Intifada Anti-Juive á Stockholm
A Stockholm, la station Radio Islam, dirigée par Ahmed Rami (ancien officier marocain) et fondée en 1987 s'est donné pour tâche selon A Rami "d'informer sur la question palestiniénne et les sujets "tabous", pratiquement "interdits" en Occident, relatifs au sionisme et à l'usurpation de la Palestine par les juifs. Ceci en mettant en lumière les origines et les causes du "problème palestinien", du point de vue islamique." Radio Islam s'est permi d'approfondir l'histoire du sionisme et de la Palestine, vue du c"té arabe et islamique en rejettant, dans sa totalité, la version juive de l'Histoire du conflit sur la Palestine. Radio Islam reflete, dans ses programmes, la position du mouvement islamique, dans le monde entier, qui rejette radicalement l'existance d'Israël et condamne toute reconnaissance de l'état juif. Il n'y a, selon A Rami, qu'une solution juste et paix juste (et non une capitulation des musulmans et une victoire juive) qui peuvent resoudre, d'une façon durable, le problème colonial sioniste.Radio Islam considère, dans ses programes que, "dans le conflit entre les juifs et les non juifs, en Palestine et ailleurs, à travers l'Histoire et les pays, comme dans tous les conflits, il y a, évidemment, au moins deux parties; et qu'il faut s'informer et informer et confronter les versions historiques et les points de vue de ces differentes parties au conflit." Ahmed Rami affirme, dans ses emissions, que: "Si ce sont les vainqueurs qui écrivèrent, sous forme de légendes, "l'histoire" des anciens empires, les historiens des temps modernes, depuis Ibn Khaldoun, ont définitivement séparé l'histoire de la légende, alors que les juifs prennent, encore, leurs legendes pour de l'histoire et pour une verité historique. Pour atteindre une paix, juste et durable, il est imperatif de corriger de mettre en doute et de rejeter la version juive de l'histoire telle q'elle est écrite et falsifiée par les propagandistes sionistes. Les méthodes scientifiques modernes, des recherches historiques, malgrè l'hégémonie et la suprématie militaire israelienne actuelle, doivent être appliquées dans tous les domaines des études historiques. Si la suprématie militaire juive actuelle empêche d'aboutir, à présent, à une solution juste du problème, on peut, au moins conserver une position correcte du problème. D'autant plus ques les musulmans jusque'à présant, n'ont pas perdu "la guerre", en Palestine, (la résistance continue) mais des batailles! Et la "guerre" continuera tant qu'existe une résistance à l'occupation. Les argumnets pour légitimer l'établissement de l'Etat d'Israël, avancés par les sionistes, en plus des arguments bibliques traditionels sont en partie issus de la version juive de l'Histoire de la seconde guerre mondiale écrite par les vainqueurs, comme partie intégrante de la propagande de guerre. Mais le Monde Arabo-Islamique n'a été ni le vainqueur ni le vaincu de cette guerre interne de l'Occident prosioniste. La version juive de l'Histoire du Monde en général et de la 2 ème guerre mondiale qui est adoptée par cet Occident judaïsé est rejetée par le Monde Arabo- Islamique et considerée comme un bluff sioniste gigantesque visant à légitimer l'usurpation de la Palestine. Ce n'est pas uniquement la Palestine qui est occupée. L'Occident - lui même - est (dans sa culture, son hitoire, ses média et sa politique) occupé par la mafia juive. L'occupation juive en Palestine peut être comparée à une infection contre laquelle le corps palestinien résiste alors que cette occupation en Occident ressemble à un cancer ou au Sida, contre lequel le corps perd toute immunité ou résistance!".
De ce fait, toujours selon Radio Islam, et les trois livres écrits par Ahmed Rami sur le sujet, "la version arabo-islamique de l'histoire est la verité historique. Cette version rejoint celle de l'Ecole historique dite "révisioniste", (dirigée par entre autres, les professeurs Faurisson et Irwing), qui rejette la version juive des faits de la seconde guerre mondiale, version sacralisée et imposée à l'opinion par la domination terroriste des juifs sur les massmedias occidentales. "L'Holocauste" est ainsi transformée en dogme religieux juif visant a monnayer la culpabilité de l'Occident en aide politique, financier et militaire à Israël et à l'occupation de la Palestine. Cette domination juive fait régner un terrorisme intellectuel sans précédent dans les pays occidentaux.
