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 Mon Combat

ADOLF HITLER

 

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Coaception philosophique et organisation

 

L'Etat raciste, dont j'ai voulu donner un tableau d'ensemble, ne se trouve pas réalisé du seul fait que l'on connaît les conditions indispensables à son existence. Il ne suffit pas de savoir comment sera un Etat raciste ; il faut d'abord le créer. On ne peut pas s'attendre à ce que les partis actuels, qui avant tout tirent profit de l'Etat tel qu'il est, arrivent d'eux-mêmes à un changement radical et transforment spontanément leur attitude. D'autant que leurs dirigeants sont toujours des Juifs et encore des Juifs. L'évolution que nous sommes en train de subir, si elle n'était enrayée, nous mettrait un jour devant la prophétie panjuive : « Le Juif dévorera effectivement les peuples de la terre et deviendra leur seigneur. »

Ainsi, vis-à-vis de millions de « bourgeois » ou de « prolétaires p allemands, qui, pour la plupart, courent à leur perte par paresse et sottise, doublées de lâcheté, le Juif, pleinement conscient du but qu'il poursuit, ne rencontre aucune résistance sur sa route. Un parti dirigé par lui ne peut lutter pour rien d'autre que pour les intérêts juifs, et ces intérêts n'ont rien de commun avec les aspirations essentielles des peuples aryens.

Veut-on donc transposer l'Etat raciste du domaine idéal dans la réalité, il faut tout d'abord chercher, en dehors de toutes les puissances actuelles de la vie publique, une force neuve qui ait la volonté et les moyens de mener le combat pour un tel idéal. Car il s'agit bien ici d'un combat : notre première tâche n'est pas de créer une forme d'Etat raciste, mais de détruire l'Etat juif actuel. Comme l'histoire le montre bien souvent, la principale difficulté n'est pas d'instituer un nouvel état de choses, mais bien de lui faire

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la place libre. Préjugés et intérêts s'entremêlent en une phalange serrée et tentent d'empêcher, par tous les moyens, la victoire d'une idée qui leur est désagréable ou leur paraît menaçante.

Aussi le soldat de notre nouvel idéal doit-il, malgré tout son enthousiasme positif, mener d'abord une lutte négative pour se défaire de l'état actuel.

Une jeune et noble doctrine, aux principes neufs et d'une importance essentielle, devra, si désagréable que cela puisse être à chacun, manier d'abord sans ménagement l'arme de la critique.

Nous entendons aujourd'hui les soi-disant Racistes répéter à tout propos - et ceci prouve bien le peu de profondeur de leurs vues en matière historique - qu'ils refusent de se vouer à une critique négative, pour consacrer toute leur activité à un travail constructif ; balbutiement puéril et stupide, authentiquement « raciste » en un mot ; preuve enfin que l'histoire de leur propre époque n'a pas laissé la moindre trace dans ces têtes-là. Le marxisme aussi avait un but, et lui aussi connaît un travail constructif (s'il ne s'agit ici que d'instaurer le despotisme de la juiverie internationale et de la finance cosmopolite !), mais il n'en a pas moins commencé par la critique durant soixante-dix ans ; critique destructive et dissolvante, et critique encore et toujours, jusqu'à ce que cet acide corrosif ait rongé le vieil Etat et l'ait fait tout mûr pour l'écroulement. Alors seulement a commencé la prétendue « construction ». C'était évident, juste et logique. Un état de choses existant ne peut s'effacer simplement devant les prophètes et les avocats d'un état futur. On ne peut admettre que les partisans du premier, ou même ceux qui lui portent simplement quelque intérêt, seront tout à fait convertis par la seule constatation d'une nécessité et gagnés ainsi à l'idée d'un régime nouveau. Trop souvent, au contraire, les deux régimes continueront à exister simultanément et la prétendue doctrine philosophique s'enfermera à jamais dans le cadre étroit d'un parti. Car ure doctrine n'est pas tolérante ; elle ne peut être « un parti parmi les autres » ; elle exige impérieusement la reconnaissance exclusive et totale de ses conceptions, qui doivent transformer toute la vie publique. Elle ne peut tolérer près d'elle aucun vestige de l'ancien régime.

