Kevin MacDonald : Culture De La Critique – L’implication Juive Dans Le Mouvement Psychanalytique (6)
La psychanalyse et la critique de la culture occidentale
La psychanalyse a prouvé qu’elle pouvait être un véritable coffre aux trésors rempli d’idées utilisables pour qui voulait porter des critiques radicales à la culture occidentale. Elle a marqué de son empreinte un grand nombre de disciplines et de domaines comme la sociologie, l’éducation des enfants, la criminologie, l’anthropologie, la critique littéraire, l’art, la littérature et les médias populaires. Kurzweil souligne que « quelque chose comme une culture psychanalytique s’est établie » (The Freudians : A Comparative Perspective, p. 102). Torrey a décrit en détail l’essor du mouvement aux États-Unis, initié par un petit groupe de militants largement juifs qui avaient accès aux médias populaires, au monde universitaire et artistique, et qui finit par obtenir un écho immense dans les années 1950 : « Du chemin a été parcouru, depuis la petite tête de pont posée chez quelques intellectuels new-yorkais, pour en arriver à cette influence massive à presque tous les étages de la vie américaine » (Freudian Fraud : The Malignant Effects of Freud’s Theory on American Thought ans Culture, p. 37), influence qu’il qualifie « d’assaut contre la culture américaine » (ibidem, p. 127).
Comme le fait remarquer Shapiro, la majorité des Intellectuels de New-York étaient non seulement d’extraction juive, mais se définissaient comme juifs :
Ce qui surprend chez les intellectuels juifs, ce n’est pas la faible expression de leur identité juive, mais leur rejet de la voie royale de l’assimilation. Que des intellectuels censément « cosmopolites » prennent tant à cœur quelque chose d’aussi provincial que l’identité juive donne une idée de l’emprise de la judéité, même sur les éléments les plus acculturés (‘Jewishness and the New York intellectuals’, p. 292).
Comme nous le verrons au sixième chapitre, les Intellectuels de New-York étaient politiquement d’extrême-gauche et profondément étrangers aux institutions politiques et culturelles américaines.
La psychanalyse était une composante majeure de la Weltanschauung [vision du monde] de ces intellectuels. L’étude menée par Torrey met en évidence, au sein de l’élite intellectuelle américaine depuis les années 1930, d’importants recoupements entre psychanalyse, gauche ou extrême-gauche politique et identification juive. Cet auteur désigne Dwight Macdonald comme « l’un des rares goyim de l’intelligentsia new-yorkaise » impliqué dans ce mouvement qui se regroupait autour de la Partisan Review. Compte tenu de cette association entre la psychanalyse et la gauche, il ne faut pas s’étonner que la critique de la psychanalyse écrite par Frederick Crew ait été interprétée comme une attaque visant la gauche. Eli Zaretsky, écrivit dans les colonnes de Tikhun – publication considérée comme un organe des Intellectuels de New-York, qui combine politique de gauche plus ou moins extrême et militantisme juif – que les attaques comme celles de Crew « sont dans la continuité des attaques contre la gauche qui ont commencé avec l’élection de Richard Nixon en 1968 (…) Elles continuent de répudier les possibilités utopiques et révolutionnaires qui avaient été entre-aperçues dans les années 1960 ». Comme la psychanalyse faisait partie intégrante du mouvement contre-culturel des années 1960, s’en prendre à elle revenait à frapper un pilier de la culture politique de gauche et d’extrême-gauche.
Les matériaux recueillis par Torrey montrent que la prépondérance des Juifs d’inclination psychanalytique au sein de l’élite intellectuelle s’est poursuivie pendant l’après-Deuxième Guerre mondiale. Torrey s’est penché sur 21 intellectuels américains d’élite préalablement identifiés par Kadushin comme les plus influents, sur la base des évaluations de leurs collègues. Sur ces 21 auteurs, 15 étaient juifs, et les questionnaires et analyses de leurs écrits montrent que 11 d’entre eux « avaient subi la franche influence du freudisme à un moment ou un autre de leur carrière » (ibidemp. 185). (Parmi eux, trois cas ont davantage subi l’influence des écrits de Wilhelm Reich, le champion de la gauche freudienne, que de ceux de Freud : il s’agit de Saul Bellow, Peul Goodman et Norman Mailer.) En outre, 10 sur 11 (l’exception étant Saul Bellow) avaient entretenu à un moment ou un autre de leur carrière des idées politiques de gauche ou d’extrême-gauche.
La liaison entre gauche politique et psychanalyse, ainsi que le rôle crucial des médias contrôlés par les Juifs dans la propagation de la psychanalyse, ont été mis en évidence lors du tollé provoqué à l’occasion de la parution de l’étude de Frederick Crew critiquant la culture psychanalytique. Ses articles parurent à l’origine dans la New York Review of Books – revue associée aux Intellectuels de New-York, à l’instar de la Partisan Review et de Commentary. Avoir été publié dans la NYRB, faisait remarquer Crew, « revenait à abandonner par négligence ou par malice sa perruche à la merci d’un infatigable chat ». Il veut dire que la NYRB et les autres revues associées aux Intellectuels de New York ont joué pendant plusieurs décennies le rôle de propagateurs de l’idée que la psychanalyse et autres doctrines de même farine étaient scientifiquement et intellectuellement valables. Sa remarque implique aussi que s’il avait publié ses articles dans un média moins exposé et moins politisé, ils auraient pu être prudemment passés sous silence, comme le veut la tradition éprouvée de la psychanalyse.
