رسالة مفتوحة الى محمد السادس

أحمد رامي يتحدث لجريدة  الأيام
 


"Maroc Hebdo international " , journal marocain (proche du régime) a publié l´article ci-dessous (un interview avec Ahmed Rami) dans son numéro du vendredi 22 Juillet 1994. Cet article a été partiellement republié (avec commentaire) par la revue française "Courrier International " du 1 septembre 1994.

Interview with Ahmed Rami

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Ahmed Rami
Le lieutenant Ahmed Rami
Après un exil de vingt deux ans, l´acteur de
deux tentatives de coup d´Etat militaire parle..

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Propos recueillis par
Mustapha Tossa

Ahmed Rami est né en 1946 à Tafraout au Maroc. Il a fait ses études secondaires à Tiznit au sud du Maroc.
De 1963 à 1966, il est professeur d´arabe à Casablanca au Lycée Mohamed V, au Lycée Fatima Zahra et à l´Ecole Normale des Institutrices.
En 1966 il rentre à l´Académie militaire marocaine de Meknès pour être muté, deux années plus tard, à l´Etat-major des blindés au camp Moulay Ismaïl de Rabat.
Il participe aux deux tentatives de coup d´Etat militaire au Maroc: celle de Skhirat en 1971 et celle de l´attaque du Boeing royal en 1972.
Après une année de disparition dans la cladestinitée, il gagne la Suède en 1973 où il obtient l´asyle politique et la nationalité suédoise.
Après avoir été militant UNFP (Union Nationale des Forces Populaires), Ahmed Rami se présente aujourd´hui comme militant islamiste, mais d´un "islamisme [dit-il] qui dépasse le débat sur le folklore et les rites".
Autodidacte, il a publié de nombreux ouvrages, en suédois, langue de son pays d´accueil, sur la question palestinienne, l´Etat d´Israël et les rapports conflictuels entre Musulmans et Juifs.
Vingt ans ont changé Ahmed Rami. Aujourd´hui, il croit au dialogue politique pacifique à condition que "toutes les libertés soient garanties au sain d´un Etat de droit".

Maroc-Hebdo



Maroc- Habdo
: Comment avez-vous perçu le discours royal du 8 juillet 1994 et vous sentez-vous concerné ?

- Ahmed Remi: J'ai pour habitude de ne croire qu'aux actes et non pas aux discours. Si les propositions et les initiatives ne sont pas suivies d'actes concrets, elles deviennent vides de sens.

Je me sens évidemment concerné par tout ce qui se passe dans mon pays. J'ajouterai que la société marocaine traverse, actuellement, une période décisive de son histoire.

Quant à ma situation personnelle, vous n'êtes pas sans savoir que je ne suis pas un réfugié politique comme les autres.

J´ai participé directement ou indirectement aux deux tentatives de coup d'Etat des années 70, [Attaque du palais royal de Skhirat le 10 juillet 1971 et attaque de l´avion de HassanII le 16 août 1972] après avoir été un militant de l'UNFP [Union nationale des forces populaires]. Mon cas ne peut être traité qu'au niveau de la plus haute autorité militaire.



Votre retour au Maroc, est-il donc imaginable dans ces conditions et comment ?

- A. R.: Il faut que vous sachiez que je ne fais pas de mon retour au Maroc une exigence immédiate.

Bien sûr, mon souhait le plus ardent est de pouvoir retrouver les miens, ma mère et mon frère notamment qui - et cela est à mettre à l'actif du pouvoir - n'ont jamais été inquiétés. Mon père non plus qui d'ailleurs s'est éteint tranquillement chez lui au Maroc, il y a près de deux ans. Etant donné mon exil, je n'ai pas pu le voir une dernière fois.



Etes-vous décidé à regagner le pays?

- A. R.: Si vous me garantissez ma sécurité et la liberté d'exprimer mes opinions, je prendrais le premier avion : Vous savez, tout exil est souffrance mais cette souffrance est moins dure quand l'exilé milite pour la réalisation de son idéal et de ses convictions.



A vous entendre, votre retour au Maroc reste hypothétique ?

- A. R.: Je vous répète que je ne -suis pas un réfugié politique ordinaire, mon cas ne peut être traité que par la plus haute autorité militaire, à savoir le chef de l'Etat.

Çela dit, mon rêve est de pouvoir rentrer dans un pays où règne l'Etat de droit et la liberté. Le Maroc peut si les responsables le désirent devenir modèle de transition douce et pacifique vers la démocratie pour l'ensemble du monde arabomusulman.

Les coups d'Etat sont les pires choses qui puissent arriver à un pays. A présent, il n'y a plus de regrets à avoir, le temps a fait son œuvre. Mais les conditions d'oppression et de corruption, à l'époque, étaient telles que le coup d'Etat était la seule manière d'exprimer son mécontentement.

A l'époque d'Oufkir, j'avais à peine 25 ans, donc jeune, impatient, dynamique, fougueux. Comme la plupart des jeunes de m a génération, je voulais changer le monde. Comment ? Certains ont essayé de le faire par le discours idéologique, d'autres comme moi, par l'action. N'oubliez pas que je faisais partie de l'armée, cette grande muette. Le devoir de réserve était de rigueur.



