Voilà que le nouveau président Sarkozy s’empare d’un militant communiste juif fusillé par les Allemands pendant la guerre pour en faire un exemple pour la jeunesse de ce pays !
On ne fera plus de repentance, c’est promis, juré, mais enfin, dorénavant, à chaque début d’année scolaire, c’est la lettre d’un communiste, écrite à ses parents avant son exécution en 1941, qui sera obligatoirement proposée à l’édification des lycéens français, en sus naturellement de toutes les autres commémorations auxquelles ils ont déjà droit.
Vous me direz que ce n’est pas vraiment de la repentance. Peut-être … Cela revient en tout cas à valoriser, année après année - auprès de jeunes à qui on s’est bien gardé d’enseigner les repères historiques nécessaires à une appréciation objective des faits - un système politique qui a accumulé les crimes les plus terrifiants. Et qui continue chez nous à parader comme si de rien n’était.
"Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé", a déclaré Sarkozy après la lecture de cette lettre au cours d'une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne. Les caméras ont même surpris le nouveau chef d’Etat essuyant une petite larme télégénique à l’issue de cette lecture par la lycéenne Sofia Ibrahimi.
Certes, Guy Môquet n’a pas eu de chance. Fils d’un député communiste de Paris, membre des jeunesses communistes, il est arrêté durant ses activités militantes et incarcéré au camp de Châteaubriant. Il a 17 ans. Sur ces entrefaites, le 20 octobre 1941, un commandant allemand, Karl Hotz, est exécuté de deux balles dans le dos par trois jeunes communistes. 27 otages du camp de Châteaubriant seront exécutés en représailles. Guy Môquet est du nombre.
Oui, sa lettre est bien triste, et digne. Oui, c’est cruel de mourir à 17 ans, même pour une cause que l’on croit juste. Mais bon, c’était la guerre et jouer les héros n’était pas sans risque.
Puisque Nicolas Sarkozy aime apparemment s’apitoyer, qu’il se souvienne qu’il y a 75 ans cette année – 9 ans avant l’exécution de Guy Môquet - les communistes russes affamaient volontairement l’Ukraine et faisaient périr, par la faim et le typhus, plus de six millions de personnes. C’était en 1932-33. Des témoignages horrifiants sur cette famine délibérément organisée par le pouvoir existent, qui valent largement la lettre du jeune Guy. Des témoignages du genre de celui-ci, qui émane du consul italien en poste alors à Karlov :
« Depuis une semaine, un service pour recueillir les enfants abandonnés a été organisé. En effet, en plus des paysans qui affluent vers la ville parce qu’ils n’ont plus aucun espoir de survie à la campagne, il y a des enfants qu’on amène ici et qui sont ensuite abandonnés par leurs parents, lesquels s’en retournent au village pour y mourir. (…) Ceux qui ne sont pas encore enflés et offrent une chance de survie sont dirigés vers les baraquements de Holodnaïa Gora, où dans des hangars, sur la paille, agonise une population de près de 8 000 âmes, composée essentiellement d’enfants. (…) Les personnes enflées sont transportées en train de marchandises à la campagne et abandonnées à cinquante-soixante kilomètres de la ville, en sorte qu’elles meurent sans qu’on les voie ».
Rappelons également que juste quelques mois avant l’exécution de Guy Môquet, à Katyn, le NKVD, police secrète soviétique, assassinait d’une balle dans la tête la bagatelle de 4 500 officiers polonais prisonniers de guerre.
Les communistes français étaient alors, et sont restés trop longtemps, totalement alignés sur Moscou. Ils sont entièrement comptables de ses crimes.
C’est cela qu’il faudrait enseigner aux lycéens français. Mais c’est mal barré. Le système a encore de beaux jours devant lui.
4) CE QUE COUTE LE PERSONNEL POLITIQUE : NOUS SOMMES LOIN D’EN AVOIR POUR NOTRE ARGENT !
Bientôt les législatives. Les candidats vont tendre leur sébile afin que nous y jetions notre obole sous forme de bulletin de vote. Seul le souci de la France, bien sûr, les incitera à briguer nos suffrages. Sûrement pas de misérables et mesquines considérations financières, bien éloignées de leurs préoccupations, comme chacun sait.
