«L'Holocauste»
est un mensonge historique
Témoignage historique
du professeur Faurisson
[Traduction d’une interview
accordée, en exclusivité, par le
professeur Robert Faurisson au grand quotidien arabophone
algérien Echorouk (Aurore) et publiée le 12 janvier 2009]
Juste à l'apogée du massacre sioniste dont est
victime le peuple palestinien à Gaza, le professeur Robert Faurisson
affirme à nouveau qu’ au cours de la deuxième guerre mondiale il n’y
a jamais eu de génocide des juifs et que les nazis, à l'époque de
Hitler, n'ont jamais perpétré ce qu'on appelle aujourd'hui
« l’Holocauste ». Depuis qu'il a publiquement exprimé ces
convictions, le lobby juif n'a pas cessé de l'agresser et de le
persécuter pour ses recherches historiques et pour ses opinions. Je
l'ai rencontré, pour la première fois, il y a
un peu plus de deux ans, à la conférence internationale sur
« l’Holocauste » qui se tenait alors à Téhéran. Depuis lors, j'ai eu
avec lui plusieurs
rencontres et échanges de correspondance
(1). Avec
la guerre d'Israël contre Gaza, le professeur Robert Faurisson s'est
à nouveau opposé et affronté aux juifs en divulguant et en exposant
leurs visées, et leur bassesse. Je lui ai demandé d'accorder une
interview à Echorouk, ce qu'il a volontiers accepté.
Dans sa lecture de la situation, le professeur Faurisson prévoit, à
long terme, la défaite des juifs dans leur occupation de la
Palestine ; ces juifs connaîtront le sort commun à tout envahisseur.
Interview réalisée par:
Mourad Ouabass
Qui êtes-vous, Robert Faurisson ?
Je
vais avoir 80 ans. Je suis né près de Londres, en 1929, d’un père
français et d’une mère écossaise. Je suis à la fois sujet
britannique et citoyen français. J’ai été professeur d’université.
J’ai enseigné à la Sorbonne et dans une université lyonnaise. Je
possède l’agrégation des lettres (français, latin, grec) et le
doctorat ès lettres et sciences humaines (ce qui englobe
l’histoire). Mes deux spécialités ont été, d’une part, la «
littérature française moderne et contemporaine » et, d’autre part,
la « critique de textes et documents (littérature, histoire,
médias) ». Je me suis spécialement intéressé à la propagande de
guerre durant la Seconde guerre mondiale.
Pouvez-vous mettre le lecteur algérien au courant de vos recherches,
lesquelles se donnent pour fin de revoir l'histoire de ce qu'on
appelle aujourd'hui « l’Holocauste » des juifs ?
Au
procès de Nuremberg (1945-1946), le tribunal des vainqueurs a
notamment accusé l’Allemagne vaincue 1) d’avoir ordonné et planifié
l’extermination physique des juifs d’Europe ; 2) d’avoir, dans ce
but, mis au point et utilisé des armes de destruction massive
appelées, en particulier, « chambres à gaz » ; 3) d’avoir,
essentiellement par ces armes mais aussi par d’autres moyens,
provoqué la mort de six millions de juifs.
Comment avez-vous révisé ces
accusations?
A l’appui de cette triple accusation, reprise depuis plus soixante
ans par l’ensemble des grands médias occidentaux, on n’a produit
aucune preuve qui résiste à l’examen. J’ai donc abouti à la
conclusion suivante : Les prétendues
chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs
forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une
gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux
bénéficiaires sont l’Etat d’Israël et le sionisme international et
dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas
ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier.
Quelles ont été, sur votre
vie personnelle, les effets de ces conclusions de vos recherches
historiques, lesquelles heurtent la croyance publique en ce qui
s'appelle « l’Holocauste » ?
Ma vie
est devenue un enfer du jour où, en juillet 1974, j’ai été dénoncé
par le journal israélien Yedioth Aharonoth. De 1974 à ce
jour, j’ai subi dix agressions physiques, j’ai eu d’innombrables
procès et condamnations et j’ai fini par être privé du droit
d’enseigner à l’université. En France, pour faire taire les
« révisionnistes » que nous sommes, le lobby juif a obtenu le vote
d’une loi spéciale, la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990,
calquée sur une loi israélienne de juillet 1986. Laurent Fabius est
un député socialiste, richissime et juif, tandis que Jean-Claude
Gayssot est un député communiste. La loi Fabius-Gayssot prévoit
jusqu’à un an de prison, 45 000 € d’amende et bien d’autres peines
encore contre ceux qui « contestent » le prétendu « Holocauste ».
Dans presque tout le monde occidental, avec ou sans loi spéciale, le
révisionnisme est sévèrement sanctionné. Un certain nombre de mes
collègues ou amis révisionnistes ont été ou sont actuellement en
prison, pour de longues années, spécialement en Allemagne et en
Autriche, pays avec lesquels aucun traité de paix n’a encore été
signé depuis 1945 et dont les gouvernements restent soumis à la
volonté des vainqueurs de la Seconde guerre mondiale.
« L’Holocauste » est-il
devenu un tabou mondial ?
Dans le
monde occidental, on a le droit de contester toutes les religions
sauf la religion de « l’Holocauste ». On peut se moquer de Dieu, de
Jésus, de Mahomet mais non de ce que Simon Wiesenthal, Elie Wiesel
et Simone Veil ont raconté sur le prétendu génocide ou les
prétendues chambres à gaz. Auschwitz est devenu un lieu sacré. On y
organise des pèlerinages. On y voit des prétendues reliques de
prétendus gazés : des chaussures, des lunettes, des cheveux et des
boîtes de l’insecticide Zyklon B qu’on présente comme ayant été un
produit servant à tuer les juifs alors qu’il était utilisé pour la
désinfection des vêtements ou des locaux dans des camps ravagés par
des épidémies de typhus. On nous affirme que les Allemands
recherchaient « la solution finale de la question juive » en Europe
et que cette formule cachait, paraît-il, leur volonté d’exterminer
les juifs. C’est faux. Il ne faut pas tricher. Les Allemands
recherchaient en réalité « une solution finale TERRITORIALE de la
question juive ». Ils voulaient expulser les juifs vers un
territoire qui leur fût propre. Il est exact qu’avant la guerre, ils
ont, pendant un certain temps, pensé que ce territoire pourrait se
situer en Palestine mais, très vite, ils ont considéré que cette
solution aurait été impossible et qu’il fallait l’écarter par égard
pour « le noble et vaillant peuple arabe »
[[sic! Je garantis ces citations: “Le Gouvernement du
Reich ne peut se prêter à une manoeuvre tendant à permettre aux
Juifs de chasser le noble et vaillant peuple arabe de sa mère-patrie,
la Palestine” (Eberhard von Thadden, Ministère des Affaires
étrangères, Wilhelmstrasse, 29 avril 1944 ; document coté par les
archives des Alliés: NG 1794 ; mentionné (p. 168) et reproduit en français (p.
169) par Henri Monneray, ancien substitut au Tribunal militaire
international dans son ouvrage, La Persécution [et non
L’Extermination !] des Juifs dans les pays de l’Est,
Editions du Centre [de documentation juive contemporaine], 1949. Le
Grand Mufti de Jérusalem est resté à Berlin till the bitter end. Il
y avait des divisions SS musulmanes.]]
Que s'est-il passé en fin de
compte ?
Désireux, pendant la guerre, de neutraliser les juifs, les Allemands
ont mis un certain nombre d’entre ceux-ci dans des camps de
concentration ou de travail en attendant la fin de la guerre. Ils
ont repoussé à l’après-guerre la solution définitive. Pendant la
guerre et jusque dans les derniers mois de la guerre, ils ont dit
aux Alliés : « Vous admirez les juifs ? Prenez-les. Nous sommes
prêts à vous envoyer autant de juifs européens que vous le voudrez
mais à une condition expresse : c’est que ces juifs resteront en
Grande-Bretagne jusqu’à la fin du conflit ; ils ne devront sous
aucun prétexte se rendre en Palestine ; le peuple palestinien a déjà
tellement souffert des juifs que ce serait une « indécence » (sic)
que d’ajouter à son martyre. »
Voilà qui me pousse à vous
demander votre opinion sur le massacre qui se déroule actuellement à
Gaza.
Aujourd’hui, plus que jamais, le peuple palestinien subit un
calvaire. L’armée israélienne, après avoir infligé à ce peuple
l’opération « Raisins de la colère », puis l’opération « Rempart à
Jénine », suivie de l’opération « Arc-en-ciel » et de l’opération «
Jour de pénitence », leur inflige maintenant l’opération « Plomb
durci ». En vain ! En vain car, à mon avis, l’Etat d’Israël ne vivra
pas même le temps qu’a vécu le Royaume franc de Jérusalem,
c’est-à-dire 89 ans. La plupart des juifs vont quitter ces terres
dans la même panique que les colons français ont quitté Alger en
1962 ou que l’Armée américaine a abandonné Saïgon en 1975. La
Palestine redeviendra un pays libre où musulmans, chrétiens, juifs
et autres pourront cohabiter. Du moins est-ce le vœu que je forme,
moi qui, depuis 34 ans, suis traité en France comme une sorte de
Palestinien. Je l’ai dit les 11 et 12 décembre 2006, lors de la
conférence sur « l’Holocauste » organisée à Téhéran sous l’égide du
président Ahmadinejad : nous avons tous le moyen d’aider à la
libération de la Palestine. Ce moyen consiste à faire connaître au
monde entier les conclusions de la recherche révisionniste. Il faut
enlever tout crédit à ce prétendu « Holocauste » devenu l’arme
numéro un du sionisme et de l’Etat d’Israël ; ce mensonge est l’épée
et le bouclier de cet Etat. Il serait absurde de chercher à se
défendre contre l’armement militaire des Israéliens en épargnant
l’arme numéro un de leur propagande dans le monde entier.
J'ai récemment appris qu'un
autre procès vous menace prochainement parce que vous persistez à
contester - ce qui est interdit par la loi en France - la réalité de
« l’Holocauste » des juifs. Quand vos problèmes avec les tribunaux
cesseront-ils alors que vous atteignez bientôt l'âge de 80 ans?
Je vous
annonce qu’à mon prochain procès, dont je ne sais pas encore la
date, je déclarerai ceci à mes trois juges de la XVIIe chambre du
tribunal correctionnel de Paris (2 et 4, Boulevard du Palais, Paris
1er) : « Quiconque s’autorise à prétendre que les prétendues
chambres à gaz nazies et le prétendu génocide des juifs ont été une
réalité historique se trouve, qu’il le veuille ou non, apporter sa
caution à un effroyable mensonge qui est devenu l’arme numéro un de
la propagande de guerre de l’Etat d’Israël, un Etat colonialiste,
raciste et impérialiste. Que celui qui a l’aplomb de cautionner le
mythe de « l’Holocauste » se regarde les mains ! Ses mains sont
rouges du sang des enfants palestiniens ! »
1 - La première
interview avec le professeur Faurisson a été publiée à Echorouk le
27 décembre 2006 et se trouve sur Internet à l'adresse:
http://www.echoroukonline.com/ara/interviews/10166.html |
Quand une très petite
minorité juive (moins de
1% de la population) domine 99 % du pouvoir
Dans une France dominée par les Juifs, c´est... |
Juivre
ou
mourir
|
(22 mars 2003)
Ancien banquier, Roger Cukierman a
autrefois exercé de hautes responsabilités au sein du groupe
Edmond de Rothschild. Il préside le CRIF (Conseil
représentatif des institutions juives de France). Le CRIF,
selon son responsable, « rassemble soixante institutions
[…], soit un tiers des 600 000 juifs de France » (réponse
faite à Cécilia Gabizon, Le Figaro, 25-26 janvier
2003, p. 8). On peut donc calculer que cette organisation
juive se trouve représenter un tiers de un pour cent des
habitants de la France. Or, ainsi qu’on va le constater,
cette organisation vient se faire manger dans la main par
tout ce que la France compte de plus influent dans le monde
de la politique et des institutions, y compris les
institutions religieuses.