Alors vous vous êtes exprimé par les armes, était-ce la bonne solution ?

- A. R.: C'était la pire des solutions. C'est un signe de faiblesse de notre société que d'avoir eu besoin au recours à la violence. Mais tout cela est vieux de 22 ans. Evitez-moi de remuer davantage ce passé révolu. Maintenant, l'Islam représente, pour moi, un nouvel engagement moral.



Mais ces opinions, vous pouvez toujours les exprimer au soin d'un parti politique au Maroc ?

- A. R.: Les partis politiques marocains ne sont guère représentatifs. Il y a une rupture réelle entre ces "partis" en tant qu'"organisations" et le Peuple marocain. Et puis, vous savez, au Maroc, on n'a pas encore la liberté de fonder le parti politique que l'on veut.

Ce n'est pas par caprice que je dis cela, mais c'est un constat réel.

Le problème n'est pas dans la forme du régime mais dans sa nature et ses intentions.

Les partis politiques actuels sont artificiels - pour la forme - et font partie intégrante du régime dont ils sont le produit et qui les utilise pour camoufler sa vraie nature. Ce régime - comme tous les régimes arabes actuels - manque de légitimité. C´est le problème essentiel. Donnez-nous la liberté d'expression, d'opinion et d´organisation (même pour les islamistes), donnez-nous un pluralisme politique authentique, donnez-nous une véritable alternance - sous n´impore quelle forme - et appelez cela ce que vous voulez. En arabe, nous devons utiliser un mot arabe pour qualifier cela, au lieu d´utiliser un vocabulaire importé. Il faut définir la liberté et la démocratie en tant que méthode (régles de jeu politique définies par une constitution appliquée) et non en tant que contenu. La démocratie n´est pas une idéologie (politique, économique ou religieuse, l´Islam est notre seule religion et notre seule idéologie), mais une méthode neutre (comme les mathématiques) nécessaire au bon fonctionement de toutes les sociétés humaines, de tous les Etats, de toutes les organisations et associations politiques, sociales ou religieuses pour gerer et résoudre leurs probèmes de gestion.
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Vous êtes réfugié politique en Suède, parlez. nous de vos activités dans ce pays ?

- A.R: En tant qu'islamiste, il faut penser globalement et agir localement. Quand je suis arrivé en Suède, j'avais constaté que notre identité musulmane était, tous les jours, bafouée. J'ai créé "Radio Islam". Je dois vous dire que dans cette radio, je n'ai jamais dénigré mon pays, car j'estime que nous devons laver notre linge sale en famille.

Les thèmes de la radio sont, entre autres la question palestinienne, la Guerre du Golfe et la situation des musulmans dans le monde...

Sur la question palestinienne, je suis entré en conflit direct avec le lobby sioniste suédois et mondial. J'ai écrit quelques livres, en suédois, sur ces questions.

Le lobby juif a réussi à me faire condamner à six mois de prison, officiellement « pour manque de respect au peuple juif ». Cette lutte, ce combat sont, en vérité, à armes inégales.



Vous êtes connu pour entretenir des relations priviligiés avec le pouvoir Iranien...

- A. R.: Justement, à l'issue de mon procès qui a eu un retentissement médiatique important, j'ai été invité par les Iraniens à me rendre à Téhéran. Mon affaire a été discutée au plus haut niveau de la République islamique d'Iran. Le parlement iranien a discuté des tenants et aboutissants de ma condamnation.



L´Iran a-t-il financé vos activités en Suède?*

- A. R.: Si j'avais touché le moindre centime des Iraniens, croyez-moi que le lobby juif suédois ne se serait pas gêné de le crier sur les toits.

Je n'ai jamais touché un centime de qui que ce soit. "Radio Islam" est financée par ses auditeurs. Mes livres ont été imprimés par des bénévoles suédois connus. J'ai choisi cette voie pour ne dépendre de personne, et conserver ainsi ma liberté d'expression, de critique et surtout ma dignité de musulman libre.



Entretenez-vous. des rapports avec des Islamistes marocains ?

- A. R.: J'ai des rapports avec certains d'entre eux, mais je ne fais partie d'aucun mouvement.



Qu'est-ce qui vous empêche d'adhérer à tel ou tell mouvement Islamiste marocain?

- A. R.: Mes contacts avec eux me permettent de rester à l'écoute de leurs préoccupations. Une révolution islamique, éclairée et radicale, est la seule voie pour sauver l´existence même de notre nation. Les mouvements islamistes sont notre seule chance pour réaliser cette révolution. Et ils sont aujourd´hui les seuls à résister à la décadence et à la capitulation culturelle. Ceci dit, certains des mouvement islamistes n'ont pas encore réussi à apprendre à établir des priorités en vue de s´occuper, d´abord, de l´essentiel.