Il est tout à fait naturel que cette domination provoque, t"t ou tard, une résistance active. Car même le cancer peut être traité si on en est conscient rt qu'on en a fait un diagnostic correcte! Nous, dans le Monde musulman qui sont conscients de la domination exploiteuse sioniste, pourons aider les peuples occidentaux à se liberer. Le monde arabo-islamique doit, de ce fait, soutenir les mouvements résistants de libération - contre le pouvoir juif en Occident et entre autres le révisionisme qui vise, uniquement par des méthodes de recherche scientifique, à divulguer la verité sur les événements de la second guerre mondiale qui sont exploités par les sionistes pour légitimer l'occupation juive de la Palestine. Cette Ecole du révisionisme historique crée, en effet, une brèche dans le mur de la propagande sioniste en Occident. La preuve du "danger" de cette école, sur le pouvoir propagandiste juif en Occident, est la violance avec laquelle les sionistes reagissent contre le révisionisme. Une illustration éloquente du terrorisme intellectuel juif en Occident, qui frappe déjà durement les révisionistes et qui étouffe la liberté d'expression et de la recherche historique ainsi que la liberté d'opinion, est la campagne déclanchée par le lobby juif en Suède contre Radio Islam. Dès qu'une voix se lève, en Occident, qui ose contredire les sionistes, on mobilise la puissante maffia juive pour la faire taire. Au même moment, où l'opinion en Suède, l'anné dernière, était mobilisée par les médias sionistes pour "défendre la liberté d'expression de Salman Rushdie", les juifs en Suède ont su, sans aucune crainte de contradiction hypocrite, mobiliser les massmedias et la "justice" suédoise pour faire taire Radio Islam."
Cette campagne sioniste contre Radio Islam a commencé immédiatement dès ses premiers emissions, en utilisant les mêmes arguments et accusations utilisés dans le procès sioniste contre Roger Garaudy en France en 1982. Des centaines de plaintes judiciaires contre Ahmed Rami, venant de toutes la Suède, ont alors commencé à être déposées auprès du chancelier de la justice suédois. Des délégations juives de toutes les villes suédoises, et même des Etats-Unis, sont venues demander au chancelier de la justice l'arrêt "immédiat" de Radio Islam. Radio Islam est violamment attaqué à la télévision, dès le mois d'au"t 1987, par les sionistes en refusant le droit de réponse à Ahmed Rami. Le 27 janvier 1988 le journaliste Sune Olofson écrit dans le journal suédois Svenska Dagbladet: "Le chancelier de la justice, Hans Stark, est au courant du contenu des programmes de Radio Islam. Il a reçu une délégation sioniste composée de Gabriel Romanus (dirécteur général de l'office des boissons alcoolisées en Suède), Stefan Meisels, président du conseil central des organisations juives en Suède, Gabriel Stein de l'oragnisation juive de propagande, aux États-Unies "Anti-Defamation League" et du politologue (sioniste) Svante Hansson qui habite à Paris. Cette délégation éxige l'interdiction de Radio Islam. Svante Hansson a été chargé par les organisations juives de faire un rapport sur Radio Islam, qui a été presenté au chancelier de la justice."
L'ambassadeur d'Israël aux Nations Unies, dans une déclaration au journal sioniste "suédois" Expressen, a critiqué le gouvernement suédois "qui a toléré l'existance de Radio Islam". Le propagandiste sioniste Elie Wiesel multiplia les déclarations agressives, contre Ahmed Rami, dans les journaux suédois et américains dominés par le lobby sioniste. L'organisation juive massonique, Bnaï Brite, a même tenu, en été 1989, pour soutenir cette campagne, un congrès à Stockholm avec la participation de plus dé 500 délégués de toute l'Europe. Devant l'impossibilité de répondre dans les médias aux attaques qui étaient portées contre lui, Ahmed Rami a publié trois livres (en suédois): "Qu'est ce qu'Israël?", "Le pouvoir d'Israël en Suède" (Israels makt i Sverige) et "Une vie pour la liberté" (Ett liv för frihet).
Les sionistes, selon Ahmed Rami, "n'ont jamais accepté l'existence d'une opposition à leur domination, ni d'être contredits dans un débat. Quand les sionistes parlent des droits, des libertés, et de securité, ils visent exclusivement leurs seuls droits à eux, leurs seuls libertés et securité à eux et non pas ceux des autres!"