C'est la même chose pour les religions.

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Le christianisme non plus n'a pas pu se contenter d'élever ses propres autels, il lui fallait procéder à la destruction des autels païens. Seule, cette intolérance fanatique devait créer la foi apodictique ; elle en était une condition première absolue.

On peut objecter, à juste titre, que ces deux précédents historiques sont spécifiquement juifs - et même que ce genre d'intolérance et de fanatisme sont foncièrement juifs. Ceci peut être mille fois vrai et on peut aussi le déplorer profondément ; on peut constater, avec une inquiétude qui n'est que trop justifiée, que l'apparition de cette doctrine dans l'histoire de l'humanité y introduisait quelque chose que l'on ne connaissait pas encore ; mais cela ne sert de rien et il s'agit maintenant d'un état de fait. Les hommes qui veulent sortir notre peuple allemand de sa situation actuelle, n'ont pas à se casser la tête pour imaginer combien ce serait beau si telle ou telle chose n'existait pas ; ils doivent rechercher et déterminer comment on peut supprimer ce qui en fait est donné. Mais une doctrine pleine de la plus infernale intolérance ne sera brisée que par la doctrine qui lui opposera le même esprit, qui luttera avec la même âpre volonté et qui, par surcroît, portera en elle-même une pensée nouvelle pure et absolument conforme à la vérité.

Chacun peut aujourd'hui constater à regret que, dans le monde antique, beaucoup plus libre que le nôtre, le christianisme a introduit avec lui la première terreur spirituelle ; mais il ne peut rien au fait que, depuis cette époque, le monde vit sous le signe et sous la domination de cette contrainte. Et on ne brise la contrainte que par la contrainte, la terreur par la terreur. C'est alors seulement que l'on peut instituer un nouveau régime. Les partis politiques sont enclins à des compromissions ; les doctrines philosophiques, jamais. Les partis politiques composent même avec leurs adversaires, les doctrines philosophiques se proclament infaillibles. Les partis politiques, eux aussi, ont presque toujours, à l'origine, l'intention d'arriver à une domination despotique et exclusive ; ils marquent presque toujours une certaine inclination vers telle ou telle doctrine philosophique. Mais déjà l'étroitesse de leur programme leur enlève l'héroïsme qu'exige la défense d'une véritable doctrine philosophique. Leur conciliant vouloir groupe autour d'eux les esprits petits et faibles, avec qui l'on ne saurait mener une croisade. Et ils

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en demeurent ainsi le plus souvent confinés de bonne heure dans leur pitoyable petitesse. Abandonnant la lutte pour un système, ils s'efforcent alors de gagner le plus promptement possible, grâce à une soi-disant « collaboration positive », une petite place au râtelier des institutions existantes et d'y rester le plus longtemps possible. Ils bornent là leurs efforts. Et si jamais ils sont écartés de la mangeoire par un concurrent d'allures un peu brutales, alors ils n'ont plus qu'une seule idée : par force ou par ruse, se remettre au premier rang des « moi aussi j'ai faim », pour pouvoir de nouveau, même au prix de leurs plus sacrées convictions, participer à cette manne précieuse. Chacals de la politique !

Une doctrine philosophique ne saurait être prête à composer avec une autre ; elle ne saurait non plus accepter de collaborer à un état de fait qu'elle condamne ; au contraire, elle sent l'obligation de combattre ce régime et tout le monde moral adverse, en un mot de préparer leur ruine.

