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Nature des
camps de concentration pendant la guerre et
conditions de vie dans ces
camps
Dans son livre
récent Adolf Hitler (Londres,
1973) Colin Cross, qui aborde avec plus
d'intelligence qu'on n'en rencontre
habituellement dans ce domaine plusieurs
problèmes de cette période, fait
remarquer très intelligemment que "cela
ne servait absolument à rien, de
n'importe quel point de vue rationnel, de
déplacer des millions de Juifs d'un bout
à l'autre de l'Europe et de les
assassiner, à un moment où
l'Allemagne était acculée et
faisait la guerre sur plusieurs fronts dans des
conditions désespérées"
(p.307). Très juste! Il nous est donc
permis de nous demander si cette politique
déraisonnable était vraisemblable
et si elle était même possible.
Est-il vraisemblable qu'au plus fort de la
guerre, quand les Allemands luttaient
désespérément pour
survivre, ils aient transporté des
millions de Juifs sur des centaines de
kilomètres vers des abattoirs humains
compliqués et coûteux? Rien que le
transport de trois ou de quatre millions de
Juifs à Auschwitz (en supposant qu'il y
avait autant de Juifs en Europe, ce qui
n'était pas le cas) aurait
représenté pour le système
de transports allemand, sollicité au
maximum pour l'approvisionnement de l'immense
front de l'Est, une difficulté
insurmontable. Le transport, le logement,
l'alimentation, l'habillement des Six Millions
de Juifs mythiques et des innombrables autres
détenus d'autres nationalités dans
les camps de concentration auraient
paralysé les opérations militaires
allemandes, purement et simplement. Rien ne nous
permet de supposer que les Allemands si bien
organisés et si efficients auraient
risqué le sort de la guerre pour cette
fantaisie cruelle.
Par contre, le
transport à Auschwitz de 363.000
détenus -- chiffre raisonnable qui est le
total connu des prisonniers qui furent
enregistrés dans ce camp -- pendant les
années de guerre est
compréhensible en vue de leur mise au
travail dans ce complexe industriel. En fait,
sur les 3 millions de Juifs qui restaient en
Europe, il est certain qu'il n'y en eut jamais
plus de 2 millions internés
simultanément, et il est probable que ce
total se rapprochait beaucoup plus de 1.500.000.
Nous verrons plus loin, dans le Rapport de la
Croix Rouge, que des populations juives
entières, comme en Slovaquie, ne furent
pas déportées, tandis que d'autres
furent mises dans des ghettos tels que
Theresienstadt. En outre, les
déportations des Juifs d'Europe
occidentale furent beaucoup moins nombreuses.
Nous avons déjà fait remarquer que
Reitlinger estime qu'il y eut seulement 50.000
Juifs français -- sur 320.000 -- qui
furent déportés et
internes.
On doit se demander
aussi s'il aurait été possible,
physiquement, de détruire des millions de
Juifs prétendument assassinés. Les
Allemands en eurent-ils le temps? Est-il
vraisemblable d'imaginer qu'ils auraient
incinéré des millions de gens
alors qu'ils manquaient tellement de main
d'oeuvre et qu'ils avaient besoin de tous les
prisonniers de guerre pour produire des
armements? Aurait-il été possible
de détruire et de faire disparaître
toute trace de millions de gens en six mois?
Aurait-on pu garder secrètes des
concentrations aussi énormes de Juifs et
des exécutions sur une si grande
échelle? C'est le genre de questions que
devrait se poser toute personne sensée,
dotée d'esprit critique, qui pense par
elle-même au lieu de se laisser influencer
par tous les "bourrages de crâne". Cette
personne sensée découvrira alors
rapidement que la légende des Six
Millions est réduite à
néant non seulement par les statistiques
et les documents probants que nous avons
cités dans cette étude, mais aussi
par des simples considérations de
logistique.
