Le harem juif de Sarkozy




Le chamau ne voit pas sa propre bosse.
Il ne voit que celle des autres

C'est maintenant au tour de la presse britanique de voir sa propre "bosse" et de réclamer
 l'abrogation en Europe des lois lberticides juives et de la loi juive Gayssot en France.

Voici ce qu'on pouvait lire dans le quotidien britannique "The Guardian" du
19 octobre 2006

L'Europe doit détruire ses interdits juifs

par T.G.A
(Traduit par Marcel Charbonnier et révisé par Fausto Giudice)
 

Au lieu de criminaliser le déni de génocide arménien, il faudrait
décriminaliser le déni de l'Holocauste.

Combien magnifique est le coup que l'Assemblée nationale française vient
d'assener à la vérité, à la justice et à l'humanité!

La semaine dernière, elle a en effet adopté un projet de loi faisant un
crime de dénier que les Turcs auraient perpétré un génocide à l'encontre
des Arméniens, durant la Première guerre mondiale. Bravo! Chapeau bas!

Vive la France!

Mais souhaitons qu'on s'en tienne à ce début [sans suite], dans un brave
nouveau chapitre [allusion au "Brave New World" de Aldous Huxley, NdT] de
l'histoire européenne.
 
En effet, pourquoi le Parlement britannique ne ferait-il pas, désormais,
un crime du déni que ce sont les Russes qui ont assassiné les officiers
polonais à Katyn, en 1940?

Pourquoi le Parlement turc ne ferait-il pas désormais un crime du déni
que la France a eu recours à la torture contre les insurgés en Algérie?

Pourquoi le Parlement allemand n'adopterait-il pas, désormais, une loi
faisant un crime du déni du goulag soviétique?

Pourquoi le Parlement irlandais ne criminaliserait-il pas le déni des horreurs
perpétrées par l'Inquisition espagnole?

Pourquoi le Parlement espagnol n'édicterait-il pas une peine minimale de
dix années d'emprisonnement à l'encontre de quiconque affirmerait que
les Serbes n'ont jamais cherché à procéder à un génocide contre les
Albanais au Kossovo?

Le Parlement européen, pour faire bonne mesure, devrait immédiatement
inscrire dans la loi européenne un texte rendant obligatoire de qualifier de
génocide le traitement infligé par les colonialistes usa-méricains aux
Amérindiens.

Le seul regret est que nous ne puissions pas, dans l'Union européenne,
infliger la peine de mort à ceux qui commettraient ces crimes haineux.

Mais sans doute qu'avec le temps nous pourrons aussi remédier à cela?

Oh, Brave Nouvelle Europe!

Cela me dépasse: comment quelqu'un de sensé ­ à moins, bien sûr,
qu'il n'appartienne au lobby arménien en France ­ peut-il voir dans ce
projet de loi, qui a, de toute façon, absolument toutes les chances d'être
retoqué par le Sénat, une initiative progressiste et éclairée?

Quel droit le Parlement français a-t-il de prescrire par la loi la
terminologie historique idoine à caractériser ce qu'un autre pays a fait à
une troisième nation, voici près d'un siècle?
 
Le Parlement français a-t-il adopté une loi faisant un crime de dénier la
complicité de la France de Vichy dans la déportation de juifs français vers
les camps d'extermination?

L'eût-il fait, j'aurais dit que cela aurait été une erreur, mais je pourrais
néanmoins respecter l'impératif moral autocritique qui aurait présidé à
cette décision.

La loi en question, en revanche, n'a pas plus de justification morale ou
historique qu'aucune des autres hypothèses d'école que j'ai énumérées.

Et pourtant, il y a près d'un demi-million de citoyens français d'origine
arménienne ­ dont Charles Aznavour, qui fut naguère un Varinag
Aznavourian ­ qui l'ont demandée.

Il y a, à peu près, le même nombre de citoyens britanniques d'origine
polonaise; ils seraient donc tout aussi justifiés à exiger une loi à propos
de Katyn.
 
Que M. Denis MacShane, un parlementaire britannique d'origine
polonaise, la propose donc ­ dans un esprit de satire, bien sûr!
 
Et que pensez-vous de l'idée que des parlementaires britanniques
d'origine pakistanaise et indienne proposent des projets de loi
contradictoires à propos de l'histoire du Cachemire?...
 
Dans un article annoncé à la Une, vendredi dernier, le "Guardian"
affirmait que "les partisans de cette loi sont indubitablement motivés
par un désir sincère de réparer une injustice nonagénaire"!

J'aimerais partager cette certitude. Se concilier les faveurs d'électeurs
franco-arméniens et mettre un obstacle supplémentaire devant
l'intégration de la Turquie à l'Union européenne n'auraient-ils pas été,
par hasard, d'autres motifs possibles?
 