Le dîner rituel du CRIF
Chaque année, le CRIF organise un
dîner où se pressent, comme sur ordre, de hautes
personnalités venues faire acte d’allégeance. Il y a là l’or
et le diamant, la pourpre et l’hermine et, si l’on ose dire,
le gratin, la crème de la crème et la plus rare galette. On
y mange et l’on y boit casher. Il faut y penser, prier et
parler casher. Selon le rite, le président du CRIF prononce
un discours où il flatte la compagnie et, surtout,
l’admoneste. Il y geint sur le sort des juifs de France. Il
met en garde contre le retour de la bête immonde et fait
entendre qu’il ne tolérera pas la moindre réserve quant à la
politique de l’Etat juif et quant au comportement de l’Armée
juive en Palestine. Les hôtes acquiescent, battent des
mains, en redemandent. Ils promettent et ils ont intérêt à
tenir leurs promesses sinon, l’année suivante, plus dur se
fera le rappel des engagements qu’on n’a pas suffisamment
tenus. Pour commencer, on ne sera peut-être plus invité, ce
qui, pour une personnalité politique, signe la disgrâce,
puis la chute.
La crème de la crème
Le 25 janvier 2003, le dîner annuel du CRIF a
rassemblé plus de cent soixante-dix invités. L’hôte
d’honneur a été Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre. A
ses côtés se trouvaient Christian Poncelet, président du
Sénat, premier personnage de l’Etat après le président de la
République, et Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée
nationale. Treize ministres en exercice étaient également
là, dont ceux de l’Intérieur (Nicolas Sarkozy), de la
Justice (Dominique Perben), de la Défense (Michèle
Alliot-Marie) et de l’Education nationale (Luc Ferry et
Xavier Darcos).
D’anciens ministres, aussi bien de droite que
de gauche, étaient également présents comme les richissimes
juifs de gauche Laurent Fabius ou Lionel Stoléru et la
richissime juive de droite Simone Veil (mère putative de
l’Association des faux gazés d’Auschwitz), sans compter de
moindres sires comme Alain Juppé, Alain Richard, Olivier
Stirn, Jacques Toubon ou de moindres dames comme Edith
Cresson ou Corinne Lepage. De nombreux députés des deux
bords étaient là, tels François Bayrou, Philippe
Douste-Blazy, Jean de Gaulle, François Hollande, Pierre
Lellouche, Jean Tiberi, Daniel Vaillant, sans oublier les
deux responsables du Parti communiste, Robert Hue et
Marie-George Buffet. Des sénateurs, tels Jean-Michel Baylet,
Jacques Dominati et Michel Dreyfus-Schmidt, faisaient partie
du lot.
Des excellences représentaient l’Allemagne
(modèle de soumission aux organisations juives et, pour la
communauté juive mondiale, source inépuisable d’argent), la
Belgique, l’Espagne, la Tchéquie, la Pologne, la Hongrie, la
Lituanie, l’Ukraine, la Suède, les Etats-Unis, le Canada, la
Mauritanie, la Tunisie, la Jordanie, la Turquie, l’Inde.
L’Etat d’Israël était fortement représenté, en particulier
par son ambassadeur et son consul général.
Le médiateur de la République était présent
ainsi que le maire de Paris, le président du conseil
régional d’Ile-de-France, le chancelier des universités de
Paris, le directeur général de la gendarmerie nationale (!)
et des députés européens. En plus des ambassadeurs, des
ministres plénipotentiaires, des consuls, des conseillers ou
des porte-parole d’ambassade, on notait la présence de
directeurs ou de chefs de cabinet, de conseillers de toute
sorte, de chargés de mission, de préfets, de secrétaires
généraux, de maires de plusieurs arrondissements de Paris.
Le Conseil d’Etat était représenté.
Aux côtés du grand rabbin de France, Joseph
Sitruk (« Oh ! », nous assure François Brigneau, « c’est un
modeste, il en a bien plus ! ») et du grand rabbin René
Samuel Sirat (le géniteur de la loi antirévisionniste
Fabius-Gayssot) ainsi que de deux grands rabbins de Paris,
l’ancien et l’actuel, s’empressaient l’archevêque de
Bordeaux, Mgr Ricard, trois évêques (dont Mgr Di Falco et,
en représentant de Mgr Lustiger, Mgr Claude Frikart), le
secrétaire général de la Conférence des évêques de France,
trois pères de l’Eglise catholique, le président et le
secrétaire général de la Fédération protestante de France,
sans oublier Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée
de Paris. La franc-maçonnerie était présente avec Alain
Bauer, grand-maître du Grand Orient de France.
Le monde de la justice comptait deux
prestigieux figurants en la personne de deux juifs de
combat : Janine Drai, épouse Grellier, et Pierre Drai. Ce
dernier emploie une partie de sa retraite à présider la
fructueuse Commission pour l’indemnisation des victimes des
spoliations intervenues du fait des législations en vigueur
durant l’Occupation. Au dîner, il n’était pas le seul invité
dont le rôle est essentiel dans l’entretien de la Mémoire de
la Shoah et dans la lucrative activité du Shoah Business.
Etaient enfin venus, en force et en nombre, des responsables
d’organisations juives israéliennes, américaines et
européennes.
R. Cukierman flatte, gémit et tonne
Dans son discours, R. Cukierman a flatté,
gémi et tonné. Il a, comme l’année précédente, « crié »
(c’est là son mot) l’attachement passionné des juifs à la
France et l’angoisse de ses coreligionnaires devant la
recrudescence des actes antijuifs. Il a appelé à une plus
forte répression notamment sur Internet. Il a opportunément
rappelé que « les juifs ont une longue mémoire des blessures
de la calomnie ». Sans hésiter à les appeler par leurs noms,
il a prévenu de leurs devoirs particuliers envers les juifs
Luc Ferry, ministre de l’Education nationale, et son
acolyte, Xavier Darcos, ministre délégué à l’Enseignement
scolaire. Avec une vigueur particulière il a condamné
l’antisémitisme de l’extrême gauche, celui, en particulier,
de Lutte ouvrière, de la Ligue communiste révolutionnaire et
celui de José Bové, allant jusqu’à déclarer : « Cette
alliance brun-vert-rouge donne le frisson ». Il a vivement
protesté contre les projets de boycott des produits
israéliens. Jouant les belles et bonnes âmes, il a déclaré
que le boycott lui paraissait contraire aux règles de la
démocratie ; pour sa part, a-t-il ajouté, il s’était
expressément rendu aux Etats-Unis en mai 2002 afin de
convaincre les organisations juives américaines de renoncer
à punir la France par la voie du boycott ; mais, dans le
même souffle, R. Cukierman a fait comprendre à son auditoire
que ce n’était pas partie gagnée et que, si la France ne
réprimait pas suffisamment l’antisémitisme, il ne
retiendrait plus le bras de ces organisations.
Le couplet final a porté sur le nécessaire
soutien de la France à l’Etat d’Israël. Les soldats
israéliens ont été, mot pour mot, décrits comme animés d’un
« attachement viscéral au respect de la personne humaine ».
L’insondable « mystère d’Israël » a été évoqué. L’antienne
est connue : le peuple juif ne se compare à aucun autre ;
ses vertus et ses souffrances sont indicibles. Comme le
déclarait Jean Kahn, « l’électeur juif a un supplément
d’âme ». Pour reprendre la phrase de François Bédarida,
catholique d’origine juive, « le peuple juif est un peuple
qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire par rapport aux
autres » (« Peut-on débattre de la Shoah ? »,
France-Culture, 17 juin 1996). Le tout s’est achevé sur
une salve en direction du Premier ministre et des autres
membres du gouvernement. Sacrifiant à l’usage hébraïque du
chiffre six, R. Cukierman a lancé à six reprises un
fatidique et menaçant : « Nous ne comprenons pas… ». Six
fois, il a vertement blâmé la France pour tel comportement
ou telle initiative que les juifs, selon lui, ne pouvaient
comprendre.
Il a conclu sur sa fierté d’être à la fois
« juif » et « français » et il a clamé sa « solidarité avec
Israël ». Il a enfin remercié le Premier ministre de sa
présence et de son « attention bienveillante aux questions
que nous soulevons dans l’intérêt de la France ». Ce
faisant, R. Cukierman, avec aplomb, s’est donc permis
d’appeler « questions » soulevées « dans l’intérêt de la
France » des accusations qu’il avait, en fait, portées
contre la France dans l’intérêt et pour les intérêts d’un
Etat étranger : l’Etat juif.
Jean-Pierre Raffarin en redemande
Un seul invité a fait preuve de dignité : le
nouveau secrétaire général des Verts, Gilles Lemaire, un
néophyte, à vrai dire, de la vie politique. Ne supportant
pas l’amalgame « vert-brun-rouge », il a jeté sa serviette,
s’est levé de table et a quitté la salle. Les personnalités
du gouvernement, toute honte bue, sont restées sous
l’avanie, ont applaudi et certaines d’entre elles, par la
suite, ont tenu à manifester leur satisfaction. J.-P.
Raffarin a remercié avec effusion et déclaré : « Agresser la
communauté juive, c’est agresser la France, la République et
ses valeurs ». Quelques semaines plus tard, il confiait :
" Des personnalités comme Lionel Stoléru et
plusieurs patrons que j’ai eus dans ma carrière m’ont ouvert
à la culture juive dont j’apprécie la rigueur […]. En allant
pour la première fois au dîner du CRIF, j’ai été très
heureux de voir là toute la classe politique française, la
plupart de mes prédécesseurs Premiers ministres et les
représentants de toutes les religions. Il est si rare de
trouver des lieux où l’on puisse justement avoir ce dialogue
apaisé entre religions et politique "
(Le Point, 21 mars 2003, p. 101).
On aura noté l’expression de « dialogue
apaisé » pour ce qui, en réalité, avait été le monologue
d’un exalté. Seuls, par la suite, des juifs ont pu se
permettre d’élever une protestation contre le langage du
président du CRIF : Alain Jakubowicz et Rony Brauman, en
particulier (Libération, 5 février, p. 2, 17). A une
émission télévisée de Thierry Ardisson, « Tout le monde en
parle », on a vu, face à face, R. Cukierman et le
responsable de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier
Besancenot ; ce dernier a demandé au président du CRIF de
retirer l’accusation d’antisémitisme portée contre son
organisation ; devant le refus de R. Cukierman il a fondu en
larmes !