Si en tant qu'islamiste, je milite pour le réveil et la rennaissance de l'Islam et l'instauration d'un Etat islamique, ce n'est pas pour confier le pouvoir à des gens fanatiques et stupides - tels certains en Afghanistan et et au Koweit - motivés par des obsessions folkloriques superficielles et intolérantes qui portent tort à l´Islam. Certains de ces "islamistes" connaissent plus sur le sixième siècle que sur le 20 ème siècle.

En fait, le but essentiel de l´Islam est la liberation de l´homme. Dans l´Islam la liberté est la régle, l´interdit est l´exception. Dans l'Etat islamique idéal que je préconise, le principe fondamental est celui de la liberté qui garantit le pluralisme des idées guidées par le Coran, la Sunna, le bon sens et l' ijtihade.

Les mouvements islamistes,- et je parle ici en tant qu´islamiste - présentent encore une grande carence en cadres politiques INTELLIGENTS, éclairés et compétants, capables d'opérer une synthèse entre un souci islamique réel et la capacité à comprendre et résoudre les problèmes de notre époque. Le seul mouvement qui me paraît relativement doté d'une telle ossature est le Hizbollah au Liban. J'ai rencontré à trois reprises son leader spirituel Mohamed Hussein Fadlallah qui présente les qualités d'un grand leader éclairé. Au Liban - il est vrai - il y a un système de démocratie relative, de pluralisme et de liberté d´expression relativement favorable à un dévelopement politique sain et à l´apparition des dirigenats capables et compétants. Mais cette démocratie libanaise n´est pas tombée du ciel. Elle a été arrachée par le Jihad et par une lutte héroïque. La liberté ne se donne pas, elle s´arrache.

Il y a risque que certains des mouvements - qui se disent "islamistes" - portent (en eux-même) les mêmes maladies qu´ ils prétendent combattre. Des "leaders" charlatans et machiavelistes - produits des régimes actuels - peuvent facilement s´infiltrer et exploiter la nature de l´ action secréte - impopsée par les dictatures stupides - pour excuser et légitimer l´exercice de la dictature interne dans leurs organisations. Pour éviter cela il faut instaurer - au sein des mouvemets islamistes - la démocratie interne; c´et à dire le pluralisme, la transparance, l´altérnance des dirigeants, l´ouverture, la liberté, le débats francs et libres pour y encrer des régles de jeux politiques intelligeantes et efficaes. (Cela est déjà appliqué dans certains associations musulmanes quant - par exemple - à la gestion et l´éléction du "bureau" et du "président" de l´association). Pour cela il est d´une nécessité vitale de permettre la création des partis politiques islamistes, de leur garantir la liberté de s´organiser et de se développer ouvertement.

Il est bien connu dans l'histoire politique des peuples que l'oppression, le manque de liberté enfantent la dictature. Etre obligé d'œuvrer et de comploter dans l'ombre ne fait pas, forcément, de vous un fervent partisan de l'Etat de droit, encore moins un soldat de la liberté. Les dictatures d´aujourd´hui - par leur stupidité - sont en train de couver les dictatures stupides de demain. Les organisations et les partis politiques qui n´exercent pas les régles de jeux de la démocratie - au sein de leurs mouvements - ne seront pas capables d´instaurer la liberté et la d´mocratie dans leurs pays.

Revenons à l´ essentiel: l´ennemi principal et le danger mortel immédiat qui menacent actuellement l´existence de notre nation, sont les régimes tyraniques corrompus en place dans nos pays. Face à notre situation catastrophique actuelle, seuls les islamistes sont capables d´en relever le défi. Et c´est dans l´action et l´expérience que les islamistes et leurs organisations vont mûrir. L´ expérience, globalement très positive, de la révolution islamique en Iran en est une preuve. Seule à être fondée sur l´Islam (et un fontionnement démocratique civilisé) la République Islamique en Iran constitue, aujourd´hui, le seul régime représentatif et le seul Etat légitime dans le monde musulman.


Avez-vous des liens politiques avec d'autres exilés marocains à l'étranger ?

- A. R.: Il m'arrive souvent d'en rencontrer. J'ai des relations d'amitié avec Abdelmoumen Diouri. Par le passé, j'ai rencontré Fkih Basri. Mais je suis en désaccord total avec lui.

Mais mes relations avec les Marocains ne se limitent pas aux exilés. J'ai, à plusieurs reprises, rencontré Abderrahmane Youssoufi pour lequel j'ai une grande estime à la fois pour son honnêteté et sa droiture.



Quelle est votre position sur l´affaire du Sahara ?

- A. R.: Ma position sur ce sujet a toujours été claire et nette. Je partage l'opinion du peuple marocain sur la marocanité indéniable et éternelle du Sahara. Et dans mon schéma de lécture, même la Mauritanie devraient s´unir avec au Maroc.