Ce combat purement destructif - dont tout le danger est aussitôt senti par les autres et qui se heurte à un front uni de résistance - tout comme le combat positif mené pour consacrer le succès de la nouvelle conception idéale du monde, exige des combattants résolus. Ainsi donc une doctrine ne fera triompher ses idées que si elle groupe sous sa bannière les éléments les plus courageux et actifs de son époque et de son peuple, en une organisation puissante de combat. Il faut en outre que, tenant compte de ces éléments, elle choisisse, dans l'ensemble de sa philosophie, un certain nombre d'idées, et qu'elle leur donne la forme précise et lapidaire, pouvant servir d'article de foi à un nouveau groupement d'hommes. Tandis que le programme d'un simple parti politique n'est qu'une recette pour l'issue favorable des prochaines élections, le programme d'une doctrine philosophique a la valeur d'une déclaration de guerre contre l'ordre établi, contre un état de choses existant, contre une conception pratique de l'existence.

Il n'est d'ailleurs pas nécessaire que chacun de ceux qui combattent pour la doctrine soit complètement mis au courant ni qu'il connaisse exactement chacune des pensées du chef du mouvement. L'essentiel est qu'il soit clairement instruit de quelques principes fondamentaux, peu nombreux, mais très importants. Dès lors, il sera à tout jamais pénétré de ces principes, convaincu aussi de la nécessité de

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la victoire de son parti et de sa doctrine. Le soldat non plus n'est pas immiscé dans les plans des grands chefs. De même qu'il vaut mieux le former à une discipline rigide, à la conviction que sa cause est juste et doit triompher et qu'il doit s'y vouer tout entier, de même doit-il en être de chaque partisan d'un mouvement de grande envergure, appelé au plus grand avenir, soutenu par la volonté la plus ferme.

Que pourrait-on faire d'une armée dont tous les soldats seraient des généraux, en eussent-ils les dons et les capacités ? De même, de quelle utilité serait, pour la défense d'une doctrine, un parti qui ne serait qu'un réceptacle de gens « éminents ». Non, il faut aussi le simple soldat, sans quoi on ne peut obtenir une discipline intérieure.

De par sa nature même, une organisation ne peut subsister qu'avec un haut commandement intelligent, servi par une masse que guide plutôt le sentiment. L1ne compagnie de deux cents hommes intelligents autant que capables deviendrait, à la longue, plus difficile à mener que si elle contenait cent quatre-vingt-dix hommes moins bien doués et dix autres ayant une formation supérieure.

La Social-Démocratie a tiré de ce fait le plus grand profit. Elle a étendu sa domination sur les innombrables représentants des couches populaires, à peine libérés de l'armée et qui y avaient été dressés à la discipline ; elle leur a imposé une discipline du parti aussi rigide que la première. Là aussi, l'organisation comporte des officiers et des soldats. En quittant le service militaire, l'ouvrier allemand devenait le soldat, l'intellectuel juif devenait l'officier; les employés des syndicats formaient à peu près l'équivalent des sous-officiers. Ce qui faisait toujours hocher la tête à votre bourgeoisie c'est-à-dire le fait que seules les masses dites ignorantes adhèrent su marxisme - était, en réalité, la condition première du succès marxiste. Tandis que les partis bourgeois, dans leur uniforme intellectualité, constituaient une masse indisciplinée et incapable d'agir, le marxisme constituait, avec un matériel humain moins intelligent, une armée de militants qui obéissaient aussi aveuglément au dirigeant juif qû ils avaient obéi autrefois à leur officier allemand. La bourgeoisie allemande, qui ne s'est jamais préoccupée sérieusement des problèmes de psychologie, se jugeant bien au-dessus de ces choses-là, ne trouva pas nécessaire, cette fois non plus, de réfléchir assez longtemps pour reconnaître

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le sens profond et le danger intime de cette situation de fait. On croyait, au contraire, qu'un mouvement politique qui se recrute uniquement dans les milieux « intellectuels », possède par là même plus de valeur et qu'il a des prétentions mieux fondées, et de meilleures chances que la masse inculte, de parvenir au pouvoir. On n'avait jamais compris que la force d'un parti politique ne réside nullement dans l'intelligence et l'indépendance d'esprit de chacun de ses membres, mais bien plutôt dans l'obéissance et l'esprit de discipline avec lesquels ceux-ci suivent le commandement spirituel. Ce qui est décisif, ce sont les chefs eux-mêmes. Quand deux troupes s'affrontent, la victoire n'appartient pas à celle dont chaque soldat a reçu l'instruction stratégique la plus poussée, mais à celle qui possède le meilleur commandement et la troupe la mieux disciplinée, la plus aveuglément obéissante et la mieux entraînée.