Bien qu'il fût
impossible que des millions de détenus
eussent été assassinés dans
les camps de concentration allemands, on a
fortement exagéré la nature de ces
camps et les conditions de vie qui y
régnaient pour rendre cette affirmation
plausible. William Shirer, dans un passage
typiquement irréfléchi de son
livre, dit que "Tous les trente et quelques
principaux camps de concentration nazis
étaient des camps de la mort"
(ibid, p.1150) . C'est
complètement faux et ce n'est même
plus accepté maintenant par les
principaux propagateurs de la légende de
l'extermination. Shirer cite aussi le livre
d'Eugen Kogon The Theory and Practice of
Hell (N.Y. 1950, p.227) qui fixe le total
des morts de tous les camps au chiffre ridicule
de 7.125.000 bien que Shirer reconnaisse dans
une note au bas de la page que c'est
"certainement un chiffre trop
élevé".
Les
"camps de la mort" derrière le Rideau de
Fer
En 1945, la propagande
alliée prétendait que tous les
camps de concentration, spécialement ceux
d'Allemagne même, avaient
été des "camps de la mort", mais
cela ne dura pas longtemps. Harry Elmer Barnes,
éminent historien américain, a
écrit à ce sujet: "Ces camps (de
la mort) furent présentés d'abord
comme les camps d'Allemagne tels que Dachau,
Bergen-Belsen, Buchenwald, Sachsenhausen et
Dora, mais il fut bientôt
démontré qu'il n'y avait pas eu
d'extermination systématique dans ces
camps. On dirigea alors l'attention vers
Auschwitz, Treblinka, Chelmno, Jonowska, Tarnow,
Ravensbrück, Mauthausen, Brezeznia et
Birkenau, ce qui n'épuise pas cette qui a
été allongée suivant le
besoin" (Rampart Journal,
été 1967). Il s'était
passé ceci: des observateurs
honnêtes faisant partie des troupes
d'occupation britanniques et américaines
en Allemagne, qui avaient visite les camps de
concentration dans la zone non occupée
par l'Armée Rouge, tout en reconnaissant
que beaucoup de détenus étaient
morts de maladie et de faim au cours des
derniers mois de la guerre, n'avaient
trouvé aucune trace de "chambres à
gaz". Résultat: les camps de l'Est de
l'Europe, dans la zone d'occupation
soviétique, tels qu'Auschwitz et
Treblinka, furent places alors sur le devant de
la scène dans le rôle de "centres
d'extermination" horribles (bien que personne ne
fût autorisé à aller les
visiter), et cette tendance s'est maintenue
jusqu'à présent. On prétend
que toutes les horreurs possibles et imaginables
se passèrent dans ces camps, mais comme
il y a un Rideau de Fer bien solide à la
ligne de démarcation, personne ne put
jamais le vérifier. Les communistes
prétendirent que 4 millions de
détenus furent tués à
Auschwitz dans des chambre à gaz
gigantesques pouvant contenir 2000 personnes, et
personne ne pouvait prouver le
contraire.
Quelle est la
vérité sur les soi-disant
"chambres a gaz?
Stephen F. Pinter, qui
fut pendant 6 ans juriste du Ministère de
la Guerre des Etats-Unis pour les forces
d'occupation en Allemagne et en Autriche, publia
la déclaration suivante dans la revue
catholique de très grande diffusion
Our Sunday Visitor du 14 juin
1959:
"J'ai
été à Dachau pendant 17
mois après la guerre comme juriste du
Ministère de la Guerre des Etats-Unis,
et je peux affirmer qu'il n'y avait pas de
chambre a gaz à Dachau. C'était
un four crématoire qu'on montrait aux
visiteurs en leur disant que c'était
une chambre à gaz. Il n'y eut pas non
plus de chambre à gaz dans les autres
camps de concentration d'Allemagne. On nous
raconta qu'il y avait une chambre à
gaz à Auschwitz, mais comme
c'était la zone d'occupation
soviétique, nous ne pûmes pas y
faire une enquête puisque les
Soviétiques nous refusèrent
l'autorisation d'y aller. D'après ce
que j'ai pu déterminer pendant les six
années que j'ai passées en
Allemagne et en Autriche après la
guerre, il y eut un certain nombre de Juifs
tués, mais ce chiffre n'atteignit
certainement jamais un million. J'ai
interrogé des milliers de Juifs qui
avaient été enfermés
dans des camps de concentration en Allemagne
et en Autriche, et je me considère
comme étant très
qualifié pour parler de cette
question." C'est là un son de cloche
très différent de la propagande
habituelle. L'histoire du four
crématoire présenté
comme une "chambre à gaz" est
très intéressante car c'est un
truc qui s'est employé souvent
puisqu'on n'a jamais retrouvé de
"chambre à gaz" dans ces camps. On
utilise aussi
délibérément le terme
trompeur de gasofen (four à
gaz) pour faire confondre une chambre
à gaz avec un four crématoire.