Les rabbins américains et le CJE
mènent le sabbat
Les 10 et 11 mars, le Congrès juif européen (CJE)
tenait à l’Hôtel de ville de Paris ses deuxièmes assises des
« Rencontres judéo-catholiques ». Une cinquantaine de
rabbins américains, invités de dernière minute, y sont venus
mettre en accusation d’abord le gouvernement français
représenté par Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur,
puis le clergé catholique représenté par le cardinal
Lustiger. Les rabbins ont mené le sabbat contre la
« trahison » de la France, coupable d’avoir, dans la guerre
entre les Etats-Unis et l’Irak, pris parti pour « le camp du
Mal », une France connue par ailleurs pour ses
« destructions de synagogues et d’écoles juives ». Michel
Friedman, président allemand du CJE, a fait chorus. Etaient
également présents Simone Veil, les grands rabbins Joseph
Sitruk et Gilles Bernheim ainsi qu’Israel Singer, numéro
deux du Congrès juif mondial (Henri Tincq, « La charge des
rabbins américains contre la France », Le Monde, 13
mars, p. 5). N. Sarkozy aurait répliqué qu’il ne pouvait
« accepter d’entendre dire que les juifs peuvent avoir peur
de vivre en France ». Il n’a pas osé ajouter qu’il était
personnellement la preuve vivante de ce que tant de
personnes d’origine juive pouvaient vivre en France, et aux
meilleures places. La remarque vaut pour le cardinal
Lustiger et pour une forte proportion des hôtes du CRIF ou
des « Rencontres judéo-catholiques » : beaucoup sont
eux-mêmes d’origine juive ou bien ont un conjoint juif.
Lors de ces deux rencontres, personne ne
semble avoir évoqué le plus frappant exemple d’antisémitisme
en France : l’agression commise, le 3 janvier, contre le
rabbin Gabriel Fahri dans une synagogue du XIe
arrondissement de Paris. Tout le gotha politique s’en était
ému. Lionel Jospin, Edouard Balladur et bien d’autres
seigneurs étaient venus au domicile du rabbin ; les têtes
s’étaient couvertes de cendre, de chapeaux et de kippas ;
sous les flashes, sous l’œil des caméras, on avait pris les
poses et les mines de circonstance ; les condoléances
avaient été déchirantes. La France avait honte ; le haut
personnel politique était réuni là pour en attester.
Toutefois, les jours passant, il est apparu à la police que
la « plaie hésitante » de la victime avait été provoquée
avec un couteau emprunté à la cuisine de la synagogue. On
s’est alors muré dans le silence. Personne n’a présenté
d’excuses à la France et aux Français. Peu de temps
après l’agression du rabbin Fahri, une jeune juive s’est
plainte d’une agression du même genre. On en a parlé, puis
on s’est tu, là aussi, tant l’imposture était signée.
Les juifs ne sont pas
« comme tout le monde »
Les juifs sont comme « Dieu en France ». Ils
règnent. Le fait qu’ils gémissent n’y change rien. Ils n’ont
besoin ni de complot ni de conjuration mais de pouvoir crier
à l’antisémitisme. Ils sont en place. On les redoute. On
leur obéit au doigt et à l’œil. Plus haute la personnalité
politique, religieuse ou civile, plus rampante son attitude
à l’égard du seigneur et maître. C’est que celui-ci, d’un
mot, d’un seul, peut ruiner une carrière, une vie, et ce mot
fatal n’est autre que celui d’« antisémite ».
Pour les juifs de France, le monde médiatique
est une chasse gardée. Imaginons l’expérience suivante : à
la télévision, dès qu’apparaîtrait une personne d’origine
juive ou encore dès qu’il serait question d’un juif ou d’une
juive, une étoile viendrait s’incruster à l’écran. Nul doute
qu’à ce compte l’écran s’illuminerait d’une pluie d’étoiles.
Dans tous les foyers de France, le téléspectateur
contemplerait en direct la Galaxie, la Voie lactée, « sœur
lumineuse des blancs ruisseaux de Chanaan ».
On entend dire que « les juifs sont comme
tout le monde ». Si c’est vrai, qu’on veuille bien nous
citer une seule organisation politique, religieuse,
syndicale ou autre qui puisse se faire manger dans la main
par un si beau monde, si riche, si puissant, et, surtout,
par un personnel politique que le CRIF, le soir du 25
janvier 2003, a pu convoquer à sa table pour le tancer, le
sermonner et le menacer ! Ce CRIF qui, rappelons-le, ne
représente qu’un tiers de un pour cent des habitants du
territoire français.
Le droit de décrire les juifs
comme ils sont
Pour le juif, écrivait Céline, « jamais trop
de vœux, jamais trop de tendres alarmes, de révérences, de
genoux fléchis ». Il ajoutait : « On est à la cour à
Mammon ». Au « Que sçais-je ? » de Montaigne, le même Céline
répondait : « Je sçouais que c’est ‘juivre ou mourir’ » (Les
Beaux Draps, p.57). Ce qui est vrai de la France l’est
d’autres pays aussi. Aux Etats-Unis, la puissance juive est
impressionnante ; en Allemagne, elle est devenue totale. En
Europe, les organisations juives exercent le racket des
« réparations » et nul traité d’intégration à la communauté
européenne ne se ratifie sans qu’une disposition de ce
traité ne détermine au préalable la part de Shylock.
Dénoncer l’hégémonie et le colonialisme des Etats-Unis
n’implique pas qu’on soit hostile au peuple américain ;
d’ailleurs, une frange de ce peuple a conscience de ses
propres excès et il admet que l’étranger en fasse la
critique. Dénoncer l’hégémonie et le colonialisme
judéo-sionistes n’implique pas qu’on veuille du mal aux
juifs et, d’ailleurs, une frange du peuple juif, y compris
dans la presse israélienne, condamne, parfois avec vigueur,
ses propres excès ; mais, à la différence des Américains
à l’esprit ouvert, cette frange juive ne souffre pour ainsi
dire pas la critique venue de l’extérieur. Ces « Justes
parmi les juifs » conservent une mentalité de ghetto et, dès
qu’ils entendent un gentil stigmatiser, comme ils le font
eux-mêmes, tel exemple de démesure juive, ils crient à
l’antisémitisme. Frappé du sceau de l’infamie, le gentil en
est alors réduit, le plus souvent, à implorer un pardon qui
ne lui sera jamais accordé.
De même qu’il n’y a pas nécessairement de
préjugé contre le peuple américain à montrer la démesure (hybris)
des Etats-Unis, de même il ne saurait y avoir
obligatoirement de préjugé antisémite à décrire, tels qu’ils
sont, les pouvoirs et les excès du peuple juif.
(Additif du 15 février 2004)
Au dîner du 31 janvier 2004, un nouveau
record a été battu : le nombre des ministres et secrétaires
d’Etat répondant à l’invitation du CRIF a été de 17. Le
président du Sénat, Christian Poncelet, et le président de
l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, ont évidemment été
de retour ainsi que nombre d’autres éminences. Tout ce monde
est à nouveau venu manger dans la main de Roger Cukierman
qui, une nouvelle fois, a grondé et, encore une fois, a été
remercié de ses attentions. Emmanuel Ratier a consacré un
remarquable dossier à ce dîner du CRIF ainsi qu’au dîner, le
24 janvier, de la LICRA (Faits et documents, n°168
[15 au 29 février 2004], p.1-2, 6-7, 9).
Retenons le constat du Premier ministre de la
France tel que le rapportait Le Point du 23 mars
2003 : à ces dîners d’une organisation censée représenter un
tiers de un pour cent des habitants de notre pays se presse,
année après année « TOUTE LA CLASSE POLITIQUE FRANCAISE ». A
eux seuls, ce fait et ce constat sont la preuve du pouvoir
démesuré des juifs dans notre pays. Les juifs n’ont besoin
ni de complot ni de conjuration – recours éventuels des
faibles – puisqu’ils exercent leur pouvoir au grand jour, à
la pleine vue des petits et des grands.
( Additif du 15 février 2005
)
Au dîner du 12 février 2005, il est venu
seize ministres en exercice. En tête figurait Jean-Pierre
Raffarin, premier ministre, accompagné, en particulier, des
ministres de l’Education nationale, des Affaires étrangères,
de la Défense nationale, de la Justice. Simone Veil,
présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et
membre du Conseil constitutionnel, a pu s’entretenir avec de
nombreux représentants de la majorité comme de l’opposition,
parmi lesquels François Hollande, Laurent Fabius, Bertrand
Delanoë, Julien Dray, Jean-Paul Huchon, Jean-Pierre
Chevènement, Marie-George Buffet et Yann Wehrling, le
nouveau jeune chef de file des Verts. Dans Le Figaro
(14 février), Judith Waintraub écrit : « Jean-Pierre
Raffarin et les seize ministres qui l’accompagnaient ne sont
pas près d’oublier l’accueil que leur a réservé Roger
Cukierman ». Ce dernier, à la demande expresse de Jacques
Chirac, auquel il avait transmis le texte de son
intervention, s’était engagé à élaguer les passages de son
discours jugés « contraires à la courtoisie républicaine »
(comprendre : contraires à la simple courtoisie). Il n’en a
rien fait. Il s’en est vivement pris à la politique
étrangère de la France jugée bien trop hostile à l’Etat
d’Israël et donc néfaste pour les juifs en général. Il a
également dénoncé d’autres points de la politique française.
« Dominique de Villepin a frémi », « à la table d’honneur,
les membres du gouvernement se pétrifiaient », « fait
rarissime, aucun des ministres présents n’a applaudi le
président du CRIF quand il a regagné sa table ». D’après
Sud-0uest (14 février), « François Fillon, ministre de
l’Education nationale, a déclaré qu’il ne ‘trouvait pas
normal que le président de CRIF se livre chaque année à une
attaque globale de la politique étrangère [de la France]. Ce
n’est pas de cette manière-là que je conçois le
fonctionnement de la République’. » ; quant à M. Raffarin,
il a été « visiblement piqué au vif par les attaques du
CRIF ».
Le Journal du dimanche (13 février) et Le Monde
(15 février) ont rapporté ces incidents en des termes
identiques à ceux du Figaro et de Sud-Ouest.
Emmanuel Ratier est revenu sur cette soirée
et ces incidents, dans Faits & Documents de la
quinzaine du 1er au 15 mars 2005, avec un
« portrait » de Roger Cukierman ainsi qu’avec la liste
complète des invités.
Robert
FAURISSON
( Additif du 16 février 2006
)
Transcription d'une interview de
Roger Cukierman sur Radio Juive
"
Radio J
",
16/02/2006 |
Bonjour et merci d'être avec nous
ce matin sur Radio J. Les sujets d'actualité
liés au monde juif, à la communauté juive et à
Israël, et bien évidemment la France, ne
manquent pas.
On apprend que le Maire du IIIe
arrondissement de Paris, Pierre Aidenbaum, a
décliné l'offre de l'ambassade d'Iran pour une
cérémonie. Vous, vous allez un peu plus loin,
Roger Cukierman, en demandant à Angela Merkel et
au président de la FIFA, c'est-à-dire la
Fédération Internationale de Football, Joseph
Blatter, d'exclure l'Iran de la prochaine coupe
du monde de football.
Oui, je crois que des sanctions
doivent être prises contre ce pays parce que le
président iranien a tenu des propos qui n'ont
rien à envier à ceux que tenait Hitler. Hitler
l'a dit, Hitler l'a fait. Je crois que
l'Occident doit se mobiliser de toutes les
manières possibles : des sanctions économiques,
des sanctions diplomatiques et des sanctions
sportives qui toucheraient le peuple iranien.
Ça peut être le démarrage d'une
campagne de sensibilisation ; le football touche
le monde entier et c'est l'occasion de rappeler
ce que dit et fait le président iranien ?
Oui, parce qu'il met en danger la
paix du monde. Il met en danger le peuple
iranien lui-même.
