cuit en cette journée du 11 juillet 2006. Il pourrait leur en cuire encore plus lors d’une prochaine rencontre sur le terrain judiciaire.

Le jugement est mis en délibéré au 3 octobre 2006.

NB : Contrairement à leurs habitudes, les troupes de choc juives ne sont pas venues et n’ont donc frappé personne. L’un des prédécesseurs du juge Bonnal, Jean-Yves Monfort, manifestait, lui, une grande complaisance pour la violence physique du Bétar, du Tagar et de la Ligue de défense juive. Le 15 janvier 2005, à 8h30, sur France-Inter, il confiait à Elisabeth Lévy qu’il était « effrayé » par le nombre des supporters révisionnistes ; il regrettait de ne pas voir les « citoyens  descendre dans la rue » afin d’y exprimer leur « indignation » et pour apporter ainsi leur soutien à des juges qu’il décrivait comme totalement isolés dans leur combat contre le « négationnisme ». Reconnaissant que son langage pouvait surprendre de la part d’un magistrat, il en appelait textuellement au « désordre » !
 


Le 3 octobre 2006, le tribunal de la XVIIe chambre correctionnelle de Paris a
rendu son jugement dans l'affaire de l'interview qu'on me reprochait d'avoir
accordée à un journaliste de Sahar 1 (station de radio-télévision
iranienne). L'audience avait eu lieu le 11 juillet 2006.


Je suis condamné à 3 mois de prison avec sursis, à 7 500 euros d'amende. Je
devrai en outre verser 1 euro de dommages-intérêts à chacune des trois
associations venues plaider contre moi ainsi que 1 500 euros à chacune
d'entre elles pour frais d'avocat.

J'interjetterai appel et je vous invite à venir nombreux à l'audience d'appel,
en 2007. J'y serai encore plus ferme et encore plus net qu'en première instance.

Les magistrats de Paris sont décidément à la gêne avec ces procès pour délit
de révisionnisme.
 
Pas moi. Ni Me Eric Delcroix, mon avocat, que je remercie de sa prestation
et que je félicite pour sa bravoure.

Robert Faurisson


Robert Faurisson commente sa condamnation
Tue, 03 Oct 2006

Parmi les divers communiqués, voici celui de l'Agence
France-Presse signé "ben/mck/bg" accompagné [entre crochets] des
rectifications du professeur Faurisson et suivi d'un commentaire:

Justice-histoire-négationnisme,LEAD
Le négationniste [non : Le révisionniste] Robert Faurisson condamné à trois
mois avec sursis



" PARIS, 3 oct 2006 (AFP) - L'ex-professeur de littérature [non: je ne suis
pas ex-professeur mais professeur d'université à la retraite et ma
spécialité était la critique de textes et documents (littérature, histoire,
médias)] Robert Faurisson a été condamné mardi à trois mois de prison avec
sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour des propos niant [non:
contestant] la réalité de l'Holocauste diffusés sur une chaîne satellitaire
iranienne en février 2005.

M. Faurisson est également condamné à payer une amende de 7.500 euros.
M. Faurisson, 77 ans, a été reconnu coupable par la 17e chambre du
tribunal correctionnel de Paris de "complicité de contestation de
l'existence de crime contre l'humanité" pour avoir nié [non: contesté] la
réalité du génocide juif et l'existence des chambres à gaz sur la chaîne
satellitaire gouvernementale Sahar 1, le 3 février 2005.

"Il n'a jamais existé une seule chambre à gaz d'exécution chez les
Allemands, pas une seule (...). Par conséquent, ce que des millions de
touristes visitent à Auschwitz, c'est un mensonge, c'est une falsification,
c'est une tromperie pour touristes", avait notamment déclaré l'ex-professeur
de littérature [non: voyez ci-dessus] à l'Université de Lyon.

Le 11 juillet 2006, le ministère public [invoquant "Yahweh, Dieu protecteur de
son peuple élu"] avait requis de la prison assortie ou non de sursis. M.
Faurisson, qui à l'audience s'était livré à une diatribe [non: à une
défense] révisionniste en "maintenant" ses déclarations à la télévision
iranienne, encourait un an de prison et 45.000 euros d'amende.

La LICRA juive (Ligue juive internationale raciste),  le MRAP juif (Mouvement 
raciste juifs) et la Ligue des droits (uniquement) des juifs (LDH) étaient "partie
civile". M. Faurisson devra  leur verser un euro de dommages et intérêts
[et, à chacune de ces organisations, 1.500 euros pour leurs frais d'avocat].
ben/mck/bg
 
Le professeur Faurisson a déclaré:

"C'est dérisoire en comparaison de ce qu'on nous a infligé, durant ces
vingt-cinq dernières années, à ma femme, à mes enfants et à moi-même.