Celui-ci était habituellement un four
normal semblable aux fours crématoires
utilisés actuellement dans tous les
cimetières; on l'employait tout
simplement pour incinérer les cadavres
des personnes mortes au camp à la
suite de diverses causes naturelles, de
maladies infectieuses spécialement. Ce
fait fut prouvé d'une façon
concluante par le cardinal Faulhaber,
archevêque de Munich. Il fit savoir aux
Américains que 30.000 personnes
avaient été tuées
à Munich au cours des bombardements
alliés de septembre 1944.
L'archevêque demanda alors aux
autorités allemandes
d'incinérer les corps des victimes
dans le four crématoire du camp de
Dachau, mais on lui répondit que
c'était impossible puisqu'il n'y avait
qu'un seul four qui ne pouvait pas
incinérer autant de cadavres. Il est
donc bien évident que ce même
four était tout aussi insuffisant pour
incinérer les 238.000 cadavres de
Juifs qui, prétend-on, auraient
été brûlés
à Dachau. Pour y parvenir, ce four
crématoire aurait dû fonctionner
jour et nuit pendant 326 années et
l'on aurait recueilli 530 tonnes de
cendres.
Le
nombre de morts diminue
Les totaux du nombre de
détenus morts à Dachau, tels
qu'ils furent présentés
successivement au public, sont un exemple
typique du genre d'exagérations qui
furent corrigées depuis lors d'une
manière radicale. En 1946, Philip
Auerbach, Secrétaire d'Etat juif du
gouvernement bavarois qui, entre
parenthèses, fut reconnu coupable par la
suite de s'être approprié des
sommes qu'il avait réclamées
à titre de dommages et
intérêts pour des Juifs qui
n'existaient pas, dévoila une plaque au
camp de Dachau rappelant le souvenir des 238.000
personnes incinérées à cet
endroit. Depuis lors, le chiffre officiel des
morts a dû être corrigé
constamment vers le bas et se situe maintenant
à 20.600 seulement, décès
dus principalement au typhus et à la
famine, uniquement à la fin de la guerre.
Nous en sommes donc à 10% du chiffre
initial, et l'on continuera certainement
à corriger ce total, opération qui
se fera un jour sur le chiffre légendaire
de 6 millions. L'estimation actuelle du total
des décès à Auschwitz nous
offre un autre exemple de diminution
impressionnante. Même Reitlinger ne croit
plus à l'absurdité des 3 ou 4
millions de morts. Il ramène maintenant
ce chiffre à 600.000, et bien que
ce total soit encore extrêmement
exagéré, c'est une
réduction significative par rapport
à 4 millions et l'on peut s'attendre
à de nouvelles rectifications. Quant
à Shirer, il cite cette dernière
estimation de Reitlinger sans remarquer qu'elle
ne cadre pas avec ce qu'il affirme plus haut,
à savoir que 300.000 Juifs hongrois
environ -- donc la moitié des 600.000 --
"auraient été tués en 46
jours", encore un bel exemple du genre
d'insanités qu'on écrit sur ce
sujet.