Roger Cukierman, il y a cette
affaire de l'Iran, il y a aussi l'affaire des
caricatures. Beaucoup de commentaires ont été
entendus. Vous avez demandé des explications à
la chaîne d'alimentation Carrefour, qui
finalement a boycotté les produits danois,
notamment en Arabie Saoudite. Je crois que vous
vous êtes adressé directement à Carrefour en
France.
Oui, j'ai écrit au président de
Carrefour parce que je considère, comme beaucoup
de gens, que ces caricatures étaient sans doute
malvenues, mais de là à boycotter les produits
de tout un pays. Et là, il s'agissait du
Danemark. Mais pourquoi ne boycotteraient-ils
pas également les produits français puisque
plusieurs journaux français ont publié ces
caricatures ? Je crois vraiment que le président
de Carrefour doit mettre bon ordre à cette
affaire dans l'intérêt de l'image de sa société.
La réponse qu'on nous donne, c'est qu'il
s'agissait d'une filiale à 25 % seulement de
Carrefour, franchisée, mais à partir du moment
où l'enseigne de Carrefour est utilisée il est
impératif que sa société fasse le ménage.
Oui, ça fait un peu désordre.
Oui.
Par un communiqué de presse, le
CRIF a réagi à la réaction française qui
approuvait la démarche de Vladimir Poutine de
recevoir le Hamas qui, vous l'avez rappelé,
demande la destruction de l'État d'Israël. D'un
côté, on tue les Tchétchènes qui sont considérés
comme des terroristes et de l'autre on discute
avec d'autres terroristes. Qu'attendez-vous du
Premier ministre français qui se trouve en
Russie actuellement ?
J'avais été très satisfait de la
ferme attitude du monde occidental. J'avais été
très satisfait de l'ensemble des déclarations du
monde politique occidental, et même des Russes,
sur l'attitude de fermeté à l'égard du Hamas et
notamment les trois conditions qui avaient été
posées pour que le Hamas puisse être un
mouvement avec lequel on pouvait discuter ; ces
trois conditions étant la reconnaissance
d'Israël, l'arrêt du terrorisme et l'acceptation
des engagements du précédent gouvernement de
l'Autorité palestinienne. Et puis j'avoue avoir
été très surpris de voir que Poutine, sans
attendre que les dirigeants du Hamas fassent la
moindre concession les invite très
officiellement à Moscou. Alors que les autres
pays, pour la plupart, se sont inquiétés de
l'attitude russe, le Quai d'Orsay s'est
précipité pour dire qu'après tout c'était
peut-être une initiative qui pourrait être
efficace. Alors que moi je considère que Moscou
en invitant les dirigeants du Hamas a fait un
pas très dangereux vers l'abandon des principes
de fermeté qui avaient été énoncés et des
conditions qui ont été posées par l'ensemble des
dirigeants internationaux vis-à-vis du Hamas, et
je ne crois pas qu'il y ait lieu de se
féliciter. Je regrette que le Quai d'Orsay se
soit précipité pour conclure que c'était
peut-être une bonne initiative.
D'autant que Franz-Walter
Steinmeyer, le ministre allemand des Affaires
étrangères, est en Israël et il rappelle de
façon vraiment claire que les Européens ne
négocieront pas à ce stade avec le Hamas,
puisqu'il est inscrit sur la liste des
organisations terroristes. Est-ce à dire que
vous aimeriez que la France utilise le même
langage ?
J'aimerais qu'elle utilise le
même langage qu'elle a utilisé au départ, et là,
c'est ce que j'analyse comme étant un dérapage.
C'est fâcheux.
Vous pensez que le Premier
ministre, Dominique de Villepin, qui est à
Moscou aujourd'hui doit s'exprimer sur cette
question de façon claire ?
Il s'est exprimé hier d'ailleurs
en rappelant les principes auxquels la France
est attachée vis-à-vis du Hamas. De ce point de
vue là, je trouve que c'est bien, mais je trouve
étonnant que l'on se félicite de l'invitation
faite par Moscou.
Un institut musulman allemand a
appelé Ahmadinejad à se rendre à Auschwitz pour
savoir s'il aurait le courage, là, de nier la
Shoah. Et cet institut prestigieux en Allemagne
estime que le fait que cet État islamique
reprenne à son compte l'antisémitisme nazi est
une honte pour tous les musulmans du monde. On
n'a pas vraiment entendu de réaction aussi
nette, ferme et incisive du côté des
représentants de l'islam en France.
Je crois que les préoccupations
des musulmans de France ne sont pas concentrées
sur l'Iran ; je crois que les musulmans modérés
du monde entier devraient savoir que l'Iran et
la politique qu'il suit sont un danger pour les
musulmans modérés, en tout premier lieu, pour
toutes les femmes musulmanes, pour les pays
occidentaux autant que pour Israël.
Elles donnent à réfléchir. Une
réaction, Roger Cukierman, à ces propos tenus
par Georges Frêche, président de la région
Languedoc-Roussillon, ancien maire de
Montpellier, qui a qualifié des représentants
des harkis de "sous hommes qui n'ont aucun
honneur", une phrase extrêmement violente.
C'est un dérapage lamentable et
honteux. Je crois qu'il a présenté ses excuses.
C’était le moins qu'il puisse faire.
Le dîner du CRIF arrive et c'est
un grand rassemblement républicain, peut-être le
plus important en France. Il y a le discours que
vous présentez, avec un certain nombre de
remarques, d'analyses, de questions que vous
posez au Premier ministre. Ce sera donc
Dominique de Villepin qui vous répondra. Est-ce
que ce dîner s'annonce sous de bons augures?
Oui, nous avons
l'affluence habituelle. Nous sommes déjà obligés
de refuser à des dizaines de personnes leur
participation à ce dîner, qui comportera 800
invités. Nous aurons autant, peut-être même plus
de ministres que d'habitude et surtout des
ambassadeurs de nombreux pays arabes : les
ambassadeurs d'Algérie, de Tunisie, du Maroc,
d'Égypte, de Jordanie, du Pakistan et de
Mauritanie. Nous allons avoir un échange au
cours duquel nous pourrons nous féliciter de la
baisse de l'antisémitisme en 2005, une baisse de
50% tout à fait significative et de
l'amélioration des relations entre la France et
Israël, qui était cette année tout à fait
importante avec la venue de Sharon en juillet et
l'accueil très chaleureux qu'il a reçu du
Président de la République et du Premier
ministre.
Ce sera un dîner du CRIF apaisé ?
Le climat sera meilleur.
Une dernière question, Roger
Cukierman. Une association communautaire tenait
sa réunion annuelle au profit des oeuvres
sociales de l'armée. Elle n'a pas reçu le
soutien du SPCJ, le service de protection de la
communauté juive, dont le CRIF fait partie du
Conseil d'administration. Comment expliquez-vous
que le SPCJ refuse d'assurer la sécurité d'une
importante manifestation communautaire ?
La raison est simple. Le SPCJ,
lorsqu'il assure la protection d'une
manifestation, exige d'assurer seul sa
protection, parce que c'est une responsabilité
qui est lourde et qui ne se partage pas. Il se
trouve que dans les manifestations précédentes,
– malgré les promesses formelles que MIGDAL a
faites au SPCJ –, des équipes du SPCJ ont été
confrontées sur place à d'autres équipes,
notamment celles de la Ligue de Défense Juive.
Donc si MIGDAL veut bénéficier des services de
protection du SPCJ, il doit choisir ses
partenaires et surtout il doit respecter ses
engagements.
Il n'y aurait pas pu y avoir une
sorte de contrat signé avant la manifestation ?
Dans les manifestations
précédentes les engagements formels qui avaient
été pris n'avaient pas été respectés par MIGDAL.
Roger Cukierman, c'est une année
civile qui redémarre, en un mot comment la
voyez-vous avec ses élections en Israël qui
arrivent, Sharon dans le coma. Il y a quelques
signes d'espérance ?
Quelquefois du mal peut sortir du
bien... Il est clair que la disparition de la
scène politique d'Ariel Sharon à un moment
crucial pour l'avenir du Proche-Orient est une
énorme perte. J'ose espérer que ses successeurs
sauront faire face à la situation. Ce qui me
réconforte, c'est que dans le passé, la
démocratie israélienne a toujours su trouver
dans son sein des dirigeants brillants capables
de mener le pays, je pense à Ben Gourion, je
pense à Begin, Rabin, à Sharon et donc que je
suis confiant parce qu'Israël continuera sur la
voie qu'il a suivi depuis des dizaines d'années.
Merci, Roger Cukierman. |
(8 juillet
2006)
Vais-je comparaître devant un juge formé
par
le CRIF juif et le Centre juif Simon-Wiesenthal ?
Le CRIF (Conseil représentatif des
institutions juives de France) est présidé par le banquier
Roger Cukierman, qui a autrefois exercé de hautes
responsabilités au sein du groupe Edmond de Rothschild. Dans
un communiqué en date du 5 juillet 2006, le CRIF rappelle
clairement qu’il assure une « formation »
des magistrats européens ; or, au nombre desdits magistrats
qui ont assisté à ces stages de formation, dirigés par
Marc Knobel, attaché de recherches au Centre Simon-Wiesenthal,
le CRIF cite Nicolas Bonnal,
qui, dans trois jours, va présider le tribunal devant lequel
je suis cité à comparaître, et le procureur adjoint
François Cordier.
D’après l’Annuaire de la magistrature 2000
(p. 476), Nicolas Bonnal, né le 2 novembre 1960 à
Plaisir (Yvelines), possède un « diplôme de l’Institut
d’études politiques de Paris ». Le mardi 11 juillet 2006, à
13h30, il présidera le tribunal de la XVIIe chambre
correctionnelle de Paris (métro : Cité), où je comparaîtrai
pour avoir accordé, le 3 février 2005, un entretien de
caractère révisionniste à la station de télévision iranienne
Sahar 1. En la circonstance, le délateur a été le CSA
(Conseil supérieur de l’audiovisuel), présidé par Dominique
Baudis. François Cordier, né le 27 juillet 1952 aux
Sables-d’Olonne (Vendée), possède une licence en droit et
une licence d’anglais. Le 9 mai 1995, il s’était permis de
requérir contre moi une peine de trois mois d’emprisonnement
ferme pour avoir publié une Réponse à Jean-Claude
Pressac sur le problème des chambres à gaz. Pressac
avait prétendu posséder des « éléments de preuves » de
l’existence de chambres à gaz nazies. J’avais obtenu sa
comparution à l’audience. Devant un François Cordier
décontenancé et une présidente, Martine Ract-Madoux,
stupéfaite, le malheureux Pressac avait alors manifesté un
tel désarroi devant les questions posées que les larmes lui
en étaient montées aux yeux. Peu après, Pressac signait une
sorte d’acte de capitulation, dont le texte ne nous a été
révélé qu’en 2000 par Valérie Igounet tout à la fin de son
Histoire du négationnisme en France (Paris, Seuil, p.
651-652). Pressac reconnaissait, comme l’avait fait avant
lui le professeur Michel de Boüard, que le dossier de
l’histoire officielle de la déportation était, en fin de
compte « pourri » par trop de mensonges, irrémédiablement
pourri au point d’en être voué, écrivait-il, aux « poubelles
de l’histoire ».
« Le CRIF partie active
de la formation des magistrats européens »
Le 12 octobre 2004, le CRIF était intervenu
avec efficacité auprès du CSA pour que ce dernier refuse de
conventionner une télévision arabe qui, malheureusement pour
elle, se trouvait déplaire aux sionistes (http://www.col.fr/breve–1778.html).