Ceci est une notion fondamentale que nous ne devons jamais perdre de vue, lorsque nous examinerons la possibilité de transposer dans la réalité un système philosophique.

Si donc, pour mener nos conceptions à la victoire, nous devons les transformer en un parti de combat, il faut logiquement que le programme de ce dernier tienne compte du matériel humain dont on dispose. Autant les objectifs et les idées conductrices doivent être inébranlables, autant le programme de propagande doit être ajusté avec intelligence et avec une juste psychologie aux âmes de ceux sans l'aide desquels la plus belle des idées ne demeurera éternellement qu'une idée.

Si l'idée raciste, aujourd'hui obscure velléité, veut obtenir un brillant succès, il faut qu'elle tire de tout so.n système idéal un certain nombre de principes directeurs, do»t la forme et le fond puissent s'imposer à une grande masse d'hommes et à celle-là même qui est la seule garantie de succès pour le combat doctrinal de cette idée, j'ai nommé la classe ouvrière allemande.

C'est pourquoi le programme du nouveau parti fut condensé en quelques principes fondamentaux, vingt-cinq points en tout. Ils sont destinés à donner en premier lieu à l'homme du peuple une image grossière des aspirations du mouvement. Ils constituent, dans une certaine mesure, une profession de foi politique qui gagne des gens à la cause, et, qui, en outre, concrétant une obligation commune, unit et amalgame ensemble les nouveaux adhérents.

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En tout cela, nous ne devons jamais perdre de vue que le programme du parti, d'une absolue justesse dans ses objectifs, a dû tenir compte, dans sa rédaction, de certaines considérations psychologiquement importantes ; et l'on peut très bien se persuader, avec le temps, qu'un certain nombre des principes directeurs pourraient être énoncés différemment, rédigés sous une forme plus heureuse. Mais toute tentative de ce genre serait d'un effet désastreux. L'on abandonne ainsi à la discussion une chose qui doit demeurer tout à fait inébranlable ; or, dès qu'un point isolé se trouve séparé du dogme, la discussion n'aboutit pas simplement à un énoncé nouveau meilleur et surtout à un énoncé renforçant l'homogénéité du dogme, mais elle mène bien plutôt à d'interminables débats et à une universelle confusion. En pareil cas, il faut toujours considérer avec soin ce qui est préférable : une rédaction nouvelle, qui occasionne une dissociation à l'intérieur du mouvement, ou une forme qui, pour le moment, n'est peut-être pas la meilleure de toutes, mais qui constitue un organisme autonome, solide et d'une parfaite unité intérieure. Et tout examen démontrera que cette dernière solution est la seule à retenir. Car les modifications ne portant jamais que sur la forme extérieure à donner, il apparaîtra toujours de pareilles modifications possibles ou désirables. Mais le gros danger est que le caractère superficiel des hommes leur fasse voir la fâche essentielle du mouvement dans cette question de pure forme de la rédaction d'un programme. Dans ces conditions, la volonté et la force de combattre pour une idée s'effacent et l'activité qui devait se tourner vers le dehors s'use dans des querelles intérieures de programme. Pour une doctrine dont la justesse des grandes lignes n'est pas en cause, il est moins nuisible de conserver un énoncé - ne correspondrait-il pas tout à fait à la réalité - que de vouloir l'améliorer et de livrer ainsi à la discussion générale le dogme du parti, jusque-là aussi ferme que du granit. Ceci est particulièrement impossible tant que le parti combat encore pour assurer son triomphe. Car, comment vouloir emplir des hommes d'une aveugle confiance dans la justesse d'une doctrine, quand on propage le doute et l'incertitude par de continuelles modifications de sa structure extérieure.