Nous avons vu précédemment (voir n° 1 à 3 de la série) les avantages très confortables dont bénéficient députés et sénateurs, qu'ils prennent soin de se voter eux-mêmes. Nous poursuivons aujourd’hui notre tour d’horizon en nous penchant sur les impôts et les retraites de ces messieurs-dames élus de la nation. Avant de faire une incursion admirative et envieuse du côté des députés européens.
Le texte suivant est largement tiré de la monographie intitulée Ce que coûtent vraiment nos élus, publiée par les Contribuables Associés en avril 2006.
Les impôts : plus de la moitié des émoluments des parlementaires échappent à l’impôt ! Certes, depuis 1993, députés et sénateurs sont soumis à l’impôt sur le revenu, selon les règles générales applicables aux traitements et salaires. Mais, petite astuce : deux seulement, sur les trois indemnités qui constituent l’indemnité parlementaire, sont imposables : celles dites « de base » et « de résidence ». La troisième, dite « de fonction », qui compte pour 25 % du total ne l’est pas. Les indemnités de mandat, que les élus nationaux rallongent volontiers, ne le sont pas davantage. En fin de compte, plus de la moitié des sommes perçues par les parlementaires se trouvent à l’abri des appétits du fisc !
Comment les députés s’assurent une confortable retraite, ou : la retraite à taux plein pour vingt ans de cotisation… Le parlementaire paie double cotisation pendant les quinze premières années de sa carrière (soit, au 1er novembre 2005 : 1 137,28 euros pour un député et 926,80 euros pour un sénateur), puis s’acquitte d’une cotisation simple (568,64 et 463,40 euros). Dès le premier mandat de cinq ans, un député totalise déjà dix annuités. S’il est amené à céder son siège, il part donc avec une retraite rapidement constituée.
Les députés peuvent « prendre leur retraite » à partir de 60 ans. Leur caisse de pension est alimentée par une cotisation prélevée sur l’indemnité parlementaire et par une subvention inscrite au budget de l’Assemblée. La pension brute moyenne s’élève actuellement à 2 192 euros par mois.
Quant aux sénateurs, qui sont affiliés à la Caisse autonome des retraites des anciens sénateurs, leurs cotisations leur ouvrent droit à une pension brute moyenne de 3 294,71 euros par mois.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais » : alors que nos dirigeants célèbrent les vertus de notre régime de retraite par répartition, le Sénat utilise les revenus des capitaux affectés à ses caisses pour payer une partie de ses pensions. La capitalisation reste un privilège réservé à nos élus…
... et double retraite à taux plein pour les parlementaires fonctionnaires. La pension que touche l’ancien élu au titre de ses activités parlementaires est cumulable avec les autres retraites auxquelles il a pu cotiser dans le cadre d’une activité professionnelle. En l’occurrence, les fonctionnaires sont nettement avantagés, puisque, pendant leur mandat, leur avancement suit son cours comme si de rien n’était. Lorsqu’ils quittent les lambris dorés du Parlement, ils touchent donc une retraite de la fonction publique à taux plein !
Député européen : près de 22 000 euros par mois…
Aller siéger au Parlement européen ouvre aussi de très alléchantes perspectives en matière de cumul. Les 78 députés que la France envoie à Strasbourg sont rémunérés, par l’État français, sur la même base qu’un parlementaire national, soit 6 857,66 euros bruts. Seule cette indemnité, servie au choix du député par l’Assemblée nationale ou le Sénat, donc par le contribuable français, est prise en compte pour calculer le cumul.
Mais le Parlement européen a prévu bien d’autres émoluments, financés par le budget de l’institution (1,321 milliard d’euros en 2005), plus élevé à lui seul que ceux de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis.
Un député européen s’adjoint généralement un assistant (recruté par ses soins et rémunéré à sa guise), et dispose pour ce faire d’un crédit fixé en 2006 à 14 865 euros par mois, qui sont versés sur un compte tiers.
Au total, un député français au Parlement européen coûte donc près de 22 000 euros par mois… hors notes de frais et dédommagements divers !