Le 7 juin 2005, sous son en-tête habituel, « Le Crif en
action », il titrait : « Séminaire d’étude à l’ENM [Ecole
nationale de la magistrature] : les nouveaux visages du
racisme et de l’antisémitisme ». Et cette année, sous le
même en-tête, il vient de publier le
communiqué suivant, daté du 5 juillet :
Le
CRIFen action
Le
CRIF partie active de la
formation des magistrats européens !!!
05/07/2006
|
Pour la seconde année
consécutive, l’Ecole Nationale de la
Magistrature (ENM) a convié Marc Knobel,
Chercheur au CRIF, à participer à la formation
continue de l’ENM, qui porte cette année sur la
« Cybercriminalité et les atteintes à la dignité
humaine en Europe. »
L’apparition des nouvelles
technologies de la fin du XXème siècle n’est pas
sans incidence sur la délinquance tant nationale
qu'internationale. Ainsi, il a été possible
d’observer un double mouvement : d’une part les
criminalités classiques se sont mises à
utiliser, de plus en plus, les nouveaux médias
et, d’autre part, sont apparues de nouvelles
formes spécifiques d’activités illicites,
notamment le racisme, l’antisémitisme et le
négationnisme sur l’Internet. Contre ce
phénomène très préoccupant et cette
cybercriminalité, des réponses techniques,
préventives et répressives, ainsi que juridiques
existent : signature électronique, techniques
d’investigation et de preuve, harmonisation des
infractions, renforcement de la procédure et de
la coopération internationale. Lors de ce
séminaire, Marc Knobel a expliqué que les
extrémistes et les fondamentalistes utilisent
systématiquement et rationnellement l’Internet
pour embrigader de nouvelles recrues, préparer
des actions militantes, inciter à la violence ou
faire l’apologie du terrorisme. Il a également
parlé des autres outils et supports qui sont
utilisés par les extrémistes : cassettes,
vidéos, CD, DVD, jeux, disquettes, télévisions…
Une cinquantaine de magistrats
français assistent à cette formation (de
métropole, de Martinique, Guadeloupe, Guyane,
Réunion, Polynésie Française, Nouvelle
Calédonie), ainsi que des représentants des
différents ministères (Justice, Intérieur…). Le
séminaire est organisé sur financement de la
Commission européenne et il est également ouvert
aux magistrats européens, dans le cadre du
Réseau Européen de Formation Judiciaire (REFJ).
Une quarantaine de magistrats d’Allemagne,
Belgique, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie,
Luxembourg, Pologne, République Tchèque,
Roumanie, participent à cette formation
exceptionnelle. Ont également participé à ce
séminaire : Nicolas Bonnal, vice-président au
Tribunal de grande instance de Paris, François
Cordier, Procureur de la République adjoint près
le Tribunal de grande instance de Paris,
Brigitte Pesquie, membre du bureau des études et
de l’informatique à la Direction des Affaires
Criminelles et des Grâces au Ministère de la
Justice et Myriam Quemener, sous-directrice de
la justice pénale générale, au Ministère de la
Justice. |
Le
CRIF
constitue
un Etat dans l’Etat
Prétendant représenter un tiers des 600 000
juifs de France, c’est-à-dire un tiers de un pour cent de la
population française, le CRIF constitue un Etat dans l’Etat.
J’ai suffisamment traité du sujet dans mes écrits antérieurs
pour ne pas avoir à y revenir ici (voy., par exemple, « Juivre
ou mourir », 22 mars 2003 avec les additifs de 2004, 2005 et
2006). En chaque début d’année, une quinzaine de nos
ministres en exercice et un nombre considérable de
représentants de l’autorité politique, judiciaire,
policière, universitaire, sans compter les ambassadeurs, y
compris parfois notre « ambassadeur itinérant en charge de
la dimension internationale de la Shoah » (sic), se
pressent au dîner casher donné par le CRIF. Là ils écoutent
Roger Cukierman lancer à la face du Premier ministre et des
autres membres du gouvernement français récriminations,
remontrances et MENACES, précédées de flatteries. Dans leurs
propres discours en réponse, nos Premiers ministres ne
manquent jamais de se confondre en remerciements et de
promettre qu’ils feront plus, encore plus et toujours plus,
contre l’hydre de l’antisémitisme et du « négationnisme »,
c’est-à-dire du révisionnisme historique.
Même des militants de
l’antiracisme dénoncent l’action du CRIF
Le pouvoir du CRIF est devenu
si exorbitant que même l’Observatoire du communautarisme,
connu pour sa lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a
fini par s’en émouvoir. Le 20 mars 2004, cet observatoire,
fondé en juillet 2003 par Julien Landfried, a publié le
communiqué suivant :
[Observatoire du communautarisme. –
Informations sur la laïcité, les discriminations et le
racisme. Observatoire indépendant d’information et de
réflexion sur le communautarisme, la laïcité, les
discriminations et le racisme,
www.communautarisme.net index.php?action=syndication]
« Le CRIF promu gendarme du Net ? »
L’Etat peut-il déléguer
certaines de ses attributions à des associations
communautaires, fût-ce au nom de la lutte contre le racisme
et l'antisémitisme ? – En compte rendu du troisième comité
interministériel de lutte contre le racisme et
l'antisémitisme, le site du premier ministre annonce ce jour
un partenariat renforcé entre le ministère de l’intérieur et
le Conseil représentatif des Institutions Juives de France
dans la lutte contre les contenus racistes et antisémites
sur la toile (1).
Ce partenariat devrait notamment prendre la
forme d’« une liaison Internet directe entre le CRIF, les
fournisseurs d'accès et l’Office Central de Lutte
contre la Criminalité sur Internet ... pour
permettre le signalement immédiat des sites racistes et
antisémites et le déclenchement des investigations
policières. »
Nul ne contestera au CRIF une compétence
spécifique en matière d’antisémitisme.
Dans le contexte particulier d’une
recrudescence des violences commises à l’encontre de juifs,
l’institution s’est notamment dotée d’un « service de
protection de la communauté juive » dont l’action la plus
visible a été la mise en place d’un « numéro vert » (2) pour
recueillir le signalement des victimes potentielles.
Il peut aussi compter dans ses rangs sur
l’expertise d’un spécialiste de la lutte contre les contenus
racistes et antisémites sur la toile
en la personne de Marc KNOBEL, attaché de recherches
au Centre Simon-Wiesenthal et président de
l’association « J’accuse - AIPJ ( Action Internationale Pour
la Justice)» (http://www.chez.com/aipj).
Toutefois, et sauf à ce que cette
collaboration que l’on espère fructueuse ne soit
ultérieurement étendue à l’ensemble des associations
antiracistes (le cas échéant au moyen d’un dispositif
adéquat de coordination), on s’étonnera que cette décision
semble méconnaître le principe de neutralité de l’Etat en
confiant l’identification des contenus racistes et
antisémites de l’Internet à une organisation particulière et
exclusivement communautaire.
Il conviendrait, pour le moins, de s’assurer
que l’association désormais délégataire (?) dispose des
ressources nécessaires à la prise en compte dans ses
recherches de toutes les formes de xénophobie, et surtout en
manifeste la volonté.
Enfin, il n’est pas démontré que le CRIF ait
exactement la même appréciation que la puissance publique
sur la caractérisation des actes antisémites, si l’on s’en
réfère du moins à quelques déclarations hâtives sur le sujet
et à l’activisme judiciaire qu’il a récemment déployé à
l’encontre de personnalités – pour un certain nombre
relaxées des accusations d’antisémitisme portées contre
elles – qui ne partagent pas sa vision très personnelle du
conflit proche-oriental.
Quant aux esprits chagrins, ils ne pourront
s’empêcher de noter qu’une telle déclaration ministérielle
intervient fort opportunément à quarante-huit heures
d’échéances électorales que d’aucuns prédisent mal engagées
pour le parti majoritaire.
Notes de ce
communiqué:
(1)Troisième
comité interministériel de lutte contre le racisme et
l’antisémitisme - communiqué du Premier ministre, Paris, 18
mars 2004
http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=42896&d=1.
(2)
0 800 18 26 26. Numéro vert est une
marque déposée de France Telecom.
Samedi 20 mars 2004. – Observatoire du
communautarisme - Depuis juillet 2003 - Nous écrire 66 rue
de l’Arbre sec 75001 Paris et courriel
contact@communautarisme.net
La XVIIe chambre d’Epuration ?
A Paris, pendant plusieurs années à partir de
l’automne 1944, des tribunaux spéciaux ont comporté des
jurés « issus de la Résistance » et donc formés, formatés ou
préformatés dans le sens nécessaire pour prononcer les plus
lourdes sanctions contre leurs adversaires politiques.
Appartenant déjà au camp des vainqueurs, ils jugeaient les
vaincus. C’est précisément, me semble-t-il, dans l’enceinte
aujourd’hui occupée par la XVIIe chambre correctionnelle
que, quelques années après la fin de la guerre j’ai assisté
au procès, révoltant, du milicien Pierre Gallet. Le 11
juillet 2006, à la XVIIe chambre, je serai entendu par un
juge qui vient d’être en partie formé, formaté ou préformaté
par le CRIF de Roger Cukierman et par le dénommé Marc Knobel
du Centre Simon Wiesenthal. En acceptant, de leur plein gré
et non en service commandé, de participer à ce stage de
formation apparemment technique mais en réalité de
propagande idéologique, Nicolas Bonnal et François Cordier
se sont compromis avec deux officines, le CRIF et le Centre
Simon-Wiesenthal, qui sont toutes deux connues pour leur
extrémisme en faveur de l’Etat d’Israël. On comprend que
lesdites officines se soient hâtées de publier les noms de
ces deux magistrats français qui, oublieux de leurs
obligations professionnelles et morales, ont à ce point
apporté leur caution à une entreprise de l’extrême droite
israélienne.
Robert
FAURISSON |
Meeting du CRIF du 13 février 2007
Le CRIF (Conseil
représentatif des institutions juives de France) est la plus
influente des organisations juives de France. Elle est présidée
par l'ancien banquier Roger Cukierman. En chaque début d'année,
elle organise à Paris un banquet auquel participent le Premier
ministre, le Président du Sénat (Christian Poncelet, d'origine
juive), le Président de l'Assemblée nationale (Jean-Louis Debré,
d'origine juive) et environ la moitié des ministres et
secrétaires d'Etat en exercice sans compter un très grand nombre
d'anciens ministres, d'ambassadeurs, de représentants des cultes
catholique, protestant, juif et musulman ainsi que de hautes
autorités du monde de la presse, de la finance, du spectacle.
Dans son discours, R. Cukierman ne manque jamais de tancer ou de
menacer le gouvernement pour l'insuffisance de sa préoccupation
en ce qui concerne la sécurité et les intérêts à la fois des
juifs de France et de l'Etat d'Israël. Cette année, le banquet
s'est tenu le 23 janvier au somptueux Pavillon d'Armenonville.
La cérémonie a été retransmise sur la chaîne de télévision
parlementaire que préside Jean-Pierre Elkabbach, juif sioniste.