Si j'étais resté au Maroc, j'aurai combattu aux côtés de mes camarades pour l´unité du Maroc, des pays musulmans et pour la marocanité de nos provinces sahariennes. Je me rappelle qu'après avoir quitté le Maroc, j'ai été invité par le président Boumediene en Algérie. J'avais été reçu en grande pompe et le chef d'Etat algérien m'avait dit « Toi, tu es opérationnel » et m'a proposé de devenir "chef militaire" du Polisario. Ma réponse fut: "si je voulais me prostituer pour un Etat je n´aurai pas quitté le Maroc".

Au cours de mes nombreux déplacements à l´étranger, j'avais toujours refusé de participer aux réunions où il y avait un représentant des mercenaires du "Polisario".

 

Vous avez déclaré, à la suite de la mort de Dlimi, que ce dernier était membre de l'organisation des officiers libres. Et qu'il voulait renverser le régime et il a été assassiné pour cela. Qu'est ce qui vous a poussé à pareilles déclarations?

- A. R.: Cette déclaration était une réponse à une question du journal "Le Monde" qui m´avait alors interviewvé à ce sujet. Pour établir la vérité - je voulais démentir la version makhzénienne mensongére. Et je lance aujourd´hui un défi au régime d´uovrir - aux historiens et aux chercheurs - ses propres dossiers secrets concernant les événements des tentatives de révoltes militaires de 1971, 1972 et celle de Dlimi, pour faire toute la lumière sur ce qui s'est réelement passé. En effet, la vraie histoire du Maroc reste encore à écrire.

 

Vous avez fui le Maroc et l'armée marocaine, les contacts d'officiers en fonction, comme Dlimi avec vous s'apparente à une haute trahison. N'était-il pas suffisant pour les autorités marocaines de juger Dlimi et l'exécuter conformément à la loi militaire?

- A. R.: C'est une interessante question à poser au régime mafieux, et aussi pour la façon de "suicider" Oufkir et massacrer ses enfants. L'acte d'Oufkir n'était-il pas suffisant pour le Makhzen de le juger et l'exécuter conformément à la loi militaire? Et pourqoi massacrer ses innocents enfants? Quant à nous: ni Dlemi, ni Oufkir ni moi-même, nous n´avons agi en tant que militaires, mais en tant que citoyens. Face à une tyrannie - et quand dans un pays il n y a ni démocratie, ni liberté d´expression, ni droit de l´homme, ni état de droit, il est du devoir de tout citoyen d´agir dans l´interêt du pays et du peuple. Ne pas agir s'apparenterait à une haute trahison envers son pays! Face à une telle situation un citoyen - qui a encore une conscience - doit inéluctablement faire un choix: être fidèle à Dieu, à sa ptrie, à son peuple ou être fidèle à un tyran pourri!

 

Dans votre livre sur le net, "Qui gouverne le Maroc?", vous évoquez le général Dlimi en termes presque élogieux. Pensez-vous qu'il était sincère dans sa prétendues démarches réformatrices comme vous le laissez entendre?

- A. R.: La lutte pour la démocratie, la justice sociale et contre la corruption est une méthode et un combat éternel, quotidien, et toujours à recommencer, auquel tous les citoyens doivent en permanence paticiper. La liberté doit être définie en tant que méthode et régles de jeux et non en tant que contenu idéologique. Sans démocratie (Shoura) aucune idéologie, aucune religion ni aucune démarches réformatrices ne pourra réussir. Notre but était d´abord - et l´est toujours - est d´instaurer au Maroc une vraie démocratie et un régime légitime représentant notre peuple et ses interêts. Les marocains méritent la liberté de s´organiser - même dans des partis islamistes sur le même pied d´égalite que les marxistes - et de librement choisir leur régime, leurs dirigeants et leur politique interieure et exterieure ainsi que le droit de contrôler leurs gouvernants, de les sanctioner ou de les destituer par des éléctions libres. Mais pour instaurer la démocratie politique, économique et sociale, il faut d´abord renverser la dictature corrompue actuelle (qui bloque tout dévelopement et qui refuse toute vraie transition democratique) c´est-à-dire désarmer la tyrannie, et c´était notre préalable tâche et ensuite istaurer la librté et les conditions nécessaires pour une intifada populaire longuement attendue par notre peuple pour réaliser sa révolution sociale, économique et culturelle, base de tout régime démocratique. Et c´est la tache pemanante de toute la société civile.

 

Les officiers libres renvoie fatalement au nassérisme. M. Dlimi avait-il des sympathies nasséristes?

- A. R.: Quand j´ai commencé mon Jihad politique dans les années 50 et 60, il n´y avaient pas de mouvements révolutionaires islamistes comme c'est le cas aujourd´hui. Les "Fréres Musulmans" étaient alors plutôt des charlatants politiques machiavéliques alliés aux monarchies tyranniques arabes. Les "marxistes", les "laiques", les "liberaux" etc... fesaient partie - et le sont encore - de tout l´arsenale destructif que le colonialisme culturel et politique avait avec lui dans ses bagages lors de son invasion et de son occupation de nos pays. Pour ma génération et pour celle d´Oufkir et de Dlemi, c´était Nasser (le nasserisme) qui symbolisait la résistance et la révolution islamique et arabe faces à tous nos ennemis internes et externes. Après Nasser: Khomeini, Hezbullah, Hamas et tous les autres nouveauxs mouvements islamistes révolutionaires ont pris la relève.
 