... plus les notes de frais: Pour compenser les disparités de rémunérations entre les pays membres, le Parlement européen a pris soin de prévoir une belle « indemnité de frais généraux » de 3 785 euros mensuels, qui couvre des dépenses aussi variées que les frais de gestion de bureau, et ceux liés à l’acquisition, la gestion et l’utilisation de « matériels télématiques », ainsi que les voyages des députés dans leur propre pays. À cette généreuse compensation s’ajoute la gratuité du courrier, du téléphone et de la télécopie depuis le bureau du parlementaire, et les nombreux, trop nombreux crédits destinés aux déplacements… Car l’institution européenne, soucieuse de faire de ses membres de parfaits globe-trotters, prévoit de nombreuses enveloppes pour les frais de voyage et de séjour.
et les nombreux voyages : Une indemnité forfaitaire est destinée à couvrir les frais de voyage dans la Communauté européenne pour assister aux réunions officielles du Parlement européen, ainsi que tous les frais occasionnés au cours dudit voyage, en fonction de la distance et sur justificatif (réservation des titres de transport, transport des bagages, frais d’hébergement, repas, courses en taxi…)
Mais les générosités du Parlement ne se limitent pas au seul territoire communautaire: lorsque les députés participent à des réunions officielles en dehors de la Communauté européenne, ils sont remboursés sur la base du tarif aérien aller-retour par l’itinéraire le plus direct.
Une autre indemnité « de voyage », limitée à 3 736 euros par an, ouvre droit au remboursement des déplacements effectués à travers le monde entier « dans l’exercice du mandat », sur présentation des pièces justificatives.
Enfin, une indemnité dite « de séjour », d’un montant de 268 euros par jour, permet de se faire rembourser les frais d’hébergement et de restauration, ainsi que les autres dépenses occasionnées par les réunions officielles organisées, à l’intérieur du territoire de l’Union, par les organes du Parlement auxquels le député appartient.
Pour les réunions hors Union européenne, s’ajoute au défraiement le remboursement des dépenses de logement et de petit-déjeuner. Bref, rien de tel que d’être eurodéputé pour voyager aux frais du contribuable !
source: www.contribuables.org
16.05.2007
A propos de Marine Le Pen et Louis Aliot : la déloyauté, le mépris et l’arrogance
Je relaie sur mon blog le communiqué suivant de Robert Spieler car il est révélateur d’un mode de fonctionnement du FN qui ne peut qu’inspirer les plus vives inquiétudes.
Malgré les divergences concernant l’Europe et les pouvoirs des régions, j’avais lancé un appel aux maires alsaciens, au nom de la démocratie la plus élémentaire, afin que Jean-Marie Le Pen puisse obtenir ses 500 signatures lui permettant d’être candidat.
Christian Chaton, Conseiller général d’Alsace d’Abord, lui avait apporté sa signature.
En remerciements, nous eûmes droit aux insultes de Marine Le Pen, qui s’en prit violemment à l’enseignement des langues régionales et au régionalisme, « des menaces pour la République ».
Louis Aliot, quant à lui, compara le « communautarisme musulman » au « communautarisme » alsacien.
Quelle élégance…
Mais le summum de l’arrogance fut atteint quand Marine Le Pen et Louis Aliot décidèrent (lorsqu’ils furent certains que Le Pen avait ses 500 signatures) de rejeter le parrainage de Christian Chaton et de ne pas le déposer au Conseil Constitutionnel (vérification faite directement auprès du Conseil Constitutionnel).
On m’a confirmé que certaines signatures apportées par Mégret furent elles aussi « évacuées » afin de minorer l’apport de celui-ci à la campagne de Le Pen.
La preuve est faite que l’ « Union Patriotique », qui aurait pu susciter un élan et une dynamique, était une imposture.
J’ai de la peine pour les militants et sympathisants sincères du Front National qui sont représentés par des dirigeants indignes d’eux et de cet enjeu majeur qu’est la survie de notre peuple.
J’exprimerai prochainement sur mon blog et dans la presse ma position pour les élections législatives.
Président d'Alsace d'Abord
REPUBLICAINE SOLLICITUDE
J’indiquais hier que Dominique de Villepin était l’invité d’honneur du dîner annuel du CRIF, le 23 janvier dernier. Ce dîner est le rendez-vous obligé de la classe politique au plus haut niveau. Qui oserait s’y soustraire ? Il suffit d’ailleurs de relever à qui le premier ministre adressait son discours : au président du Sénat, au président de l’Assemblée nationale, à une brochette de ministres et d’élus. Sans oublier naturellement la présidente de la Fondation pour la mémoire de la shoah, Simone Veil.