On ne doit donc jamais chercher l'essentiel dans la forme extérieure, mais seulement dans le sens profond. Celui-ci

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est immuable ; et dans son intérêt même, on ne peut que souhaiter que le mouvement conserve la puissance nécessaire pour le faire triompher, en écartant toutes les causes d'hésitation ou de division.

Ici encore, il nous faut prendre des leçons de l'Eglise catholique. Bien que son édifice doctrinal, sur plus d'un point - et souvent d'ailleurs d'une manière surtout apparente - heurte la science exacte et l'observation, elle se refuse pourtant à sacrifier la plus petite syllabe des termes de sa doctrine. Elle a reconnu très justement que sa force de résistance ne réside pas dans un accord plus ou moins parfait avec les résultats scientifiques du moment, résultats d'ailleurs jamais définitifs, mais dans son attachement inébranlable à des dogmes établis une fois pour toutes, et qui seuls confèrent à l'ensemble le caractère d'une foi. Aussi se maintient-elle aujourd'hui plus fermement que jamais. On peut même prophétiser que dans la mesure où les phénomènes insaisissables défient et continueront à défier la poursuite des lois scientifiques sans cesse modifiées, elle sera de plus en plus le pôle de tranquillité vers lequel ira aveuglément l'attachement d'innombrables humains.

Quiconque souhaite donc réellement et sérieusement la victoire des idées racistes, doit se pénétrer de l'idée que ce triomphe exige d'abord nécessairement l'intervention d'un parti de combat ; ensuite, qu'un tel parti ne saurait subsister sans recevoir la base inébranlable, condition de toute sûreté et de toute solidité, que constitue son programme. Le parti n'a pas le droit de faire des concessions à l'esprit de l'époque pour la rédaction de ce programme; au contraire, une fois celle-ci arrêtée au mieux, il doit s'y tenir sinon à jamais, et en tous cas tant que la victoire n'a pas couronné ses efforts. Avant ce terme, toute tentative d'ouvrir des discussions sur l'opportunité de tel ou tel point du programme brisera l'unité du parti, et affaiblira l'esprit de lutte de tous ceux de ses partisans qui y auront été mêlés. Ceci ne veut point dire d'ailleurs qu'une telle « amélioration » une fois effectuée échapperait demain à un nouvel examen critique, et qu'elle ne devrait pas après-demain céder la place à une forme meilleure. Quiconque renverse ici les barrières édifiées ouvre une voie dont on voit bien le commencement, mais dont l'aboutissement se perd dans l'infini.

Le jeune parti national-socialiste ne devait pas perdre de

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vue la portée pratique de ces enseignements. Le parti ouvrier allemand national-socialiste a reçu avec son programme de vingt-cinq points une base qui doit demeurer immuable. Il n'appartient pas à ses membres actuels et futurs de les critiquer et de les changer ; ce sont eux qui leur tracent leur devoir. Sans quoi la prochaine génération aura le même droit de dissiper à nouveau ses forces dans un travail de pure forme à l'intérieur du parti, au lieu de lui amener la force nouvelle de nouveaux adhérents. Pour la majorité des partisans, l'essentiel du mouvement ne sera donc pas tant dans la lettre de nos principes directeurs que dans l'esprit dont nous pouvons les animer.

C'est à ces considérations que notre jeune mouvement dut autrefois son nom, et plus tard son programme; c'est sur elles que se base encore notre mode de propagande. Pour aider les idées racistes à triompher, il a fallu créer un parti populaire, parti ne comprenant pas seulement un état-major d'intellectuels, mais aussi des travailleurs manuels.

Toute tentative de donner corps aux théories racistes sans une pareille organisation de combat demeurerait vaine aujourd'hui comme par le passé, et comme dans un avenir quelconque. C'est pourquoi le mouvement a non seulement le droit, mais le devoir de se considérer comme le champion et le représentant des idées racistes. Autant les idées qui sont à la base du mouvement national-socialiste sont racistes, autant, de leur côté, les idées racistes appartiennent au national-socialisme. Et si ce dernier veut .1'emporter, il lui faut se rallier sans réserves et d'une manière exclusive à ce point de vue. Ici encore, il a non seulement le droit, mais le devoir de bien faire ressortir que toute tentative de représenter les idées racistes hors du national-socialisme doit avorter, et d'ailleurs, dans la plupart des cas, manque de sincérité.