Peut-on faire confiance aux putschistes pour stopper ce que vous qualifiez de gabegie?

- A. R.: Le premier communiqué qui devait être diffusé à la radio si notre révolte avait réussi (et qui a été publié par "Pris-Match" en septembre 1973) disait clairement que: "Nous n´avons pas de baton magique pour réesoudre définitivement et miraculeusement les problèmes du pays. Nous n´avons fait que desarmer le tyran pour armer la volonté populaire. C´est au peuple de prendre sa responsabilité...Tout ce que nous avons fait est que - au lieu de diriger nos baionnettes contre le peuple, c´est maintenant contre le tyran que nous les dirigeons". Nous ne somme pas des "putschistes"! J´ai commencé mon combat révolutionnaire au sein de l´UNEM et de l´UNFP. J´ai été plusieures fois arrété et torturé. Si il y avait possibilité et liberté d´activité politique démocratique, je n´aurais jamais eu l´idée de m´engager dans l´armée! Quand un régime veut gouverner uniquement par la terreur et la loi de la jungle et par la police et l´armée, il creuse, en fait, sa propre tombe. Car chaque régime a l´opposition et la fin qu´il mérite! Et chaque peuple a (par sa passivité ou son activisme) le régime qu´il mérite! Les martyrs Oufkir, Dlemi, Ababou, Amkran, Madbouh etc... ont eu le mérite, le courage et l'honneur de découvrir la verité à temps, de choisir la fidèlité à leur pays et de changer de camps au lieu de continuer à se prostituer toute leur vie à un vulgaire tyran. A comparer à tous ces fiers esclaves tels que Basri, Aherdan et Al khatib... qui ventent encore leur fidèlité à une tyrannie à jamaie révolue!
 

Comment comptez-vous, Dlimi, vous même et d'autres, instaurer une démocratie au Maroc?

- A. R.: Notre vision était qu'il faut totalement décentraliser le pouvoir politique au Maroc. L'état et ses institutions ne doivent plus être le centre de gravité du pouvoir politique. Une opposition forte et une presse indépendente et puissante, protegée par la constitution, constituent la condition essentielle de la démocratie. Oufkir m'a demandé une foi si j' avais une idée sur la responsabilité politique que je voudrai avoir dans un future Maroc démocratique. Ma réponse fut sans hésitation: "Mon général, je voudrais être dans l'opposition!". En fait, tous les officiers et martyrs qui ont osé risquer leur vie pour la liberté de leur peuple étaient tous d´accord pour tout faire afin d'éviter de remplacer une dictature par une autre. Ce que nous avons voulu c´était de faire élire - dans des éléctions libres - une constituante qui allait rédiger une constitution qui serait ensuite soumise à un réferendum populaire et qui allait statuer les régles de jeu pour le fonctionement d´une démocratie réelle qui permetterait aux marocains de pouvoir librement élire, tous les cinq ans, leur parlement et leur chef d´état. Même en Suède où il y a un régime démocratique et légitime et où le pouvoir n´est pas systématiquement corrompu comme au Maroc, on donne aux suédois - tous les quatre ans - la possibilite de changer le VERITABLE chef d´etat et de gouvernemnt. Et la monarchie n' y a plus qu' un rôle de musée!

LE RÉGIME DES VOLEURS
Quand les grands voleurs gouvernent un pays !
Préface d´Ahmed Rami à son livre "La tragédie marocaine "


Ahmed Rami


Il y a un ensemble, saisissant, des difficultés extrêmes où se debattent tous les pays du Tiers-Monde et que le Maroc, en particulier, a trop tardé à regarder en face.

A l'époque où, officier dans les rangs des "Forces Armées Royales", j'étais conduit à fréquenter les coulisses du pouvoir au Maroc, j'ai moi-même été le témoin direct, chaque jour, des faits et des problèmes que vit encore aujourd´hui notre peuple au Maroc.

Et je n'ai pas été le seul témoin. Des hommes de troupe aux officiers supérieurs et aux généraux marocains, tous ceux qui conservaient encore une certaine intégrité morale et un certain honneur avaient été conduits à la révolte, contre le pouvoir personnel corrompu et stupide de Hassan II, en découvrant de près la corruption et l'état de putréfaction de son régime.

Les révoltes militaires (de Skhirat en 1971 et du 16 aout 1972), auxquelles j'ai pris part, ont exprimé notre indignation, notre colère et notre révolte face au pillage des richesses nationales exercé par le roi, par ses prostitués politiques locaux et par une clique de profiteurs juifs qui gravite autour de sa personne.

A la différence des pays occidentaux, le Maroc ne connaît que peu de hold-up de banques. C'est que les voleurs d'envergure savent qu'aujourd'hui, dans notre pays, la source d'enrichissement la plus sûre, la plus rapide, la seule à vrai dire, est le pouvoir.