Trois points du discours du premier ministre m’ont paru intéressants à divers titres. Toujours d'actualité, ils appellent l’un ou l’autre commentaire:
« Les Français veulent avancer ensemble. Ils veulent que l’Etat puisse venir en aide aux plus démunis, à tous ceux qui ont du mal à surmonter les accidents de la vie. A cet égard je veux saluer l’esprit de solidarité qui anime la communauté des Juifs de France. Je veux rendre hommage au travail remarquable et à la mobilisation nationale pour la Tsedaka, animée par le docteur Zrihen, qui est également votre vice-président. »
Je constate que les juifs sont donc chaudement félicités par le premier ministre pour leur grand sens de la solidarité. Solidarité intercommunautaire, cela va sans dire. La Tsedaka, qui est un pilier de la vie juive, consiste en effet en une collecte annuelle d’argent qui servira à financer diverses œuvres destinées aux plus démunis des juifs. C’est très bien et je trouve cela tout à fait normal.
Mais pourquoi dans ce cas – alors que l’on félicite les uns - s’acharner avec une telle constance et une telle haine, il faut le dire, contre les autres, ceux qui distribuent soupe « au cochon » et autres sandwiches aux membres, tout aussi démunis, d’une autre communauté?
« Non, la France ne doit pas oublier le déshonneur et la lâcheté de tous ceux qui ont permis et facilité la persécution et la déportation de 76 000 juifs Français. Notre pays, grâce en particulier à l’action du président Jacques Chirac, regarde aujourd’hui son passé en face. Fidèle à son devoir de mémoire, la France veut garder vivant le souvenir de ces années noires, le transmettre aux jeunes générations pour que plus jamais l’irréparable puisse être commis. Vous avez évoqué, M. le Président, le camp des Milles. Je vous confirme que le financement de cette opération sera bientôt réalisé. Comme vous, je souhaite que ce lieu soit préservé et ouvert au public pour qu'il devienne un lieu de mémoire des crimes qui s'y sont commis. »
Le camp des Milles, du nom d’un village des Bouches-du-Rhône, a été un camp essentiellement de transit, qui a vu passer environ 10 000 internés, de septembre 1939 à sa fermeture en 1943. Il est célèbre notamment pour avoir hébergé un certain nombre d’artistes, dont le peintre Max Ernst, artistes qui tous, d’ailleurs, le quitteront plus ou moins rapidement pour des cieux plus cléments. Les Etats-Unis en général.
Ce « lieu de mémoire » avait été quasiment oublié, puis « redécouvert » par des historiens au milieu des années 80. Depuis cette « redécouverte », une association, Mémoire du camp des Milles, présidée par Alain Chouraqui, directeur de recherches au CNRS, a été créée. Son objectif est de créer sur le site un Mémorial afin de montrer aux générations futures les « résistibles engrenages des intolérances » et la « responsabilité de l’homme ordinaire ». Ceci dit, l'association, qui semble manquer de matériel, lance un avis de recherches pour documents et témoignages.
Les collectivités locales et l’Etat ont bien sûr été priés de mettre la main au portefeuille. Dans son discours, le premier ministre annonçait donc au CRIF la bonne nouvelle du bouclage du financement : 13,8 millions d’euros. Rien n’est trop cher pour l’édification des générations futures.
« Nous avons également renforcé les liens entre nos deux peuples, grâce à des projets ambitieux. A travers le « groupe de haut niveau », que j’avais mis en place dès 2002 comme ministre des Affaires étrangères avec mon ami Shimon Pérès, grâce aux premières actions développées en 2006 par la « Fondation France-Israël », voulue par le Président de la République et Ariel Sharon et qui verra le jour dans les mois qui viennent, la compréhension entre nos deux sociétés s’est encore approfondie.
Une Fondation France-Israël, destinée à renforcer les échanges entre nos deux grands pays, va donc voir le jour très prochainement. En attendant ces lendemains radieux, une Association pour la Fondation France-Israël a d’ores et déjà été créée en décembre 2005. Certains projets ne traînent pas. Dès février 2006, cette association organisait, en collaboration avec le CRIF, un voyage des étudiants de l’école de journalisme de Sciences-Po Paris….en Israël. Les jeunes futurs journalistes français ont été invités à découvrir la « complexité israélienne ». Amusant, non ?
Gageons que cette Fondation ne manquera pas de généreux parrains. Dès décembre 2006, le Conseil général des Hauts de Seine, présidé par un certain Nicolas Sarkozy, lui apportait déjà sa modeste obole : 60 000 euros. Pour commencer.