Quand quelqu'un reproche aujourd'hui à notre mouvement d'avoir « pris à bail » l'idée raciste, il n'y a qu'une réponse à lui faire : 

Pas seulement pris à bail, mais rendu utilisable.

Car ce que l'on entendait auparavant par ce vocable n'était pas le moins du monde capable d'avoir quelque influence sur le destin de notre peuple. Il manquait à ces idées une forme claire et cohérente. Le plus souvent, il ne s'agissait que de notions isolées sans rapport entre elles, plus ou moins exactes - qui ri étaient pas sans se contredire

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parfois - en tous cas, sans la moindre liaison intime. Et celle-ci eût-elle existé, elle eût été trop faible pour fonder et construire dessus un parti.

Seul, le parti national-socialiste a mené à bien cette tâche.

*

Si aujourd'hui toutes les associations, tous les groupes, grands et petits - et, à mon avis, même de « grands partis » - revendiquent le mot « raciste », c'est la conséquence de l'action du parti national-socialiste. Sans son travail, il ne serait même pas venu à l'idée d'une de ces organisations de prononcer seulement le mot « raciste » ; ce vocable n'aurait rien représenté pour eux, et leurs dirigeants surtout n'auraient jamais eu le moindre rapport d'aucune sorte avec lui. Seule, l'action du N. S. D. A. P. a donné à ce mot une signification substantielle, et l'a mis dans la bouche de tout le monde. Avant tout le parti a montré, par le succès de sa propre propagande, la force de l'idée raciste, et l'appât du gain a poussé les autres à en vouloir autant, tout au moins en paroles.

De même que, jusqu'alors, ils avaient tout mis au service de leurs mesquines spéculations électorales, de même ces partis ne voient aujourd'hui dans le mot « raciste » qu'une formule vaine et creuse, avec laquelle ils tentent de neutraliser la force d'attraction qu'exerce sur leurs propres membres le parti national-socialiste. Car, seul, le souci de leur propre existence et leur inquiétude devant les succès grandissants de la doctrine de notre parti - dont ils pressentent aussi bien l'importance universelle que la dangereuse intransigeance leur mettent ce mot à la bouche : ils l'ignoraient il y a huit ans ; ils s'en gaussaient il y a sept ans ; il y a six ans, ils le combattaient ; l'année suivante, ce fut de la haine, et il y a trois ans, la persécution ; enfin, il y a deux ans, ils se l'annexaient, pour s'en servir comme de cri de guerre dans la lutte, de pair avec le reste de leur vocabulaire.

Et il convient aujourd'hui encore de faire remarquer que tous ces partis n'ont pas la moindre idée de ce qui fait besoin à notre peuple allemand. Il suffit de voir avec quelle légèreté leurs gueules prononcent ce mot de « raciste ».

Non moins dangereux, tous ces semble-racistes qui ne cessent de tourner, échafaudant des plans fantastiques, qui ne s appuient le plus souvent que sur une idée fixe, juste

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peut-être en elle-même, mais qui ne saurait, considérée toute seule, avoir la moindre valeur pour la formation d'une communauté de combat, et, en tous cas, pour en édifier une. Tous ces gens qui brassent un programme composé moitié de leurs propres pensées, moitié du fruit de leurs lectures, sont souvent plus dangereux que les ennemis déclarés de l'idée raciste. Ce sont, dans les conditions les plus favorables, des théoriciens stériles, mais souvent aussi de néfastes hâbleurs qui, avec leur barbe de fleuve, et en jouant les Teutons, s'imaginent masquer le vide de leur activité et de leur savoir.

Aussi est-il bon d'opposer à toutes ces tentatives impuissantes le souvenir de l'époque où le jeune mouvement national-socialiste entrait dans l'arène.

 

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