Le systeme féodal (makhzen) que Hassan II a pérpétué anachroniquement en plein XXe siècle fait de la corruption généralisée un systhème de gouvernement.

Le régime de Hassan II constitue, pour notre pays, pour notre peuple et pour notre avenir un danger mortel.

Face à ce danger réel, et à ce défi, il n y a, en réalité, devant nous, qu´une seule alternative: une révolution islamique radicale, éclairée, intelligeante et tolérante!

Il s´impose donc urgeance et nécessité vitale de créer un Front Islamique uni de Liberation du Maroc.

Il est essentiel de ne pa faire le jeu rusé de Hassan II qui veut - inspiré par ses conseillers juifs - continuer à diviser pour régner !

Ahmed Rami


"Les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ! Levons-nous!"


Lire:
La Tragédie marocaine
Par Ahmed Rami


L'article suivant, ici traduit en français, fut publié
dans le journal russe Pravda, le 15 juillet 1997.
Il est traduit en 5 langues
English
Swedish
Russe
Portug.

L'idéalisme de Radio Islam

Ahmed Rami

Pravda:
Rami n´est pas
achetable...

Il y a plus de 25 ans de cela, le roi Hassan II donnait l'ordre de traquer et de ramener au Maroc le lieutenant Ahmed Rami. Rami avait en effet participé au moins à deux tentatives de coup d'Etat militaire, visant à abolir la monarchie et fonder une République Islamique. Les services secrets marocains ne furent pas capables d'exécuter l'ordre royal.

Aujourd'hui, cet homme sympathique, plein d'une jeune vigueur et incroyablement énergique, est à la fois l'une des personnes les plus populaires et les plus haïs de Suède. Ses prises de positions politiques sont discutées au Parlement suédois, et aussi, nous a t'on dit, dans les réunions gouvernementales.

Rami a écrit et publié quatre livres épais. Dans ces ouvrages, il démontre avec des arguments convaincants qu' en Suède, et dans tous les autres pays occidentaux, les bases de la vie nationale sont minées. Les pays de l'Ouest sont gouvernés en réalité par des conspirations mafieuses qui n'ont rien en commun avec la vraie démocratie, mais essayent de réaliser leur but machiavélique, l'introduction d'un "Nouvel Ordre sioniste Mondial" totalitaire. Rami, aujourd'hui citoyen suédois, n'a jamais cessé de le répéter sur les ondes de Radio Islam.

Bien évidemment, de tels points de vue entraînent une irritation sensible dans l'Etablissement. Il y a quelques années, Rami (Arabe et par conséquent lui-même sémite), fut poursuivi pour antisémitisme (!) et envoyé en prison, où il dut rester durant six mois. Assez curieusement, il devint ainsi le seul prisonnier politique en Suède.

Malgré tout cela, Ahmed Rami n'est pas un homme brisé, et n'a en aucune façon renié ses idéaux. La condamnation à la prison n'a vraisemblablement que renforcé sa conviction d'avoir raison. La retransmission de Radio Islam continue, et le courageux marocain n'a pas l'intention d'abandonner son combat. Pour lui, le plus important est que "les peuples de tous les pays devraient avoir le droit d'être indépendants sans avoir à se soumettre aux oligarchies qui ont usurpé le pouvoir pour leur propre compte".

 

Quelle est alors la base de ses convictions? Qu'est-ce qui lui donne la force de dire tout haut ce que la plupart des gens n'osent même pas penser? A t'il bien compris contre qui il a levé la main, qui il a défié? Quand j'ai rencontré Ahmed Rami, je ne pouvais naturellement pas m'empêcher de lui poser ces questions. Sa réponse:

- Ahmed Rami: "Depuis mon plus jeune âge, je suis resté fidèle à mes convictions islamiques. J'ai toujours lutté pour l'égalité et la justice. C'est pour cette raison que j'ai rejoind (déjà en 1960) l´Union des Forces Populaires (l´UNFP), fondé par Ben-Barka, qui fut kidnapé et assassiné un peu plus tard par la police royale secrète. Le roi Hassan II est totalement responsable de cette mort. Hassan II gouverne le pays avec une cruauté toute médiévale depuis plusieurs décennies, et il n'est principalement qu'une marionnette aux mains de puissances étrangères, en premier lieu Israël ses Etats-Unis.

Vous entendez dire parfois que le Maroc est une "monarchie démocratique". Cela signifie en fait, comme souvent de nos jours, que ce n'est rien d'autre en réalité qu'une judéocratie. Vous avez le droit de critiquer qui cela vous chante, excepté ceux qui détiennent le pouvoir réel. Ils prennent soin de rester dans l'ombre, et ne doivent surtout pas être nommés ou critiqués. Le roi ne peut faire un pas sans le juif André Azoulay, un escroc commerçant et "conseiller" sioniste "spécial" venu d´Isrël et portant la nationalité Canadienne. Derière la façade du "Prnce héritier et d´autres "institutions" formelles, Azoulay, et d'autres individus comme lui dirigent l´Armée et prennent aujourd'hui les décisions réelles. L'éducation, les médias de masse et l'ensemble de la vie politique, économiques et sociale sont régulés par ces hommes, et non par les marocains eux-mêmes. Ils ont le pouvoir de décider quels sont les idéaux auxquels les citoyens doivent se soumettre afin d'être guidés dans leur vie de tous les jours. Dans ce pays musulman arabe prime le vrai pouvoir juif et la vraie censure sioniste, appelée "démocratie". Le libre-arbitre des individus et la liberté d'expression n'existe simplement pas. A vrai dire, mon expérience m'a montré que la situation actuelle dans d'autres pays n'est pas bien fameuse non plus.