Dans
Le Monde (président du Conseil de surveillance : Alain Minc,
homme d'affaires juif) est paru un encart publicitaire du CRIF
(11-12 février 2007, p. 4) appelant à se rendre au Palais de la
Mutualité le 13 février à 19h30. Le texte portait :
« Tous à la mutualité
contre la menace iranienne. En défiant le concert des nations
par un programme nucléaire militaire, en organisant une
conférence négationniste internationale à Téhéran, en
multipliant les appels à rayer Israël de la carte, l’Iran
représente un danger mortel pour la paix du monde ».
La salle était presque
pleine. L’assistance était majoritairement composée de juifs de
cinquante ans et plus. Les hautes personnalités politiques qui
avaient, paraît-il, « donné leur accord de principe pour prendre
la parole à ce meeting » se sont contentées d’y envoyer des
représentants.
La vedette a été François
Léotard auquel a été décerné le Prix du Crif pour avoir, en
juillet 2006, violemment dénoncé le Président Ahmadinejad.
(Largement discrédité, François Léotard a dû renoncer à la vie
politique à la suite de graves compromissions financières. Dans
les rapports de police le concernant il était nommé
« l’encornet » (petit calmar) par allusion à « la pieuvre » de
la maffia exerçant ses activités criminelles dans le sud de la
France).
R. Cukierman a entamé son
discours avec des propos larmoyants sur son enfance. Puis,
évoquant la conférence révisionniste de Téhéran, il a déclaré :
« J’ai rencontré des déportés qui pleuraient à la nouvelle de
cette conférence ». Enfin il a tenu des propos incendiaires
contre l’Iran. Il est allé jusqu’à prédire la possibilité d’une
apocalypse nucléaire en Europe même, du fait de l’Iran.
François Léotard a dénoncé
dans le « négationnisme » « le plus grand danger, une
véritable bombe, pour les démocraties occidentales ». Pierre
Lellouche a qualifié les « thèses négationnistes » de
« crime contre l’humanité ». Le nom de Robert Faurisson a été
hué à chaque fois qu’il a été prononcé. Nicole Borvo
(Cohen-Seat), s’étant avisée de tenir quelques propos non
hostiles à la Palestine, a été conspuée et a quitté la tribune.
Le président du Sénat, Christian Poncelet, a été insignifiant.
En résumé, une soirée
médiocre avec de la peur (feinte ou réelle), de la haine, du
mensonge et des appels frénétiques à la croisade contre le
révisionnisme et contre l’Iran.
Robert
FAURISSON
Arthur Robert Butz (Etats-Unis) à Robert Faurisson à propos
de ce texte
François Léotard a dénoncé dans le « négationnisme » « le plus
grand danger, une véritable bombe, pour les démocraties
occidentales ». Pierre Lellouche a qualifié les « thèses
négationnistes » de « crime contre l'humanité ». Le nom de
Robert Faurisson a été hué à chaque fois qu'il a été prononcé.
The only
way a participant can distinguish himself in such a meeting is
to say something more outrageous or hysterical than the guy
before him.
It reminds me of the "5 minute hate" in Orwell's 1984. You seem
to be their Goldstein, except that you really exist.
[Le seul moyen pour un
participant de pouvoir se distinguer dans un tel meeting est de
dire quelque chose de plus outrageant ou hystérique que le type
qui l’a précédé. – Cela me rappelle les « 5 minutes de haine »
dans le 1984 d’Orwell. On dirait que vous êtes leur
Goldstein, sauf que vous existez réellement.] |
Pour info.
Voici, ci-dessous, une échantillon
du site officiel du CRIF:
Le Crif en action : "Le CRIF à la conférence de l’OSCE à
Cordoue"
07-06-2005
Après les conférences de Berlin, Paris, Bruxelles et Varsovie,
l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe réunira
les délégations de ses 55 Etats membres ainsi que de nombreuses
Organisations Non Gouvernementales à Cordoue. La thématique abordée
lors de cette conférence qui se tiendra les 8 et 9 juin sera
consacrée à la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes
d’intolérance.
Le CRIF y sera représenté par Elisabeth Cohen-Tannoudji qui
animera en coopération avec le Centre Européen Juif d’Information de
Bruxelles un atelier de réflexion sur les télévisions par satellite
et l’antisémitisme. Cette session sera l’occasion de faire un état
des lieux des avancées importantes dans ce domaine depuis la
conférence de Paris.
Le Crif en action :
"Séminaire d’étude à l’ENM : les nouveaux visages du racisme et de
l’antisémitisme"
l07-06-2005
Le vendredi 3 juin 2005 s’est tenu un
séminaire d'étude et de formation destiné à une
trentaine de magistrats et une quarantaine d'élèves de l'Ecole
Nationale de la Magistrature (ENM), en collaboration avec la
Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH).
Des membres de la CNCDH assistaient également au séminaire ainsi que
des syndicalistes et des militants antiracistes. Ce n’est pas la
première fois que l’ENM de Paris organise un séminaire sur le thème
de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. En 2002, l’ENM
avait précisément abordé le sujet du racisme sur l’Internet.
Le séminaire du 3 juin 2005 abordait différents sujets :
Les nouveaux visages du racisme, notamment de
l'antisémitisme. Les statistiques et leurs évolutions. Et
surtout les pratiques. De plus en plus, les magistrats mettent en
œuvre des pratiques innovantes qu'il est essentiel de mieux
connaître.
Il a bien été montré que les phénomènes de racisme,
d’antisémitisme et de xénophobie ont pris une ampleur et un
caractère nouveau au cours de l’année 2004. Les actes effectivement
recensés ont atteints des sommets exceptionnels et inquiétants en
2004. Le dispositif juridique de lutte contre le racisme,
l’antisémitisme, les discriminations et la xénophobie a été renforcé
au cours des derniers mois. Une sensibilisation des acteurs
publics a été entreprise et commence à porter ses fruits, qu’il
s’agisse, par exemple, du Comité interministériel de lutte contre le
racisme et l’antisémitisme (CILRA), présidé par le Premier ministre,
ou de la création de la Haute autorité de lutte contre les
discriminations et pour l’égalité. Dans le domaine de la justice,
des textes nouveaux sont entrés en vigueur telle la loi du 3
février 2003 (Loi Lellouche) – érigeant en circonstance
aggravante le mobile raciste, antisémite ou xénophobe de l’auteurs
de certaines infractions – ou la loi du 9 mars 2004 (loi dite «
Perben II ») qui a notamment étendu la prescription de l’action
publique. Ont été également prises des initiatives marquantes,
notamment la désignation d’un magistrat référent dans chaque
parquet général. Il reste que les décisions judiciaires restent
rares, ainsi que le souligne le rapport de la CNCDH, constat qui
a ouvert une polémique publique sur l’effectivité de la réponse de
l’institution judiciaire. Le « judiciaire » reste pourtant un
maillon essentiel de la lutte contre le racisme, au même titre que
la prévention et l’éducation.
En matière de choix des poursuites, de politique d'action
publique, de jugement des tribunaux, ce séminaire a été l'occasion
de faire dialoguer des magistrats (Nathalie Beccache, vice-procureur
à Paris ; Hervé Hamon, président du Tribunal pour enfants de Paris ;
Eric Vaillant, substitut général à Metz ; et des praticiens de la
société civile autour de plusieurs interrogations (Jacqueline Costa-Lascoux,
directrice de recherche au CNRS ; Guy Michelat, directeur de
recherche émérite CNRS ; Joël Thoraval, président de la CNCDH).
Marc Knobel, chercheur au CRIF, est intervenu pour parler de " La
propagande raciste et antisémite sur l’Internet et sur la diffusion
d’émissions racistes et antisémites dans des télévisions arabes " Il
a évoqué les dispositions nouvelles qui s’appliquent à l’Internet
depuis que la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la
confiance dans l’économie numérique a été adoptée.
Il a rappelé qu’aux termes de l'article 6-I.8 «
L’autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête, à
toute personne mentionnée au 2 ou, à défaut, à toute personne
mentionnée au 1, toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à
faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de
communication au public en ligne ».
Il suffira de relever que la mesure sollicitée en l’espèce :
a) vise bien des personnes « dont l’activité est d’offrir un
accès à des services de communication au public en ligne » visées à
l’article 6-I.1 de la LCEN
b) se trouve formée contre les Fournisseurs d’Accès sur
l’Internet après constatation de la défaillance des «
personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit,
pour mise à disposition du public par des services de communication
au public en ligne, le stockage de signaux, d’écrits, d’images, de
sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de
ces services » visées à l’article 6-I.2 de la LCEN, cette
défaillance résultant en l’espèce :
- de la non comparution des prestataires d’hébergement
- de l’inexécution de l’obligation de retrait d’un site
Le législateur souhaite donc « faire cesser un dommage
occasionné », étant constaté :
- que l’interdiction d’accès appliquée par chaque FAI auprès
de ses abonnés sur le territoire français aura bien pour effet
d’empêcher la « publication », en tant qu’élément constitutif des
délits de presse (le « dommage »), de se produire sur ce territoire
via l’écran de l’internaute,
- que la combinaison des mesures collectivement appliquées
par ces prestataires préservera de manière sinon absolue, très
significative, l’Ordre public compte tenu du nombre et de la qualité
des FAI représentés dans la présente instance qui regroupent sans
conteste l’immense majorité des internautes Français.
|
Le dîner du CRIF
du 13 février 2008:
SARKOZY:
Prédicateur juif
ou ambassadeur
d´Israël ?
C’est
peu dire que l’on se
pressait, mercredi 13
février 2008 au soir, au
23e dîner du Conseil
représentatif des
institutions juives de
France (Crif). Ce
rendez-vous est devenu -
dans la vraie "constitution"
juive, non écrite,
qui gére politiquement
le pays - la plus
importante institution
politique de la Ve
République. Ce
traditionnel dîner du
CRIF, rendez-vous
annuel obligé de la
classe politique "française"
toutes tendances
confondues, de
l'intelligentsia, des
représentations
diplomatiques, des
dignitaires "religieux"
et des personnalités
éminentes de la
communauté juive, a
battu cette année (2008)
tous les records
d'affluence.
Autour des représentants
de la communauté juive
se serraient, placés
selon leur rang, le
premier ministre
François Fillon, les
présidents des deux
Assemblées, mais
aussi l´ensemble
des ministres et de
secrétaires d’État, de
parlementaires et d’élus.
Outre les membres du
gouvernement, les
représentants éminents
de la plupart des
partis politiques,
les dizaines
d'ambassadeurs dont ceux
de des régimes amis
d´Israël tels ceux de
Tunisie et du Maroc,
très entourés, on
pouvait croiser des
vedettes juives de la
chanson comme Régine ou
Rika Zaraï et des
propagandistes juifs,
tels Marek Halter.
Côté religieux étaient
notamment présents le
"grand" rabbin de France
Jo Sitruk, celui de la
synagogue de la Victoire,
Gilles Bernheim, le
cardinal André
Vingt-Trois, archevêque
de Paris et président de
la Conférence des
évêques, et Claude Baty,
président de la
Fédération protestante
de France. L’ancienne
candidate du PS à la
présidentielle
Ségolène Royal a
choisi, elle, d’arriver
ostensiblement après les
discours.
Plus de 1000 invités se
pressaient dès 19h,
allée de Longchamp, à
l'entrée du Pavillon
d'Armenonville. La
présence exceptionnelle
du chef de l'Etat,
le juif Nicolas
Sarkozy et de la
quasi totalité des
membres du gouvernement
réunis autour du Premier
ministre, et du maire
juif de Paris,
Bertrand Delanoë,
donnait un lustre
prestigieux à cet
événement retransmis en
direct par plusieurs
chaînes de télévision
françaises et étrangères.