C'est encore plus dérisoire en comparaison de ce qu'on inflige à Zündel, à
Reynouard et à bien d'autres révisionnistes français ou étrangers."

 


AFP-MAIL : Justice-histoire-révisionnisme-réactions

Condamnation du révisionniste Robert Faurisson: Les organisations juives la
Licra et la LDH satisfaites !!

PARIS, 3 oct 2006 - La Licra Juive et la LDH juive se sont félicitées mardi
3 oct 2006 de la condamnation à trois mois de prison avec sursis du professeur
Robert Faurisson pour des propos contstant la réalité de l'Holocauste diffusés en
février 2005 sur une  chaîne satellitaire iranienne.
 
Ces organisations juives étaient partie civile.

Dans ce procès et M.Robert Faurisson, 77 ans, également condamné à une
amende de 7.500 euros, devra leur verser un euro de dommages et intérêts.
 l'Homme (LDH) Jean-Pierre Dubois.


La loi antirévisionniste française
Par:
Jessie Aitken
9 octobre 2006

La loi antirévisionniste française date du 13 juillet 1990. Elle est connue sous diverses appellations  : « loi Gayssot », « loi Fabius-Gayssot », « loi Faurisson », « lex Faurissonia » ou encore « article 24bis » (de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse). Elle prévoit une peine d’emprisonnement qui peut aller jusqu’à un an ainsi qu’une amende d’un maximum de 45 000 euros pour toute personne contestant publiquement l’existence d’un ou plusieurs « crimes contre l’humanité » tels que définis et condamnés essentiellement par le Tribunal militaire international de Nuremberg en 1945-1946. A la peine de prison et à l’amende peuvent s’ajouter le versement de dommages-intérêts au profit d’associations juives ou autres ainsi que de lourds frais de publication du jugement de condamnation dans les médias ; enfin, peut aussi être prononcée la confiscation du matériel de travail et des livres et documents saisis par la police.

 

Il est inexact de dire que cette loi interdit la contestation de la totalité du jugement de Nuremberg. Elle n’interdit que la contestation des crimes censément commis contre « l’humanité », c’est-à-dire, d’abord et avant tout, contre les juifs. Or la portion du texte du jugement de Nuremberg qui traite de ce sujet-là n’occupe que 2% de l’intégralité dudit jugement. On reste donc libre, du moins en principe, de contester publiquement les 98 autres pour cent de ce jugement. Ne sont, par conséquent, décrétés incontestables que les seuls crimes qui auraient été commis, avant tout, contre les juifs. Saluons là un étonnant privilège accordé au bénéfice exclusif du « peuple élu » de Dieu !

 

Ce sont les juifs de France qui, en mai 1986, ont été les premiers à réclamer l’instauration d’une telle loi. A l’époque, l’Etat d’Israël s’apprêtait à voter une loi antirévisionniste qui allait finalement être adoptée par la Knesset deux mois plus tard, en juillet 1986. Le promoteur de la loi antirévisionniste française a été le grand rabbin de France René-Samuel Sirat. C’est sous son égide qu’en mai 1986 ont réclamé une telle loi des universitaires juifs, tel Pierre Vidal-Naquet, et des propagandistes juifs, tels Serge Klarsfeld et Georges Wellers (Bulletin quotidien de l’Agence télégraphique juive, 2 juin 1986, p. 1 et 3).

 

 Ces juifs ont dû attendre quatre ans pour obtenir satisfaction. Un gouvernement de coalition socialo-communiste, sous la présidence de François Mitterrand, a enfin voté cette loi le 13 juillet 1990. Mais, bien avant l’instauration de ladite loi, le révisionnisme historique avait été légalement réprimé. Les motifs les plus divers étaient invoqués : apologie du crime, diffamation raciale, provocation à la haine raciale, publication d’ouvrages dangereux pour la jeunesse, dommage à autrui, etc. Par exemple, c’est pour « apologie de crime » que Maurice Bardèche a été mis en prison pour avoir publié en 1948 Nuremberg ou la Terre promise.