Le chancelier de la justice suédois (la plus haute autorité judiciaire du pays) cède en fin de compte aux pressions sionistes et décide, au début de l'été 1989, d'engager une pousuite judiciaire contre Ahmed Rami pour "diffamation du peuple juif" (en suédois "pour manque de respect" - "missaktning" à l'egard du peuple juif.)
Le livre de Ahmed Rami "Vad är Israel?" est également "inculpé". Selon le procureur Bondestam chargé de représenter le chancelier de la justice comme procureur: par exemple "...En publiant dans son livre une caricature humiliante, de l'ancien secrétaire d'Etat americain, Ahmed Rami a humilié le peuple juif en la personne d'Henry Kissinger..."!! Au total 64 textes et citations des emissions de Radio Islam, ainsi que les textes du livre "Vad är Israel?", dans sa totalité, ont été retenus et inculpés par le chancelier de la justice, comme points d'accusation. Le procès contre Ahmed Rami débuta le 5 septembre 1989 et durera, plus de deux mois, jusqu'au 14 novembre 1989. Il s'agit peut être là du plus long procès de l'histoire de la Suède: toutes les émissions "inculpées" ont été écoutés sur bandes au cours du procès. Un acteur du théatre national est venu lire, à haute voix, le livre Vad är Israel? devant les juges.
L'accusation a presenté quatre témoins:
Le grand rabin de Suède Morton Narrowe: pour, par exemple, justifier le tir des soldats israeliens contre les enfants palestiniens d'"intifada", dénoncé par Rami, "Car les pierres jetées - dit le rabin - sont trop grosses" en montrant par ses mains la grosseur des pierres!! Le deuxième témoin à charge est le professeur juif (en medecine) Georges Klein qui est venu présenter, dévant la cours, des dizaines de certificats médicaux établis, récemment pour le besoin du procès, à des "rescapés" juifs de "l'holocaust", habitants à Stockholm, qui "soufrent des troubles psychiques causés par les programmes de Radio Islam qu'ils ont écoutés"!! Le professeur Klein a témoigné en sa qualité de d'éxterminé "victime de l'éxtermination"! Klein declara: "Hitler nous a privé de la vie en nous éxterminant, Rami nous a privé de la mort en niant l'éxtermination l'Holocauste"!! Le troisième témoin à charge est Jörgen Weibull, professeur sioniste d'Histoire qui s'est chargé de démontrer que: "Les critiques d'Ahmed Rami, contre les sionistes, sont inspirées par le nazisme et l'antisemitisme ..." et que " ...les critiques formulées par Ahmed Rami contre le judaisme sont identiques aux critiques exprimées par Hitler: par conséquent, son livre et sa radio doivent être interdits comme on interdit le livre Mein Kampf de Hitler..."! En fait Radio Islam n'a fait que citer Karle Marx, Jesu, Voltaire et le profète Mohamed au sujet du judaïsme et des juifs de leurs temps. Weibull est même allé jusqu'à dire que "Marx est inspiré par Hitler"!
Le quatrième témoin à charge est le sioniste Krister Stendahl, un ancien évèque (aujourd'hui, récompensé par le lobby juif americain, pour les services rendus au sionisme, est professeur honoraire à l'Université de Harvard) qui, venu spécialment de Boston, pour "témoigner" que: "l'interprétation de Ahmed Rami relative à l'Ancien Testamen est fausse et criminelle et que seuls les juifs ont le droit exclusif de se définir eux-mêmes et d'interpréter l'Ancien Testamen ..."! (Que dire alors si leur propre définition d'eux mêmes inclue leur "droit" à l'usurpation de la Palestine et à l'extermination du peuple palestinien? Cette définition est alors une déclaration de guerre permanente contre la nation musulmane.) En sa qualité d'ancién "évèque", en réponse à une question du procureur, Stendahl déclara que "les idées exprimées par Luther, fondateur du protestantisme, dans son livre 'Les juifs et leurs mensonges', constituent une honte pour les chretiens."! Stendahl est connu, en Suède, par ses positions théologiques qui nie l'existance d'une vie après la mort. Il incite, égalment, dans ses prises de positions les chrétiens "à revenir à la religion d'origine, le judaïsme."! Stendahl épouse, également, la définition sioniste selon laquelle le sionisme est "un mouvement de liberation du peuple juif"!! Radio Islam, dans ses émissions a qualifié le judaisme de "religion qui légitime l'usurpation des biens et des terres d'autre peuples ainsi que le génocide qui est en train d'être pérpétré contre le peuple palestinien en conséquent contre toute la nation musulmane et que le sionisme est un sous-produit politique du judaïsme qui vise à mettre en application politique les objectifs séculaires exprimés explicitement dans tous les textes religieux juifs à savoir le "retour" des juifs de "l'exil" à la "terre promise", la Palestine!