Des
conditions humaines
La mort de plusieurs
milliers de détenus des camps de
concentration pendant les derniers mois
chaotiques de la guerre nous incite à
nous demander: "Quelles étaient les
conditions de vie dans les camps de
concentration pendant la guerre?"
Ces conditions ont
été déformées et
falsifiés
délibérément dans
d'innombrables livres extrêmement
sinistres et déplaisants. Le rapport de
la Croix Rouge, que nous examinerons plus loin,
démontre de façon probante que les
camps étaient bien administrés
pendant la guerre. Les détenus qui
travaillaient recevaient une ration quotidienne
de 2750 calories au moins, même en 1943 et
1944, soit plus que le double de la ration
moyenne des civils en Allemagne occupée
à partir de 1945. Les détenus
recevaient régulièrement des soins
médicaux et ceux qui tombaient gravement
malades étaient transférés
à l'hôpital. Contrairement à
ce qui se passait dans les camps
soviétiques, tous les détenus
pouvaient recevoir des colis de la Croix Rouge
(nourriture, vêtements,
médicaments). La Justice du 3· Reich
fit des enquêtes poussées dans tous
les cas d'arrestations, et les personnes qui
étaient reconnues innocentes
étaient libérées; les
détenus reconnus coupables de crimes
graves dans le camp étaient jugés
par des cours martiales et
exécutés; les Archives
Fédérales de Coblence contiennent
une directive de Himmler de janvier 1943
concernant ces exécutions et soulignant
"qu'on ne doit pas permettre de
brutalités" (Manvell & Frankl,
ibid, p.312). Il y eut parfois des cas de
brutalité, mais ils firent l'objet d'une
enquête immédiate et minutieuse du
juge SS Dr. Konrad Morgen de la Police
Criminelle du Reich qui avait pour tâche
d'enquêter sur les
irrégularités commises dans les
camps. C'est Morgen qui exerça des
poursuites contre Koch -- commandant de
Buchenwald -- en 1943, pour des cruautés
qui furent commises dans son camp, et il y eut
un procès public. Oswald Pohl,
l'administrateur des camps de concentration, qui
fut traité si durement à
Nuremberg, était partisan de la peine de
mort pour Koch, fait très significatif.
En fait, le tribunal SS condamna Koch à
mort mais lui offrit la possibilité
d'aller combattre au front de l'Est. Cependant,
avant qu'il puisse choisir cette solution, le
prince Waldeck, chef de la SS du district, le
fit exécuter. Ce cas nous prouve
amplement avec quelle
sévérité la SS jugeait les
actes de brutalités inutiles. Plus de 800
cas de ce genre firent l'objet d'enquêtes
et de jugements par des tribunaux SS. Morgen
déclara à Nuremberg qu'il avait
parlé confidentiellement avec des
centaines de détenus pour connaître
les conditions qui régnaient dans les
camps. Il trouva peu de détenus
sous-alimentés, sauf dans les
hôpitaux, et il constata que la cadence de
travail et le rendement des détenus
étaient beaucoup plus faibles que ceux
des ouvriers allemands. Nous avons
déjà présenté les
témoignages de Pinter et du cardinal
Faulhaber réfutant les accusations
d'extermination à Dachau, et nous avons
vu comment on corrige continuellement le total
des morts de Dachau pour le ramener à des
chiffres plus vraisemblables. En fait, le camp
de Dachau, près de Munich, est un exemple
assez typique de ces lieux de détention.
Ernst Ruff, dirigeant communiste, déclara
le 18 avril 1947 devant le Tribunal de
Nuremberg, que les prisonniers de Dachau
étaient traités humainement sur
les chantiers, dans les usines et au camp
même. Jan Piechowiak, un des chefs de la
Résistance polonaise, détenu
à Dachau du 22 mai 1940 au 29 avril 1945,
déclara aussi le 21 mars 1946 que les
prisonniers y étaient bien traités
et que les SS du camp étaient "bien
disciplinés". Berta Schirotschin
travailla au service de ravitaillement du camp
de Dachau pendant toute la guerre; elle
déclara que les détenus qui
travaillaient reçurent jusqu'au
début de 1945, et malgré les
privations croissantes en Allemagne, leur
2· petit déjeuner
réglementaire à 10 h tous les
matins.