Mais la spéculation sur les motivations, c'est bon pour les poires.
 
Tout lecteur intelligent comprendra que ma critique n'a rien à voir avec
la mise en doute des souffrances des Arméniens massacrés, chassés ou
contraints à fuir, craignant pour leur vie, durant et après la Première
guerre mondiale.

Mais deux torts ne font pas un droit.
 
Personne ne peut légiférer en matière de vérité historique. Si tant est
que la vérité historique puisse être établie un jour, elle ne peut être
trouvée qu'à travers une recherche historique illimitée, les historiens
discutant et argumentant sur les preuves et les faits, mettant à l'épreuve
et remettant en cause mutuellement leurs affirmations, sans avoir à
redouter d'être mis en examen ou poursuivis.
 
Dans le débat politique très tendu qui caractérise notre époque, cette
proposition de loi est exactement un pas dans la mauvaise direction.

Comment pouvons-nous critiquer de manière crédible la Turquie,
l'Egypte ou d'autres pays ( pour avoir  porté atteinte à la liberté
d'expressionen en légiférant la protection légalisée des tabous
historiques, nationaux ou religieux ) si nous-mêmes, nous faisons pire ?

Ce week-end, à Venise, j'ai à nouveau entendu un universitaire
musulman prestigieux protester contre notre deux poids ­ deux mesures.

Nous leur demandons d'accepter que nous insultions les tabous
musulmans, mais les juifs accepteraient-ils que quiconque soit libre de
nier l'Holocauste?
 
Bien loin de créer de nouveaux tabous imposés par la loi au sujet de
l'histoire, de l'identité nationale ou de la religion, nous devrions nous
atteler à démanteler ceux qui encombrent encore notre code pénal.

Les pays européens, qui en ont, doivent non seulement abroger leurs
lois sur le blasphème, mais aussi leurs lois interdisant le déni de
l'Holocauste. Tant que cela n'aura pas été fait, il sera impossible
de réfuter l'accusation de deux poids ­ deux mesures portée contre eux.
 
Dernièrement, j'ai entendu le philosophe juif Bernard-Henri Lévy se
livrer à d'impressionnantes contorsions intellectuelles afin d'expliquer
pourquoi il s'opposait à toute loi restreignant les critiques envers la
religion musulmane, tout en soutenant celles qui interdisent le
"négationnisme" ( c´est´-à-dire le révisionnisme ).
 

Une chose est, disait-il, de remettre en question une croyance religieuse,
mais nier un fait historique est une tout autre chose.

Mais ça ne marche pas.

Les faits historiques sont établis, précisément, grâce au fait qu'ils sont
discutés et testés ab absurdo.

Sans ce processus - de révision (révisionnisme) et de mise à l'épreuve ­
pouvant aller même jusqu'à les réexaminer, les réfuter ou les nier
totalement ­ nous n'aurions jamais pu découvert quels faits sont
véritablement veridiques et incontestables.
 
Une telle nécessité requiert de prendre des décisions douloureuses.

On peut, par exemple, ne rien avoir d'autre que de l'aversion envers
certaines opinions révisionnistes de David Irving. Mais je suis persuadé
qu'il ne devrait pas être enfermé dans une prison autrichienne pour ses
recherches historiques ou pour ses opinions.

Vous pouvez répliquer que la fausseté de certaines de ses affirmations
a été, de fait, établie par un procès devant un tribunal britannique.

Ce n´est pas aux tribunaux de diriger les recherches historiques, de
décider ce qui est vrai ou faux  ou d´écrire l´histoire!

La loi et les tribunaux britanniques sont pour le droit à un débat
historique honnête et libre.

Et ce n'était pas l'Etat britannique qui a poursuivi Irving  pour
"négationnisme". C'était Irving lui-même qui a poursuivi devant un
tribunal britanique une journaliste juive pour diffammation.

Aujourd'hui, si nous voulons défendre la liberté d'expression dans nos pays
européens respectifs et la soutenir là où elle est actuellement déniée, nous
devons exiger que David Irving soit libéré de sa prison autrichienne.

Dans l'intérêt supérieur de l'Europe, nous devons encourager les Autrichiens
à l'abroger ses lois interdisant le révisionnisme.
 
Ce n'est que lorsque nous serons prêts à admettre quel´on puisse toucher à 
nos propres vaches sacrées que nous pourrons crédibilité  exiger que les
islamistes, les Turcs et d'autres fassent de même.

Il est grand temps de briser les tabous, et non d'en ériger de nouveaux.

Nous devons mettre en pratique ce que nous prêchons.

T.G.A.

:NDT:
Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier et révisé par Fausto Giudice,  membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité
linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial: elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter
l'intégrité et d'en mentionner sources et auteurs.


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