La défense, quant à elle, présenta deux témoins: le professeur, Jan Hjärpe, de l'université de Lund, et le professeur Jan Bergman, de l'université d'Uppsala.
Le professeur Jan Hjärpe déclara, devant le tribunal, que les textes "inculpés", à son avis, constituent "une contribution critique et antisioniste dans le débat politique en cours sur la question palestinienne, sur Israël et le judaïsme. Ahmed Rami nie la légitimité de l'Etat d'Israël. Ce procès politique est une tentative qui vise à faire taire un adversaire idéologique et politique, de soutenir une partie (sioniste) dans un débat politique contre une autre (antisioniste). Il n'est pas de la compétance d'un tribunal de trancher dans un débat politique, historique ou idéologique." "Si l'on veut maintenir l'étude de l'Holocauste, "l'éxtermination" dans le domaine des études historiques on doit permettre le droit de la nier. Si on interdit le droit de la negation de l'"Holocauste" (c'est à dire la version juive de l'Histoire de la seconde guerre mondiale) on la transformeains en un dogme religieux hors du domaine de l'Histoire. Si les juifs utilisent l'holocauste comme argument politique pour légitimer l'éxistance d'Israël et l'usurpation de la Palestine, on doit admettre le droit de discuter de débater et même de rejeter cet argument comme faux." En fait, selon le professeur Hjärpe, les sionistes teutent par ce terrorisme intéllectuelle de sacraliser une politique en la transformant en un dogme religieux auquel on doit croire (c a d à une croyance)!
Le professeur Jan Bergman, quant a lui, démontra devant les juges, avec brillance et courage civique (malgré les campagnes de la presse sioniste contre lui pour le dissuader à ne pas témoigner) que "les textes juifs sacrés de l'Ancien Testamen et de Talmude sont aujourd'hui utilisés et exploités politiquement en Israël et par les sionistes comme des arguments politiques et historiques et comme légitimation religieuse de l'occupation juive en Palestine." Deux mois après ce témoignage six femmes membres du parlement suédois (appartenant aux six partis politiques du parlement) ont présenté à l'Assemblé National Suédois, Riksdag, un projet de loi chargeant le professeur Bergman d'écrire une introduction "d'avertissement" et des commentaires à la nouvelle traduction (en suédois) en cours de l'Ancien Testamen pour mettre en garde les lécteurs contre la "definition" et l'image de la femme contiennes dans la bible juive. Selon le journal sioniste, Idag, du 2 mars 1990: "Les organisations juives sont très indignées par cette proposition. Jackie Jakubowski, rédacteur de Judisk Krönika (La Cronique juive), organe des organisations juives en Suède, a déclaré, (toujours sélon Idag), que 'c'est comme si on demande aux nazistes d'écrire un chapitre sur la seconde guerre mondiale.' Judisk Krönika écrit, (dans son numéro d'avril 1989) que le professeur Bergman confia (en réponse à une question sur le nombre de juifs morts au cours de la seconde guerre mondiale) que "le chiffre de 6 millions, répandu rapidement après la guerre par les organisations juives, (pour convaincre l'Occident à soutenir la création d'Israël), est un chiffre, et comme tous les chiffres, il doit être discuté et mis en doute". Bergman affirme que "le chiffre exact peut se situer entre deux et trois millions." Judisk Krönika ajoute que le professeur Bergman doute aussi de l'autenticité du Journal d'Anne Frank. Bergman confia également que: 'Faurisson nie l'autenticité du Journal d'Anne Frank. Je considère que les 150 pages de son oeuvres constituent un travail de recherche très serieux.' Jackie Jakubowski, indigné, proteste et declare que: "C'est une provocation qu'un antisémite soit proposé par des membres du parlement pour formuler une introduction et des commentaires à l'un des plus sacrés des livres juifs. Le professeur Bergman a soutenu Radio Islam pendant le procès. Maintenant il va plus loin et démontre qu'il est un antisémite." Evidamment, le professeur Bergman n'est pas antisémite comme Jakubowski veut faire croire. Cette accusation est un argument sioniste classique utilisé pour détourner l'attention et le débat sur le fond des sujets et des problèmes génant pour les sionistes et pour faire taire les adversaires politiques au lieu de débattre avec eux.