Des centaines de
déclarations sous serment faites pour les
procès de Nuremberg témoignent des
conditions humaines qui régnaient dans
les camps de concentration, mais on a toujours
mis en évidence les témoignages
défavorables susceptibles d'être
utilisés par la propagande antiallemande.
Ces documents révèlent aussi que
les témoins juifs, pleins de ressentiment
à cause de leur déportation et de
leur internement dans des camps, avaient
tendance à exagérer fortement les
rigueurs des conditions de détention,
tandis que des prisonniers politiques d'autres
nationalités, tels que ceux que nous
venons de citer, présentaient
généralement les choses avec plus
de pondération. Dans plusieurs cas, on ne
permit pas à des anciens détenus,
comme Charlotte Bormann, dont la relation des
faits ne concordait pas avec l'image de
propagande fabriquée à Nuremberg,
de venir témoigner.
Le chaos
inévitable
La situation
ordonnée qui régnait dans les
camps de concentration allemands se
détériora lentement au cours des
derniers mois terribles de la guerre en 1945. Le
rapport de la Croix Rouge de 1948 explique que
les bombardements systématiques des
Allies paralysèrent les transports et les
communications, le ravitaillement ne parvenait
plus dans les camps et le manque de nourriture
fit périr un nombre croissant de
personnes, non seulement dans les camps, mais
aussi parmi la population civile. Il faut y
ajouter une grande surpopulation dans les camps
(à cause des transferts des camps de
l'Est) et les épidémies de typhus
qui en résultèrent. Des colonnes
de détenus épuisés
arrivèrent dans les camps d'Allemagne
où les prisonniers supportaient
déjà de grandes privations. Le
camp de Bergen-Belsen, près de
Brème, se trouva dans une situation
particulièrement chaotique à
partir de janvier 1945, et le médecin de
Himmler, Felix Kersten, explique que la
réputation de "camp de la mort" faite
à Bergen-Belsen fut due uniquement
à la terrible épidémie de
typhus qui s'y déclara en mars 1945.
(Memoirs 1940-1945, Londres 1956). Il est
certain que ces conditions effrayantes furent la
cause de plusieurs milliers de
décès, et ce sont ces conditions
qui sont reflétées par ces photos
d'êtres humains décharnés et
de tas de cadavres que les propagandistes
publient et republient à plaisir sous le
titre de "victimes de la politique
d'extermination nazie".
Une appréciation
étonnamment honnête de la situation
à Bergen-Belsen en 1945 fut
publiée dans History of the Second
World War de Purnell (Vol.7, N· 15) par
le docteur Russell Barton,actuellement directeur
et psychiatre du Severalls Hospital, Essex. Il
passa un mois dans ce camp après la
guerre comme étudiant en médecine.
Son récit montre très clairement
quelles furent les véritables causes de
la mortalité dans ces camps vers la fin
de la guerre et comment survinrent des
conditions aussi pénibles. Le Dr Barton
explique que le général Glyn
Hughes, officier médecin britannique qui
prit le commandement de BergenBelsen en 1945 "ne
pensait pas qu'il y avait eu des
atrocités au camp" malgré la
discipline et le travail pénible. "La
plupart des gens", écrit le Dr Barton,
"attribuaient les conditions de vie des
détenus à une intention
délibérée des Allemands...
Les détenus désiraient vivement
citer des exemples de brutalité et de
négligence des gardiens, et les
journalistes qui les interviewaient
interprétaient la situation suivant les
besoins de la propagande dans leur pays." Le Dr
Barton explique cependant très bien que
la famine et la maladie étaient
inévitables dans les conditions de la fin
de la guerre qui existèrent seulement
dans les tout derniers mois. "D'après ce
que nous racontaient les prisonniers, il
semblait que les conditions ne furent pas trop
mauvaises au camp jusque vers la fin de 1944.