Arrivé vers 19h30, le
président Sarkozy, tout
droit rentré d'un voyage
officiel en Guyane, a
été accueilli par le
président du CRIF,
Richard Prasquier,
entouré des membres du
Bureau Exécutif.
Après un cocktail comme
toujours animé, les
discours, très attendus,
des deux présidents
juifs de France Richard
Prasquier et de Nicolas
Sarkozy, ont constitué
le clou de cette soirée
présentée par le
directeur général du
CRIF, le juif Haïm
Musicant, comme ayant un
caractère exceptionnel.
Parmi les thèmes
développés par le
président du CRIF -
dans son discours
constituant le véritable
programme politique du
gouvernement actuel : "
En toute chose le Juif
est un révélateur, un
baromètre en somme de
l'état d'un pays."
Rappelant le discours «
magnifique » de François
Fillon au Vel' d'Hiv,
Richard Prasquier a
vanté les mérites du
devoir de mémoire juive.
Très applaudi quand il a
rappelé l'amitié
constante du président
Sarkozy pour Israël qui
fête cette année son
soixantième anniversaire,
le président du CRIF
considère que « L'image
de la France en Israël
s'est complètement
transformée ». Et,
à propos des soldats "otages
israéliens", cette
supplique : « Ne les
abandonnez pas ! ».
Une standing ovation a
salué ce discours
immédiatement suivi par
celui du président de la
République qui a noté
qu'il commence à être un
habitué du dîner du CRIF.
A propos d'Israël, le
président Sarkozy
réaffirme : « Je suis un
ami d'Israël ». Et il en
donne une preuve
d'actualité : « J'ai
voulu que la première
visite d'Etat d'un
président étranger en
France soit celle que va
effectuer Shimon
Peres
(du 10 au 14 mars
2008 et que
lui-même se rendra en
Israël en mai 2008. Et
encore : « La France
souhaite de toutes ses
forces l'entrée d'Israël
dans la Francophonie ».
Pour ce qui est du
problème de l´occupation
juive en Palestine,
Sarkozy a ajouté : « Je
ne serrerai pas la main
de gens qui refusent
l'existence de l'Etat
d'Israël ».
Nicolas
Sarkozy était attendu
par la communauté juive
sur le sujet de la
sécurité de l´occupation
juive en Palestine et
sur les pressions à
exercer sur l´Iran… Le
chef de l’État a répondu,
rappelant que « la
France ne transigera
jamais sur la sécurité
en Israël ».
C’est
sur le terrain de la
mémoire juive qu’a
choisi de conclure le
président de la
République. Interpellé
par le président du
CRIF, Richard
Prasquier, sur la «
banalisation » du
discours anti-juif, il a
rappelé les principaux
projets en cours, comme
le soutien de l’État à
la création d’un musée
d’histoire des juifs de
Pologne à Varsovie.
Désireux de faire porter
l’effort de mémoire
notamment « vers les
jeunes générations »,
Nicolas Sarkozy a fait
une proposition : que «
chaque année, à partir
de la rentrée scolaire
2008, tous les enfants
de CM2 se voient confier
la mémoire d’un des 11
000 enfants juifs
victimes de la Shoah ».
Une initiative expliquée
le lendemain par le
ministre de l’éducation
nationale : les élèves
de CM2 feront « une
petite enquête sur la
famille, le milieu, les
circonstances dans
lesquelles l’enfant a
disparu ». Et Xavier
Darcos d’ajouter : «
Cette relation
personnelle, affective,
pourra ensuite permettre
de construire un travail
pédagogique. » Une
perspective à laquelle
s’est rallié - jeudi 14
février 2008 - le juif
"socialiste" François
Hollande, sur France
Info : « Chaque fois
qu’on peut faire
transmettre les
exigences du devoir de
mémoire, il faut le
faire. »
Cette
proposition de "confier
à tous les enfants
français de CM2 la
mémoire d'un des 11.000
enfants juifs victimes
de la Shoah" est une
injustice
discriminatoire juive de
plus, que vient de
commettre encore le juif
Nicolas Sarkozy en
imposant à chaque petit
enfant non-juif de
France le souvenir
exclusif d’un enfant
juif. Cela ne
risque-t-il pas d’aller
à l’encontre du but
recherché ? Il y a
encore en effet en
France un peuple vendéen
qui se souvient qu’à
l’appel de l’ignoble
tarbais Bertrand Barrère
pour l’extermination de
la Vendée , des dizaines
de milliers d’enfants
furent brûlés vifs ou
égorgés par les « colonnes
infernales » de Turreau
ou écrasés sous les
pieds des chevaux de
Westermann.
Pourquoi
ne pas se souvenir d’un
enfants des Lucs? Il y a
en France des milliers
de réfugiés cambodgiens
qui n’oublient pas que
dans le génocide
communiste des Khmers
rouges périrent des
centaines de milliers
d’enfants. Il y a en
France des immigrés
venus des pays de
l’Europe de l’Est où le
communisme perpétra
d’immenses
exterminations. Pourquoi
ne pas se souvenir d’un
de ces petits enfants
d’Ukraine mourant par
centaines de milliers
dans la famine organisée
par les héros d’Aragon ?
Il y a
aussi, même en France,
des Palestiniens
victimes ou rescapés du
génocide perpétré par
les occupants juifs
depuis 60 ans (et qui
continue jusqu´à nos
jours) contre le peuple
palestinien, et qui est
d´une cruauté sans
limite et sans fin!
Pourquoi ne pas se
souvenir d’un petit
enfant de Gaza, de
L´Irak ou de
l´Afghanistan?
Pourquoi ne pas se
souvenir d’un petit
enfant massacré,
musulman ou chrétien, de
Gaza , de Falouja ou de
du Sud de Liban ?
En
n’inculquant d’une
manière continue, comme
monsieur Sarkozy
continue à le faire,
qu’une mémoire
discriminatoire juive on
ira à l’encontre du but
que l´on prétend
rechercher. Les victimes
de toutes origines, de
toutes entreprises
exterminatrices et
génocidaires ne
sont-elles pas également
dignes de mémoire ?
Pourquoi susciter si
évidemment le sentiment
qu’il n’y aurait de
compassion que pour la
souffrance des juifs ?
Comment ne pas
comprendre que cette
sélectivité dans
l’indignation mémorielle
entraînera la conclusion
que l’on fait du racisme
dans la mémoire ?
C´est
dans ce sens que
Chrétienté-Solidarité
a invité - dans un
communiqué diffusé le 14
février 2008 - le
président Sarkozy à
ordonner à son ministre
de l’Education Nationale
à préparer un document
où il sera fait mémoire
de tous les grands
génocides - y compris
celle des palestiniens
commis par les juifs -
inspirés par les
idéologies racistes
telles le sionisme et le
judaïsme qui légitiment
l´occupation de la
Palestine où les juifs
ont déchiqueté par
dizaines de milliers
les enfants dans le sein
de leur mère.
Dans le droit fil de
l’agit-prop sarkozienne
: chaque classe
d’enfants des écoles
juives prendra en charge
la mémoire d’un enfant
palestinien assassiné
par les juifs ; chaque
classe d’enfants anglais
ou américains prendra en
charge la mémoire d’un
enfant allemand
phosphorisé ou d’un
enfant japonais atomisé...
Nicolas Sarkozy a le
droit en tant que juif,
d'exprimer ses
positions, mais il ne
doit pas oublier qu´il
est le président de la
République française,
celui qui doit défendre
une conception beaucoup
plus large que la sienne.
En France, la laïcité
c'est le fait aussi de
séparer l'espace privé (même
celui du juif Sarkozy)
et l'espace public. Le
président n'a pas à se
transformer comme il le
fait en une espèce de
prédicateur politique
juif ou d´ambassadeur
d´Israël.
En guise
de conclusion voici un
interessant commentaire
de PG relatif à cette
initiatve:
On a beau
s'attendre à tout, j'en
reste éberlué.
J'avais complètement
oublié le repas du
CRIF, et je
croyais Nicolas encore
en Guyane.
Cette
idée de faire de chaque
élève de CM2 le
dépositaire de la
mémoire d'un enfant juif,
victime de la shoah ! Il
fallait y penser.
Le
plus étonnant : Même les
protestations restent,
la plupart du temps, sur
la défensive, et cette
entreprise de
culpabilisation n'a
jusqu'ici suscité que
des protestations
relativement polies. Du
moins celles qui
traversent les médiats !
Dans
son ensemble, la classe
politique capitulera.
Des
milliards de paroles
inutiles vont être
échangées. Et si vous
émettez un doute sur la
pertinence de cette
mesure, vous serez
suspecté « d'antisémitisme »
et de vouloir minimiser…
En
résumé, « Les Juifs »,
la « question juive »,
vont nous prendre la
tête de façon
permanente, et « La mort
des Juifs » va devenir
la question métaphysique
par excellence, la seule
question philosophique
qui compte vraiment !
Nous
sommes maintenant
officiellement prévenu.
Seule la mort des
Juifs a un sens .
Elle doit faire l'objet
d'un traitement spécial
(Sonderbehandlung).
C'est
d'ailleurs la doctrine
constante du judaïsme,
et de l'ancien testament
. On était donc déjà
prévenu ! et maintenant
tous les Français (non
juifs) sont mis en
examen.
Cette
initiative apparemment
loufoque n'est pas une
lubie de Nicolas. C'est
un acte stratégique, qui
va réveiller un peu plus
l'hystérie qui préside
aux débats dès qu'il est
question des Juifs, et
annonce un durcissement
de la répression de tout
ce qui menace « le monde
juif » et son projet « d'humaniser
le monde (et les
non-juifs) » !
Cette
initiative stratégique
est destinée à provoquer
et à alimenter une
réaction « antisémite »
dont les stratèges
sionistes ont besoin, à
la fois pour redorer la
doctrine sioniste parmi
les juifs, en les
persuadant, contre toute
évidence, qu'ils
seraient menacés en
France, et pour
justifier une
aggravation de la
persécution de tout ce
qui gène la réalisation
des objectifs sionistes.
Mais
ce n'est pas tout. Cette
initiative, révulse
beaucoup de monde.
Beaucoup perçoivent plus
ou moins clairement un
élément malsain, même
parmi les mieux disposés
à l'égard des Juifs. La
simple discussion autour
de cette initiative va
entraîner le énième
bombardement médiatique
dans lequel la version
officielle aura seule la
possibilité de
s'exprimer.
La
shoah est devenue
l'ambiance et l'horizon
permanent de la vie
quotidienne des
Français. Ils l'étaient
déjà avant l'initiative
sarkozienne !
Cette
imprégnation permanente
instille dans le cerveau
des jeunes enfants comme
des logiciels qui
formatent le cerveau et
déterminent le
classement de toutes les
informations ultérieures.
L'émotion installe une
partition déterminée du
Bien et du Mal. Cette
imprégnation se
substitue à ce qui fut,
pendant des millénaires,
le rôle de la famille et
de la religion.
L'enseignement par État
de la Shoah est une
extraordinaire novation,
dont les conséquences
n'ont pas fini de se
développer.
Et d'abord celle-ci :
La
laïcité républicaine est
morte !
La
seule religion
officielle, vivante, et
obligatoire, la seule
qu'il n'est pas question
de blasphémer, c'est la
SHOAH.