Pendant le procès contre Ahmed Rami le gouvernement israelien a dépéché en Suède un haut responsable du Mosad israelien (les services spéciaux terroriste), Hadatha Bénito, pour instruire le procureur suédois Bondestam sur "les moyens efficaces pour combattre Radio Islam". Le procureur Bondestam, qui a representé le chancelier de la justice dans le procès, comme procureur, a fait preuve de sa scandaleuse partialité politique en assistant (pendant le déroulement du procès) le 4 octobre 1989 à des cours internes donnés par ce responsable politique israelien dans les locaux de la synagogue juive à Stockholm. Le procureur Bondestam a même été invité, par Bénito, à visiter Israël pour suivre un stage sur "la téchnique de lutte contre l'antisionisme", et auquel assisteront des prosionistes venus des différents pays d'Europe et de l'USA. Les protestations d'Ahmed Rami, contre ces prises de position politiques du procureur Bondestam pendant le déroulement d'un procès où il representait le parquet, sont restées sans effet. La réponse de Bondestam, devant le tribunal, est qu'il a voulu "s'informer ...". Le commentaire d'Ahmed Rami fut:" Pourquoi le procureur n'a pas donc essayé de s'informer, en allant dans les mosqués, sur "l'autre version" de "l'information" sur l'affaire en question?!"
Ahmed Rami qui a été condamné à six mois de prison ferme pour "manque de respect ("missaktning") envers le peuple juif" a fait appel contre le jugement. Le procès en appel aura lieu du 4 septembre au 5 octobre 1990 devant la Cours d'Appel de Stockholm.
Selon le procureur Bondestam, les recherches historiques ne doivent pas mener à des conclusions mettant en doute la croyance historique du peuple juif. La négation de la croyance du peuple juif dans l'Holocauste est le plus grave délit qu'a commis Ahmed Rami! Le tribunal a totalement adheré aux thèse du procureur.
Ahmed Rami a déclaré, au cours d'une conférance de presse tenue à la fin du procès que: "C'est une honte pour la démocratie suédoise d'instaurer le délit d'opinion et d'avoir des prisoniers politiques condamnés pour leurs opinions. La critique contre l'Islam et le christianisme, par exemple, est considérée en Occident comme 'étant une exercice de la liberté d'expression' (dans l'affaire Rushdie, par exemple). Mais toute critique ideologique, historique ou radicale contre le judaïsme, contre Israël, ou contre le sionisme et leur version de l'histoire, est considérée comme un crime et comme de l'antisémitisme. (Et même dans le domaine "l'antiisalmisme", et "l'antichristianisme", par exemple, sont juridiquement permis). Dans la chasse moderne, aux sorcières, contre les adversaires politiques du sionisme, on tente à diaboliser les adversaires politiques en les accusant d'être habités par les nouveaux 'démons' imaginaires de l'Occident: les nazistes et le nazisme. Pour nous, arabo-musulmans - et chrétiens ce sont les occupants juifs en Palestine qui sont les vrais et réels néonazistes d'aujourd'hui. Le nazisme Hitlirien et le 3eme Reiche ont été vaincu il y a 45 ans! Le sionisme est aujourd'hui le véritable néonazisme et est une déclaration de guerre permanente contre la nation islamique. Ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale (où 60 millions de victimes, non uniquement des juifs, sont morts) ne peut être empêché de se produire. La deuxième guerre mondiale s'est terminée par la victoire des alliés et des sionistes et la defaite des nazistes. Mais le génocide (l'extermination, le véritable holocauste) qui est en train de se commettre par les juifs aujourd'hui contre le peuple palestinien, cela peut encore, et doit être arrêté si, vraiment, on cherche à éviter des nouveaux génocides. C'est ce que nous devons apprendre de l'Histoire. Les juifs n'ont rien appris de l'histoire puisqu'ils sont en train d'imiter les nazistes dans leur occupation en Palestine. Les procès politiques, l'étouffement des droits de l'homme et des libertés, en Palestine, en Suède ou en France, ne résoudra pas le problème palestinien et ne pourra pas camoufler à long terme, le vrai visage du sionisme naziste. Ça ne pourra, non plus, vaincre l'Allemagne naziste déja vaincue il y a 45 ans! Maintenant c'est le nazisme juif (l'occupation sioniste) qu'il faut vaincre! Seul une solution juste du problème palestinien peut garantir une paix durable (une paix juste) et la sécurité aussi bien des juifs que celle des musulmans et des chrétiens en Palestine, en Suède ou ailleurs. Aujourd'hui c'ést la sécurité et l'avenir des musulmans et des non juifs qui est en danger. La grande question est comment garantir la sécurité des victimes du sionisme. Le sionisme est un mouvement criminel et terroristes. Ce sont nous arabo-musulmans, en général, et palestiniens, en particulier, qui en sont victime. C'est l'islamisme et le christianisme du peuple palestinien qui sont un mouvement déliberation et non le sionisme qui est l'ideologie de l'occupation!"