En Suède, le lavage de cerveau prend de l'ampleur, et des valeurs anti-suédoises sont imposées au peuple. Seul un aveugle pourrait ne pas le constater. Le terrorisme intellectuel sioniste et la désinformation ont pour effet de pousser les individus à nier l'existence du pouvoir juif. En même temps ils ont terriblement peur de ce pouvoir qui "n´existe pas"! Les suédois peuvent être fiers de leur niveau de vie élevé, il ont bien raison de l'être, mais ils refusent obstinément de comprendre ce qui leur a été volé.

Le pouvoir sur les banques, les médias de masse, et la vie commerciale et industrielle est aux mains d'un petit groupe "d'élus" juifs. Toute l'éducation dans les écoles et les universités est à sens unique, favorable à "la race supérieure". En plus de cela l'histoire d'événements qui ne sont pas si éloignés dans le temps est réinterprétée dans l'intérêt du "peuple élu ". Mais la réalité et la vérité sont différentes de ce qui est montré à la télévision et enseigné à l'école. Et quelle sorte de liberté, d'indépendance et de démocratie est-ce donc, quand le pouvoir tout entier et l´avenir des peuples est entre les mains d'une minorité? Telle est la situation en Suède. Au sein du précédent gouvernement, le poste très important de ministre de la coordination gouvernementale était occupé par Jan Nygren, un représentant de la mafia sioniste. Il ne chercha à dissimuler d'aucune façon qu'il se considérait comme le maître de la Suède. Dans le "Judisk krönika" ("La Chronique Juive",organe de la Communauté Juive), il publia un article dans lequel il utilisa très ouvertement le titre "ma Suède juive". Cet individu avait beaucoup d'influence sur ceux qui pouvaient être admis au gouvernement! A présent, Nygren est hors du gouvernement, mais on a eu en retour Leif Pagrotsky le plus proche collaborateur de l´actuel Premier Ministre et un autre membre du "peuple élu" qui occupe aujourd'hui le poste du ministre du commerce extérieur, et comme tel un important représentant de l'internationale dorée.."

 

Sous quel gouvernement, social-démocrate ou conservateur, cette influence d'une minorité s'est le plus mise en avant?

- Ahmed Rami: "Peu important quel gouvernement dirige le pays. La différence entre la gauche et la droite n'est rien d'autre qu'un leurre. En réalité, le pouvoir est détenu par ceux qui possèdent et contrôlent les capitaux financiers du pays et les médias de masse. Je le dis ouvertement: En Suède, tous les partis politique sont entièrement juivés. Le combat actuel n'est pas une lutte entre la droite et la gauche comme le pense les gens, mais entre les différents clans sionistes. Ils ne luttent pas pour le bien du pays, mais pour leurs propres gains personnels. Tous les partis politiques suédois sont dominés par les juifs"

 

Y a t'il de nombreuses personnes en Suède qui partagent votre point de vue?

- Ahmed Rami: "Non, pas tant que ça. Vous savez, sous l'influence d'un tel terrorisme intellectuel juif qui domine, il est très difficile pour la plupart des gens de prendre leur courage à deux mains. C'est probablement leur instinct de conservation primaire qui fonctionne. Chacun est attaché à ses petites commodités, à ses bons repas bien arrosés, et souhaite être le moins possible accablé par les problèmes. Mais il y a toujours un certain nombre d'individus qui réagissent positivement aux émissions de Radio Islam. Je reçois des dizaines, pour ne pas dire des centaines de lettres, et parmi elles plusieurs provenant d'autres pays. Grâce à l´ Internet, il est devenu plus facile de communiquer et d'échanger des informations. J'espère être à même de trouver aussi des gens en Russie qui partagent mes convictions. Les nouveaux esclavagistes continuent de craindre votre pays, bien qu'ils aient réussi à le morceler."

 

Aimeriez-vous voyager en Russie?

- Ahmed Rami: "Je pense que cela serait vraiment dangereux. Dans votre pays, la criminalité aujourd'hui est pire encore qu'aux Etats-Unis. D'après les informations que j'ai, beaucoup d'antisionistes sont morts dans d'étranges circonstances. Morts au cours d'une visite médicale banale (bien qu'ils n'aient jamais eu aucun problème de santé), ou ils ont été écrasés et tués par un car, tandis que d'autres ont été retrouvés pendus. Dans aucun des cas les meurtriers n'ont été pris, plus exactement ils n'ont pas été poursuivis.

