C’est Valeurs Actuelles qui a levé ce petit lièvre. Partant de la confession, la main sur le cœur, d’Emmanuel Macron le 24 février 2017 sur BFM TV, selon laquelle aucune entreprise n’avait financé son mouvement En Marche !, l’hebdomadaire de droite a retrouvé un texto envoyé par la direction de Rothschild en 2016 à de grands banquiers parisiens :
« Chers amis, un cocktail dînatoire de levée de fonds est organisé pour Emmanuel Macron le 27 septembre à 20 heures à la Terrasse Martini, 50 avenue des Champs-Élysées. À cette occasion, Emmanuel vous fera part de sa vision et de ses propositions, cela sera aussi l’occasion de discuter avec lui de façon informelle. Si vous souhaitez vous joindre à nous, pourriez-vous le confirmer en répondant à ce SMS, en indiquant si vous serez accompagné. Pour des raisons de confidentialité, nous vous demandons une très grande discrétion autour de cet événement. »
Il semble donc que le financement du mouvement de la torpille du PS ne provienne pas uniquement des 20 000 petits donateurs aux dons inférieurs à 5 000 euros. Personne n’ignore plus en France que le jeune prodige de la Banque Rothschild, propulsé par Attali et Minc dans les allées du pouvoir, participant activement à l’écriture du programme économique du candidat Hollande en 2011, est le représentant de l’oligarchie. Un VRP plus présentable que le sanguin Manuel Valls, qui a fait du sarkozysme de gauche avec 10 ans de retard. De plus, son mano a mano avec Dieudonné a contribué à désacraliser la fonction de Premier ministre. Non pas que l’humoriste génial soit indigne de respect, mais parce que le second de l’État qui fait une fixation pathologique sur un individu pacifique et talentueux, ce qui a été politiquement meurtrier. Avoir suivi à la lettre les admonestations du CRIF, qui dirige idéologiquement, politiquement et juridiquement la France, c’est perdre tout appui populaire.
C’est la raison pour laquelle Macron ne commet pas les mêmes erreurs que Valls. Il en commet d’autres, et nous en commettons tous. Mais l’idée de Macron qui sert de socle à son positionnement politique, c’est de couper les liens trop voyants avec le Système qui l’a fait et qu’il représente. Cela demande de la souplesse d’échine, et il n’en manque pas. Cependant, les faits sont têtus, et les cordages se voient comme une vache dans un couloir. Être issu de la Banque Rothschild ne veut pas dire que Macron fait la politique désirée par la banque d’affaires, mais il y a une forte présomption, tout de même. Son passage au dîner du CRIF en star américaine ajoute à la présomption. Tout ceci ne fait pas une preuve, mais on sent que les renifleurs de collusion se rapprochent.
L’affaire de la caricature
des Républicain, où l’on a vu ressurgir les
cris d’orfraie des antinazis primaires, prouve qu’il y a
là un point sensible. Mais dans le pays où les choses ne
sont pas dites – Alain Soral le rappelait dans l’épisode
6 de Soral,
vite ! –, où l’on n’a pas
le droit de nommer le Pouvoir réel, comme d’autres n’ont
pas le droit de représenter leur Dieu, tout passe par
les côtés, l’omission, l’ambivalence, l’euphémisme, la
coulisse. L’ombre. pas pour rien qu’on est le pays des
loges et de la démocratie de théâtre !
Emmanuel Macron n’est donc pas le candidat du lobby
sioniste, qu’on se le dise, il est juste un phénomène
post-socialiste qui profite d’une redistribution des
cartes dans le paysage politique français. La France
souffre de ce que la liberté d’expression a été réduite
puis contrôlée par les forces oligarchiques. Ce n’est
pas qu’on ne peut rien dire, on peut dire des choses,
mais l’expression de simples vérités a été criminalisée.
Il faut avoir les moyens, aujourd’hui, pour dire la
vérité en France. La vérité est devenue un produit de
luxe.
Profitez-en bien.
Un sujet sur Macron de TVL du vendredi 10 mars 2017 (de 2’18 à 10’43) suivi de l’interview du porte-parole de l’association Tout sauf Macron (jusqu’à 15’49) :