Le procureur général, Bondestam, au nom du chancelier de la justice, a également fait appel contre le jugement prononcé contre Radio Islam en demandant l'agravation de la peine, contre Ahmed Rami, à deux ans de prison.
Un "débat" intern (en fait un monologue), entre sionistes, se déroule actuellement dans la presse en Suède, en Israël et même en USA, (à New York Times, par exemple), sur le "phénomène" "Radio Islam". Comme d'habitude, en Occident, seuls les sionistes et leurs amis ont accès aux médias quant il s'agit d'Israël et du sionisme. On n'y discute qu'en tant qu'ami d'Israël! Tous les journaux, les radios ou les Télévisions (possédés ou dominés par le lobby juif) ont salué la peine d'emprisonnement contre Ahmed Rami. Ceci, alors que les intellectuels, qui soutiennent les droits de l'homme en Suède et le droit à la liberté d'expression d'Ahmed Rami, n'ont pas accès aux médias. Au contraire, tout intellectuel qui ose faire allusion au droits de l'homme, quant il s'agit d'Ahmed Rami, est immediatement attaqué par la presse sioniste et accusé d'antisémitisme.
Le président de l'Union des écrivains Suédois, Peter Curman, avait, dans le journal suédois Aftonbladet, écrit pendant le déroulement du procès, qu'il allait protester "si Rami est jugé pour ses idées". Mais, après le jugement, Curman n'a pas encore publiquement pris position, même si, en privé, il est peutètre critique envers le jugement.
Seul le grand écrivain suédois, Jan Myrdal, et la revue Folket i Bild ont osé prendre clairement et publiquement position pour la liberté d'opinion dans cette affaire. Pour cela Jan Myrdal est actuellement l'objet d'une campagne de presse sans précedant dirigée par le lobby sioniste.
Les deux "grands" rabins (de Stockholm et de Göteborg), tous les deux importés des USA, ont démandé dans un écrit officiel adressé à l'université d'Uppsala de licencier le professeur Bergman de son poste d'enseignment du judaïsme à cause de son témoignage en faveur d'Ahmed Rami. La réaction de cette Université fut claire et nette: le rejet de la requète juive! Toutes les religions et idéologies, selon la résponse du président de l'Université, doivent tolérer d'être analisées, critiquées et faire l'objet des recherches. La liberté de la recherche et l'indépence de l'Université est une question primordiale et ce n'est pas aux rabins de sanctionner la qualité pédagogiques des professeurs d'Université ni de décidée des sanctions administratives contre eux. Les professeurs de téologie de l'Université d'Uppsala et de l'Université de Stockholm se sont solidarisés dans des déclarations publiques avec le professeur Bergman et contre le culots des rabins juifs.
L'Union des écrivains suédois, pendant son congrès annuel, (printemps 1990), ont pris position, dans cette affaire, dans une décision officielle proposée par Jan Myrdal qui consiste à suivre de près ce procès en appel étant donné son importance de principe pour la défense de la liberté d'expression en Suède. L'organisation culturelle Folket i Bild, kulturfront que préside Jan Myrdal et qui publie la revue Folket i Bild a, quant à elle, déja pris position contre ce jugement, qui constitue une menace grave contre la liberté d'expression.
"Le débat doit être permis sur tous les sujets sans exception ni tabou ni interdit" ajoute la déclaration de Folket i Bild.