Les journaux suédois (et vous savez à qui ils appartiennent et qui les contrôle) parlent constamment de votre pays comme "une menace". Il est décrit comme "un paradis pour la mafia" et est "un danger pour la Suède". La Russie a toujours été, et demeurera toujours la plus grande menace pour le "peuple élu", qui la craindra toujours, même si elle semble aujourd'hui vaincue et difficilement capable de respirer après tant d'expériences menées sur elle par ces surhommes "élus".

Je suis parvenu à cette conclusion en lisant les articles russophobes qui grouillent dans la presse suédoise. Certains d'entre eux sont écrits par un goy (un non-juif et un non-humain d'après le judaïsme), un idiot utile pour Israël en Suède, Per Ahlmark. Et ce n'est absolument pas une coïncidence si Israël a donné en son honneur son nom à une forêt nouvellement plantée sur des terres volées aux palestiniens. Ahlmark a été aussi gratifié de la qualité d'Etre Humain ("Ben Adam") par la communauté juive du Danemark!"

 

N'avez-vous pas peur de vivre en Suède?

- Ahmed Rami: "Un croyant n'a peur de rien. Je suis habitué aux menaces, et depuis peu une violente campagne presse juive est menée contre moi et Radio Islam. Mais à Stockholm, vous pouvez toujours dire ce que vous pensez, même si vous n'avez pas tant de sympathisants que cela. Partout dans le monde, pour les mafieux, les jeux sont fait et ils se considèrent comme victorieux. Pour eux, la question est classée une fois pour toutes, et manifestement, vous ne pouvez être en sécurité nulle part si vous défendez la vérité.

Encore aujourd'hui, j'ai reçu une lettre dont le contenu était le suivant: "Sale porc d'arabe, qu'est-ce que tu crois pouvoir accomplir? Nous rions de tes efforts minables. Nous adorons écouter tes émissions après une bouteille de vodka. Nous avons le monde entier à notre poigne. Et quand nous le voudrons, tu disparaîtras de la surface de la terre comme une mouche, et personne ne n'élèvera la voix, ni même ne remarquera ta disparition."

 

Mais quelle est la vraie cause pour laquelle vous luttez?

- Ahmed Rami: "Je lutte pour une cause pour laquelle chaque homme devrait à mon avis lutter, à savoir la liberté et la justice. Dans ce monde, créé par Allah, nul ne devrait avoir de monstrueux privilèges, et cela comprend la mafia sioniste, qui s'est appropriée d'incroyables richesses à l'aide des mensonges, des ruses insidieuses, des fraudes et d´escroqueries. Agissons pour que les palestiniens, les suédois, les russes, les français, les arabes et les autres peuples puissent devenir les égaux de ceux qui se sont auto-proclamés le "peuple élu" supérieur à tout autre!

Je suis un musulman, et cela signifie que je suis opposé à tous les privilèges, spécialement ceux qui sont uniquement fondés sur le pouvoir et la loi du plus fort. J'espère m'être exprimé simplement et clairement, et j'espère que vous comprenez quelles sortes d'individus qui n'apprécient pas mes pensées et mes actes."

***

D'aucun pourrait peut-être qualifier Ahmed Rami de paranoïaque, ou de personne obsédée par une idée fixe. Pour ma part, je le vois comme une personne qui, grâce à sa dévotion personnelle exceptionnelle, nous aide à différencier toujours le bien du mal, la vérité du mensonge, la liberté de l'esclavage. Nous pouvons seulement trouver regrettable que des idéalistes comme Rami soient si peu nombreux dans notre monde trop pragmatique, là où il est toujours plus avantageux d'être fourbe et de s'adapter plutôt que d'être fidèle à soi-même.

Ahmed Rami ne peut pas être acheté. Pour cette raison, il est détesté et il est un danger pour tout ceux qui défendent le "Nouvel Ordre Mondial", à la fois en Suède et partout ailleurs.

Valentin Prussakov



Lire:
La Tragédie marocaine
Par Ahmed Rami

La résistance islamique
L´Islam: sens, buts et definition
Par Ahmed Rami

Quand les libertés sont bafouées
Et quand les bouches sont muselées...
Par Ahmed Rami
Document du tribunal militaire marocain
concernant Ahmed Rami

L'idéalisme de Ahmed Rami
Interview avec Ahmed Rami publié par le journal russe Pravda


Les livres - en suédois - publiés par Ahmed Rami:

Vad är
Israel?
101 fakta
istället för
propagandan
Av A. Rami
ZIP


Israel
Falsk
Varudek-
laration
Judisk myt
om rasen
Av A. Rami.
ZIP

Israels
makt
i Sverige
Av A. Rami
ZIP


Judisk
häxprocess
i Sverige
Av A. Rami
ZIP

Ett liv
för frihet
Självbiografi
Av A. Rami
ZIP


AHMED
berber-
pojken

Barnbok

A. Rami

Ahmed
berber-
pojken
(Barnbok)
Av A. Rami

ZIP


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