Les baraquements étaient installés
parmi des pins et il y avait dans chaque
baraquement des toilettes, lavabos, douches et
poêles pour le chauffage." Il explique
aussi la cause du manque de nourriture. "Des
médecins militaires allemands me
racontèrent qu'il était devenu de
plus en plus difficile de transporter du
ravitaillement au camp depuis quelques mois. Les
avions alliés mitraillaient et
bombardaient tous les véhicules sur les
routes... Je fus surpris de trouver des rapports
portant sur deux ou trois ans, notant les
grandes quantités de nourriture
utilisées pour la préparation des
repas à la cuisine. J'acquis alors la
conviction, contrairement à l'opinion
répandue, qu'il n'y avait jamais eu de
politique visant
délibérément à
affamer les détenus. J'en eus la
confirmation en voyant le grand nombre de
détenus bien nourris. Pourquoi donc y en
avait-il tant qui étaient
sous-alimentés?... Les raisons
principales de la situation de Bergen-Belsen
à la fin de la guerre furent la maladie,
le surpeuplement à cause de
l'arrivée des détenus des camps de
l'Est, l'absence de discipline dans les
baraquements et l'approvisionnement insuffisant
en nourriture, en eau et en médicaments."
L'indiscipline provoqua des bagarres à
cause de la distribution de la nourriture: les
Anglais durent tirer à la mitrailleuse et
faire passer leurs tanks et leurs voitures
blindées dans les rues du camp pour
calmer les esprits. Indépendamment des
décès inévitables dans ces
circonstances, Glyn Hughes estimait qu'il y
avait eu environ "1000 détenus qui
moururent à cause de l'abondance soudaine
de nourriture, les soldats anglais leur
distribuant leurs propres rations et leur
chocolat." Ayant été
lui-même à Bergen-Belsen juste
après la fin de la guerre, le Dr Barton
est donc très averti quant aux mensonges
de la mythologie des camps de concentration et
il conclut: "Pour essayer de déterminer
les causes des conditions découvertes
à Bergen-Belsen, il fallait éviter
de se laisser prendre par l'étalage
horriblement spectaculaire des tas de cadavres
faméliques qui étaient vraiment un
''morceau de choix'' pour la propagande
alliée." "Parler naïvement des
conditions qui régnaient dans les camps
à la fin de la guerre, comme si elles
avaient dépendu uniquement de la
''bonté'' ou de la
''méchanceté'' des uns et des
autres, c'est montrer qu'on ignore
complètement des éléments
du problème..."
Photos
truquées
Cette propagande ne se
contenta pas d'utiliser des situations
réelles telles que celles de
Bergen-Belsen à la fin de la guerre: elle
utilisa et elle utilise encore des photos et des
films d'atrocités entièrement
truqués. En effet, les conditions
terribles de Bergen-Belsen se
retrouvèrent dans très peu de
camps qui, pour la plupart,
échappèrent aux pires
difficultés et dont tous les
détenus survécurent en bonne
santé. On utilisa donc carrément
des faux pour exagérer les conditions
d'horreur. Un cas saisissant d'un faux de ce
genre fut révélé dans la
revue britannique Catholic Herald du 29
octobre 1948: à Kassel, on obligea tous
les Allemands à assister à la
projection d'un film sur les "atrocités"
de Buchenwald. Un médecin de
Göttingen se reconnut sur l'écran en
train de soigner les victimes, mais il n'avait
jamais été a Buchenwald!
Après un moment d'ahurissement, il se
rendit compte qu'il venait de voir des
scènes d'un reportage tourné par
les Allemands eux-mêmes après les
terribles bombardements de Dresde par les
Alliés le 13 février 1945,
où ce médecin avait
prêté son aide. Ce film fut
projeté à Kassel le 19 octobre
1948. Après les bombardements de Dresde
qui firent 135.000 victimes, pour la plupart des
réfugiés de l'Est, femmes et
enfants, les corps des victimes furent mis en
tas de 400 à 500 cadavres et on les fit
brûler plusieurs semaines. Telles
étaient les scènes, soi-disant de
Buchenwald, que le médecin avait
reconnues.