 

L’homme politique dont l’action a été déterminante pour la rédaction et pour le vote de la loi du 13 juillet 1990 est Laurent Fabius. Candidat possible, aujourd’hui, à la présidence de la République en 2007, L. Fabius est un juif, un millionnaire et un socialiste. En 1990, il était président de l’Assemblée nationale. Dans cette assemblée se trouvait un communiste assez fruste et inculte, Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports. Ce dernier voulait présenter, au nom du Parti communiste, une loi antiraciste visant Jean-Marie Le Pen, responsable du Front national. Mais le texte de sa proposition de loi était mal rédigé. C’est alors que L. Fabius a conclu un arrangement avec son collègue communiste. Au texte mal rédigé il a substitué un texte qu’avait préparé le Parti socialiste et qui visait à la fois Jean-Marie Le Pen pour « racisme » et le professeur Robert Faurisson pour « négation de l’extermination des juifs » et L. Fabius a accordé à J.-C. Gayssot le privilège de présenter sous son nom ce projet de loi devenu, pour le coup, à la fois antiraciste et antirévisionniste. L’affaire une fois conclue entre le juif L. Fabius et le communiste J.-C. Gayssot, il restait à défendre ce projet de loi devant l’Assemblée nationale et le Sénat. La tâche s’annonçait ardue. Nombre de juristes, d’universitaires et d’hommes politiques s’élevaient contre le principe d’une telle loi, jugée stalinienne, quand, soudain, un événement providentiel en a permis le vote par la majorité socialo-communiste. En effet, le 11 mai 1990, éclatait dans la presse du monde entier le scandale de tombes juives « profanées » dans un cimetière de Carpentras, petite ville du midi de la France. L. Fabius prenait alors la tête d’une tonitruante opération de propagande destinée à faire croire que l’antisémitisme ressurgissait en France, un antisémitisme nourri par le révisionnisme. Des dizaines de milliers de manifestants, brandissant des drapeaux israéliens, allaient défiler, notamment à Paris, où – pour la première fois depuis août 1944, à la libération de Paris – on a fait sonner le bourdon de la cathédrale Notre-Dame. L’intimidation a été si forte qu’il ne s’est pas trouvé un minimum de soixante députés et sénateurs pour oser saisir le Conseil constitutionnel et lui demander si cette loi était conforme ou non à la Constitution de la République française.

 

Mais, une fois adoptée, la loi antirévisionniste s’est révélée d’une application laborieuse. La première condamnation a été prononcée en avril 1991, à Paris, contre le professeur Faurisson et, dans ces quinze dernières années, il est probable que le total des autres condamnations définitives prononcées, soit contre le professeur, soit contre d’autres révisionnistes, s’est élevé à une vingtaine. Les peines financières ont été parfois très lourdes et, dans ces derniers temps, diverses peines de prison ferme ont été prononcées, mais jusqu’à présent personne n’a été effectivement incarcéré en France sur le seul fondement de la loi antirévisionniste du 13 juillet 1990.

 

Cette loi est de nature soviétique. Elle supprime surtout la liberté de recherche. Or cette liberté-là ne peut normalement se voir assigner de limite en matière d’histoire. L’histoire des hommes est faite de milliards d’événements sur lesquels chacun est, en principe, autorisé à se poser des questions et à proposer librement son interprétation. On se demande donc comment un point, et un seul, de l’histoire des hommes, parmi des milliards d’autres, peut être ainsi mis à part et interdit de vraie recherche. Car c’est interdire la recherche que de décréter d’avance le résultat auquel le chercheur doit parvenir. Il est stalinien de dire, par exemple, à un chercheur qui étudie « le problème des chambres à gaz nazies » : « 1) Vous devrez conclure de votre recherche que les chambres à gaz nazies ont réellement existé et fonctionné bien que nous ne possédions aucune expertise criminelle établissant l’existence d’une seule de ces armes de destruction massive ; 2) Vous devrez, en outre, conclure que ces abattoirs chimiques ont eu une existence réelle dans tel camp et une existence fictive dans tel autre camp ; 3) Vous devrez enfin conclure que le total des morts juives dans la Deuxième guerre mondiale reste invariablement de six millions comme l’ont décrété ex cathedra les juges de Nuremberg sans pouvoir s’appuyer sur aucune expertise criminelle *».

 

Il est stupéfiant qu’une loi de la République française déclare ainsi l’infaillibilité, en matière d’histoire, d’un simple tribunal, celui de Nuremberg. Ce tribunal se disait « militaire » alors qu’il ne l’était pas. Il se disait « international » alors qu’il n’était qu’interallié. Il n’était pas même un tribunal au sens propre du mot car, exclusivement constitué de vainqueurs jugeant exclusivement et à chaud leurs propres vaincus, il était juge et partie. Il jugeait souverainement sans possibilité d’appel. Il pratiquait la rétroactivité des lois. Il instituait la responsabilité collective. Il n’était « pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves » (article 19 de son Statut). Il n’exigeait pas que fût rapportée la preuve de « faits » qu’il considérait, sans donner ses raisons, comme « de notoriété publique » et il accordait automatiquement « valeur de preuve authentique » à tout rapport des commissions des crimes de guerre accusant les vaincus (article 21).