D'ailleurs l'initiative
sarkozienne présente au
moins cet avantage de
révéler crûment que la
connaissance de la shoah
ne relève absolument
plus de l'histoire et de
ses méthodes. Elle
relève du
conditionnement et du
formatage des esprits,
du contrôle social, et
de la répression des
dissidents.
De
plus en plus de gens
simples vont se
retrouver dans
l'incapacité d'exprimer
leurs réticences, leur
désapprobation, devant
ce qu'ils ressentent
comme un excès, sous
peine d'
interprétation, par
les professionnels de
l'antiracisme, et de
sanctions
judiciaires !
Ce qui
est parfaitement clair,
en tout cas maintenant,
c'est que si la mémoire
des enfants juifs morts
pendant la guerre mérite
d'être conservée, les
enfants palestiniens de
Gaza, les d'Hiroshima,
de Nagazaki, de Dresde,
de Hambourg, et tous les
autres, n'ont qu'à aller
se faire foutre ! C'est
la seule morale de
l'histoire.
Aucun
argument « révisionniste »
n'est susceptible de
venir à bout de cette
manœuvre.
"11.000
enfants juifs sont
morts de la shoah" ,
puisque les
« historiens » juifs le
disent. D'une part, il
est interdit de vérifier
ce chiffre ! (pourquoi ?).
D'autre part, n'y en
aurait-il que 7.000
enfants juifs, cela ne
changerait rien,
n'est-ce pas ?
Mieux,
ou pire. En semblant
vouloir vérifier quoique
ce soit le nombre, la
souffrance ou l'horreur,
on ne ferait qu'aggraver
l'hystérie ambiante.
Il est
donc beaucoup plus utile
et efficace de montrer
comment le sionisme et
l'ignoble Klarsfeld
utilisent, exploitent,
la mort de ces enfants
pour masquer,
relativiser, ou
minimiser les
comportements
bellicistes et barbares
de l'État juif au Moyen
Orient.
La
mise en scène permanente
de la "
souffrance juive
", loin de vouloir
empêcher le retour du
pire, ne sert qu'à
couvrir et justifier et
préparer le pire : La
guerre, génératrice de
toutes les atrocités.
|
Organisme: Sénat -
Public Sénat
La soirée
du CRIF, un événement
politique en direct
intégral sur Public
Sénat
Mercredi
13 février 2008 à partir
de 19h30, LES CHAINES
PARLEMENTAIRES,
LCP-ASSEMBLEE NATIONALE
et PUBLIC SENAT
retransmettront en
direct exclusif
l'intégralité de la
23ème soirée annuelle du
CRIF.
Fort du succès de la
diffusion l'année passée
sur Public Sénat, le
CRIF, par son président
Richard Prasquier, a
proposé à Jean-Pierre
Elkabbach,
président-directeur
général de Public Sénat
et à Richard Michel,
président directeur
général de LCP-Assemblée
nationale de
retransmettre la soirée
annuelle du Conseil
représentatif des
institutions juives de
France sur Les Chaînes
Parlementaires réunies.
Un dialogue s'instaurera
entre le président du
CRIF et l'hôte d'honneur
de cette édition 2008,
le président de la
République, Nicolas
Sarkozy, devant des
centaines de
personnalités du monde
politique, de membres du
gouvernement, ainsi que
des diplomates, des
représentants des
communautés religieuses,
de la société civile, de
la sphère médiatique et
culturelle. Une
rencontre
particulièrement
attendue dans la
perspective du débat sur
la laïcité et à l'aube
du soixantième
anniversaire de la
création de l'Etat
d'Israël.
Les journalistes des
Chaînes Parlementaires
mobilisés pour
l'événement : Emmanuel
Kessler et Emilie Aubry
présenteront en direct
cette soirée, avec en
coulisses les
interventions de Myriam
Encaoua et Pierre-Henri
Gergonne pour de
nombreuses interviews
exclusives.
Après le congrès de
rénovation du PS, le
conseil national de
l'UMP, le congrès de
Versailles ou encore les
meetings des candidats
aux municipales, les
caméras des chaînes
parlementaires poussent
une nouvelle fois les
portes pour proposer au
plus grand nombre des
images inédites. La
retransmission de cet
événement du débat
public en 2008 marque
une nouvelle fois
l'expression du du
pouvoir juif sur les
chaînes parlementaires.
Source: News
Press
11/02/2008 11:58
http://www.newspress.fr/communique_198454_212.aspx |
Rachida Dati dans un diner du CRIF :
"Israël
est un
miracle politique " !
« Invitée d’honneur à Nice »
de l´organisation maffieuse
juive CRIF (Comité
Représentatif des Institutions juives de
France) le 9 novembre 2007, Pour montrer
"patte blanche" au
CRIF, Rachida Dati y a
déclaré : « Israël,
c’est l’assurance pour chaque
juif que, plus jamais, ce que
vos parents, vos grands-parents
ont connu, aucun d’entre vous
n’ait un jour à le connaître...
Israël, berceau du peuple juif,
est devenu son refuge, après des
siècles de dispersion.... La
création de l’Etat d’Israël est
un fait politique majeur de
notre Histoire.... Ce n’est pas
un simple fait religieux. Ce
n’est pas un simple fait
historique. C’est un miracle
politique... Son existence même,
depuis près de 60 ans, est
symbole de courage d’un peuple
et synonyme d’espérance pour
l’Humanité toute entière...
(!!!) Il n’est pas
question de transiger sur la
sécurité d’Israël....»
(!!!) Sentiment que,
sûrement, la pute Dati ne peut
affirmer, s´agissant du peuple
palestinien occupé par les
juifs, persécuté et martyrisé
depuis plus de 60 ans !!
Extrait du:
Discours
du "Garde des Sceaux"ministre de la Justice",
Rachida Dati
devant l´État-Major de la Maffia juive en
France qui se camoufle sous le nom du
CRIF:
Diner du CRIF
Samedi 10
Novembre 2007
Discours de
Rachida Dati, Garde des Sceaux,
ministre de la Justice
pronocé devant le diner du CRIF, le
Samedi 10 Novembre 2007:
(Extrait)
"Madame la
Présidente Martine Ouaknine,
Monsieur le Président Richard Prasquier,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Consul Général d’Israël,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Sénateur,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Premier président de la cour d’appel d’Aix en
Provence,
Messieurs les Présidents des tribunaux de grande instance,
Mesdames et messieurs les Procureurs de la République,
Monsieur le Recteur de l’académie de Nice,
Monsieur le Recteur de la Mosquée de Paris,
Monsieur le Grand Rabbin régional,
Messieurs les représentants des autorités religieuses,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Je souhaite d’abord vous dire combien votre
invitation me touche et m’interpelle. C’est un signe de dialogue
et d’amitié qui crée chez moi un devoir d’attention et d’action.
(.......)
Israël, c’est l’assurance pour chaque juif que,
plus jamais, ce que vos parents, vos grands-parents ont connu,
aucun d’entre vous n’ait un jour à le connaître.
Israël, berceau du peuple juif, est devenu son
refuge, après des siècles de dispersion.
La création de l’Etat d’Israël est un fait
politique majeur de notre Histoire.
Ce n’est pas un simple fait religieux. Ce n’est pas un simple
fait historique. C’est un miracle politique.
Son existence même, depuis près de 60 ans, est
symbole de courage d’un peuple et synonyme d’espérance pour
l’Humanité toute entière.
Il n’est pas question de transiger sur la
sécurité d’Israël et de ses citoyens.
J’espère que mon action sera à la hauteur de
vos convictions, et que je garderai votre confiance, votre
affection et votre amitié que vous m’avez toujours témoignées
bien avant que je ne sois Garde des Sceaux.
Je suis heureuse, fière et honorée d’être
parmi vous ce soir !
Je vous remercie."
- Le discours intégral de Rachida Dati est
publié sur le
Site officiel
du ministère français de la justice
!!
- Voir, aussi:
CRIF
L´organisation politique maffieuse juive
"CRIF
"
organise l´examen de
passage aux politiciens "français"
Le Conseil
Représentatif des
Institutions juives de France
(CRIF)
judéo-israélien est un organe politico-"religieux",
qui
de plus est sous la coupe de l´État étranger
occupant et dominateur qui est Israël. Un Etat dans
l’Etat qui reçoit dans un "diner
annuel" tous les ministres de la république qui
viennent s´y agenouiller tous les mois de
janvier !
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Propadande médiatique juive...
Le professeur Faurisson face au conrôle douanier juif dans
les aéroports:
- "Quelles sont les idées que vous transportez ?"
Dompter l´opnion occidentale...
Le pouvoir juif aux "négociationx" de paix...
Enfin... Israël a trouvé un "Palestinien"
acceptable pour "négocier"...
Rusé et déguisé
en "catholique",
Les aventures de Rabi Sarko en France....
"À
tous les Ânes qui m´ont élu..."
Après sa capitulation "préventive" face
aux USA,
le nouveau drapeau "vert" de Kaddafi...
Les frontières "mobiles" d´Israël
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L'incroyable
affaire
Faurisson
Sarkozy:
prédicateur
juif
ou
ambassadeur
d´Israël ?
La
"réponse" de la
"démocratie" juive "Crifienne" à un libre pensseur
français:
Garde à
vue et perquisition
!!
... et ...
aggressions
Et commment
Un
grand
menteur
juif fait une
belle carrière
Et un autre grand menteur
devient président !!
Un grand
héro
Faurisson Sauvagement aggressé par
des terroristes
juif
Un
idéaliste
Le harem
de Sarko
Le
pouvoir
juif
Le juif
Sarko
Président
juif
Gouvernement
juif
Nous avons maintenant
un président
juif
-
Ségo
ou
Sarko?
Police juive
de la
pensée
Histoire
du brouillard
Résistance
Sarko dans
timbre
israelien
Céline
et le mensonge
du siécle
La
mafia
menace...
Sarko et
son Harem
Les libertés
Bienvenue
en Sarköland
Carla
Carla
Terrorisme
juif
Générer des Kamikaz
Résistance
islamique
La Tragédie
Terrorisme
juif
Bonheur juif,
larmes russes
Débat
sur
Radio Islam
Kissinger
conseillers
du Pape !
Pape contre
la résistance
Caricatures «danoises»
Guerres
pour Israël
Protocols
de Sion
Application
des Protocols
Le juif
international
Histoire
juive
Mythes
juifs
Aux
musulmans
de France
Guerre
totale
Maroc
occupé
Le Roi
est nu
Divers-
Sarko
Jagger, amant
de Carla
Sarkozy,
danger
majeur
Carla
Résistance
Klarsfeld, le
soldat
juif israelien,
"Amiego"
de Sarko
Carla toute nue
Carla
Le juif Perez
&Carla-Bruni
La
tyrannie
juive
La synthèse
Juive
de Sarko
Les vraies présidentielles
Larmes
de Sakro
crocodile
Carla
avec un amant
Lavage de serveaux
Carla nue
Cecilia avec son amant juif
Richard Attias
Excès
de
zèle
pro-juif
Les juifs
forment le Gouvernement
Cecilia et
Hollande...
Bons baisers
de sion
Entre juifs:
avec Holland:
Je suis cocu...
je suis
content...
Le vrai gouvernement
en France
Résistance
en exil
La France
a perdu une
bataille
Sarko
aggrave les problèmes
Carla et son
amant Perez
Kouchner
jugé
par
l'abbé
Pierre
...est trop
longue...
Trahison
de Judas
Rama Yadé
Sarko
Dati et Yadé
Carla avec...
un autre amant...
Carla
Carla
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