La confection de photos
truquées représentant des
atrocités de la guerre n'est pas neuve.
Nous renvoyons a cet effet le lecteur au livre
d'Arthur Ponsonby, Falsehood in Wartime
(Londres, 1928), qui présente les photos
truquées des "atrocités"
allemandes de la Première Guerre
Mondiale. Ponsonby cite notamment "l'usine
à cadavres" et "le bébé
belge aux mains coupées" qui rappellent
de façon frappante la propagande sur les
"atrocités nazies". F. J. P. Veale
explique dans son livre que le faux "pot de
savon humain" présenté
solennellement par l'accusateur public
soviétique au procès de Nuremberg
faisait le pendant avec la fameuse invention des
Anglais, en 14-18, de "l'usine à
cadavres" ou ces vampires de Teutons,
déterreurs de cadavres, produisaient,
disait-on, divers articles au moyen de la
transformation chimique des cadavres (Veale,
ibid, p.192). Cette accusation
inventée de toutes pièces par les
Anglais fut une de celles pour lesquelles le
gouvernement britannique présenta ses
excuses à l'Allemagne après 1918.
On en fit une nouvelle mouture après 1945
avec les abat-jour en peau humaine qui
étaient certainement "de la même
farine" que le "savon humain" des philantropes
soviétiques! En fait, Manvell et Frankl
reconnaissent à contre-coeur que
l'abat-jour "en peau humaine"
présenté comme preuve au
procès de Buchenwald "apparut plus tard
être d'origine douteuse" (The
Incomparable Crime, p.84). Cette histoire
d'abat-jour figurait dans une
"déclaration écrite tenant lieu de
serment" d'un certain Andreas Pfaffenberger --
nous avons parlé au début de ces
"déclarations tenant lieu de serment" --
mais en 1948, le général
américain Lucius Clay reconnut que ces
déclarations utilisées pour le
procès étaient pour la plupart de
"simples ouï-dire" (non admissibles en
justice); c'est ce qu'une enquête plus
poussée avait permis de
constater.
Il existe une brochure
excellente sur les photos truquées
d'atrocités du Mythe des Six Millions:
Bild 'Dokumente' für die
Geschichtsschreibung? du Dr. Udo Walendy
(Vlotho/Weser, 1973), et nous reproduisons
ci-contre un des nombreux exemples cités.
L'origine de la première photo est
inconnue, mais la deuxième est un montage
photographique. Un examen attentif montre
immédiatement que les personnes debout
proviennent de la première photo et qu'on
a surimprimé un tas de cadavres devant
ces personnes. Il n'y a plus de palissade
derrière et l'on obtient ainsi une
"photo" d'atrocité toute neuve. Ce faux
vulgaire et grossier est une illustration de la
page 341 du livre de R. Schnabel sur la SS
Macht ohne Moral: eine Dokumentation
über die SS (Francfort, 1957), avec la
légende "Mauthausen". (Walendy cite 18
autres exemples de faux dans le livre de
Schnabel). La même photo fut
publiée dans les Proceedings of the
International Military Tribunal, Vol.XXX,
p.421, en prétendant également que
c'était une photo prise au camp de
Mauthausen. On la retrouve, sans légende,
dans le livre d'Eugene Aroneanu
Konzentrationslager, Document F.321 pour
le Tribunal International de Nuremberg; dans le
livre de Heinz Kuhnrich Der KZ-Staat
(Berlin, 1960, p.81); dans celui de Vaclav
Berdych Mauthausen (Prague, 1959); et
dans celui de Robert Neumann Hitler-Aufstieg
und Untergang des Dritten Reiches (Munich,
1961).
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