 

Si, en France, cette loi a été exigée par les juifs les plus influents, c’est parce que ces derniers ont été pris de panique en constatant que les historiens en place étaient incapables de répondre aux révisionnistes sur le plan de l’argumentation scientifique, technique et historique. Quand, en 1978-1979, le professeur Faurisson a clairement mis en évidence les impossibilités techniques des prétendues exécutions massives dans des chambres à gaz et quand il a lancé : « Expliquez-nous comment un tel meurtre de masse a été, pour vous, possible techniquement », on lui a piteusement répondu : « Il ne faut pas se demander comment un tel meurtre de masse a été possible techniquement ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979). Le même professeur a ainsi posé toute une série de questions d’une grande simplicité auxquelles on a été incapable de répondre. En outre, il a prouvé que des photographies et des documents invoqués par ses accusateurs avaient été soit dénaturés ou falsifiés, soit détournés de leur sens. On a répondu au professeur par des agressions physiques, par l’interdiction, en fait, d’enseigner et, surtout, par des procès. Mais ces procès n’ont pas vraiment pris la tournure espérée par les juifs. Bien sûr, le professeur Faurisson a été condamné, par exemple, pour « dommage à autrui » mais jamais, ainsi que le demandaient les juifs, pour « falsification de l’histoire ». Au contraire, le 26 avril 1983, la première chambre de la Cour d’appel de Paris l’a condamné en rendant toutefois un hommage appuyé à la qualité de son travail sur ce qu’elle a appelé « le problème des chambres à gaz ». Cette cour a conclu que, dans le travail du professeur sur ce sujet, il n’y avait aucune trace de légèreté, de négligence, d’ignorance délibérée ou de mensonge et qu’en conséquence tout le monde désormais devait avoir le droit d’affirmer que les chambres à gaz n’avaient pas existé ! Dans le langage des magistrats, cela donnait exactement : « La valeur des conclusions défendues par M. Faurisson [sur le problème des chambres à gaz] relève DONC de la seule appréciation des experts, des historiens et du public ». Dans cette période qui allait conduire au vote de la loi antirévisionniste, les juifs savaient aussi que le professeur avait été, sur le plan historique et scientifique, l’inspirateur et l’organisateur de la défense d’Ernst Zündel dans ses deux longs procès de Toronto, en 1985 et en 1988. Ces procès ont tourné à la confusion pour l’ensemble des tenants de la thèse du prétendu « Holocauste ». Le procès de 1985 a été une catastrophe particulière pour les juifs Raul Hilberg et Rudolf Vrba. Le premier pouvait être considéré comme l’historien Number One et le second comme le témoin Number One de la prétendue « destruction des juifs d’Europe ».

 

Les révisionnistes ont ainsi accumulé une longue série de victoires. Mais le grand public l’ignore. L’emprise des juifs sur les médias et leurs multiples procédés d’intimidation sont tels que le public a été largement tenu dans l’ignorance de ces victoires. Aujourd’hui encore, en dépit du développement généralisé d’Internet, cette ignorance persiste.

 

Aujourd’hui, la loi antirévisionniste française est encore en vigueur mais ceux qui s’imaginaient qu’elle serait un rempart contre les progrès du révisionnisme doivent déchanter. Du simple fait de son existence, cette loi est en quelque sorte devenue l’une des meilleures preuves que l’histoire officielle est impuissante à se défendre avec des arguments, des preuves et des documents dans un libre débat public.

 

Ce débat au grand jour, les révisionnistes n’ont cessé de le proposer et, quelle que doive être la violence de la répression qu’on exerce contre eux, ils ne cesseront de le réclamer. Les révisionnistes n’ont pas peur de la lumière ; au contraire, ils la recherchent.

 


* Les juges de Nuremberg ont écrit que ce chiffre de six millions venait d’Eichmann. Or, ils savaient qu’il s’agissait là d’une estimation prêtée par l’un des collaborateurs de l’accusation américaine, le SS Wilhelm Höttl, à son collègue Adolf Eichmann (qui avait disparu). En 1961, à Jérusalem, ce dernier opposera un démenti formel devant la justice israélienne et, en 1987, W. Höttl finira par dire qu’il ne fallait pas accorder d’importance à cette « estimation » car Eichmann … était ivre le jour où il avait tenu ce propos dès … septembre 1944 !