Plusieurs critiques de la culture d’inspiration freudienne sont restés relativement fidèles aux principes d’origine du docteur Freud. Herbert Marcuse, gourou de la contre-culture des années 1960, faisait partie de la première génération de l’École de Francfort, dont nous parlerons en détail au chapitre suivant. Dans Eros et Civilisation, il fait sienne l’idée de Freud que la culture occidentale est rendue pathogène par sa répression des pulsions sexuelles et il rend hommage à Freud « qui a reconnu le rôle joué par la répression dans les plus hautes valeurs de la civilisation occidentale – laquelle présuppose et perpétue la non-liberté et la souffrance » (p. 240). Marcuse salue les premiers travaux de Wilhelm Reich comme exemplaires de l’héritage « gauchiste » de Freud. Reich « a pris toute la mesure du fait que la répression sexuelle s’exerce au bénéfice de la domination et de l’exploitation et du fait que ces bénéfices sont à leur tour consolidés et reproduits par la répression sexuelle » (ibidem p. 239). Comme Freud, Marcuse montre le chemin d’une civilisation utopique non-exploiteuse qui émergerait de la cessation complète de la répression sexuelle, mais Marcuse va au-delà des idées de Freud telles qu’exprimées dans Malaise dans la Civilisation, car il manifeste encore plus d’optimisme quant aux bienfaits à espérer de la cessation de la répression sexuelle.
De fait, Marcuse termine ledit ouvrage en défendant vigoureusement l’idée de l’importance fondamentale de la répression sexuelle, contre certains « révisionnistes néo-freudiens » comme Erich Fromm, Karen Horney et Henry Stack Sullivan. De façon intéressante, Marcuse interprète le néo-freudisme comme issu de l’idée que la thèse freudienne orthodoxe de la répression sexuelle impliquerait l’impossibilité du socialisme. Il faut donc considérer ces révisionnistes néo-freudiens comme des continuateurs de la critique de la culture d’orientation psychanalytique, mais qui contestent la centralité de la répression sexuelle. Ces théoriciens – singulièrement Erich Fromm qui s’identifiait fortement comme Juif et qui tâchait délibérément d’utiliser la psychanalyse à des fins politiques d’extrême-gauche – peuvent être rangés dans la catégorie des optimistes utopiques.
Tout comme Marcuse, Fromm faisait partie de la première génération de l’École de Francfort. Sa pensée repose sur l’idée que la société contemporaine est pathogène et que le développement du socialisme doit faire advenir une ère nouvelle de rapports humains empreints d’amour. Ces écrivains ont eu une grande influence.
Toute une génération d’Américains qui sont passés par les universités ont été profondément influencés par l’argument énoncé par Erich Fromm dans Escape From Freedom selon lequel le national-socialisme a été le produit de la rencontre entre une sensibilité luthérienne et les contradictions inhérentes au capitalisme. (Rothman & Lichter, op. cit. p. 87)
Fromm considérait en gros que l’autoritarisme provenait d’une peur inconsciente de la liberté et donc du besoin de chercher une forme de certitude auprès des mouvements fascistes – exemple qui montre bien l’inclination des intellectuels juifs à former des théories où l’antisémitisme exprime une pathologie individuelle ou sociale des Gentils. À l’image des autres membres de l’École de Francfort, Fromm développait le point de vue selon lequel la bonne santé psychologique était incarnée au plus haut point par les individualistes qui réalisaient leur plein potentiel sans s’appuyer sur l’appartenance à un groupe collectiviste :
Pour la démocratie, le progrès consiste dans l’accroissement de la liberté actuelle, de l’initiative et de la spontanéité de l’individu, pas seulement dans les affaires privées et spirituelles, mais surtout dans l’activité qui concerne au premier chef son existence, à savoir son travail. (Escape From Freedom, p. 272)
Comme nous le verrons au chapitre suivant, prescrire aux Gentils cet individualisme radical est un excellent moyen de perpétuer le judaïsme en tant que groupe soudé. Toute l’ironie (ou l’hypocrisie ?) de Fromm et des autres membres de l’École de Francfort est qu’ils s’identifiaient eux-mêmes fermement à un groupe à forte teneur collectiviste, à savoir le judaïsme, tout en promouvant l’individualisme radical pour la société tout entière.
John Murray Cuddihy met l’accent sur un thème commun de la critique psychanalytique de la culture occidentale : l’idée que la civilité occidentale est un mince vernis posé sur l’antisémitisme et d’autres formes de psycho-pathologie. Wilhelm Reich représente bien cette tendance : « la rencontre violente entre la société ‘tribale ‘ du shtetl et la société ‘policée’ de l’Occident » (The Ordeal of Civility, p. 111). Dans son livre The Function of the Orgasm : Sex-Economic Problems ob Biological Ernergy, Reich écrivait :
Les forces si longtemps recouvertes sous le vernis superficiel de la bonne éducation et du contrôle de soi artificiel caractéristiques des multitudes qui luttaient pour la liberté, se sont libérées et sont passées à l’action : dans les camps de concentration, dans les persécutions des Juifs (…) Dans le fascisme, la maladie psychique des masses s’est révélée sans déguisement. (p. 206-207)
Pour Reich, la cuirasse caractérielle qui provient de la répression des orgasmes sexuels commence par le discours civil et poli et se termine à Auschwitz. Cuddihy remarque que Reich a eu une influence très importante dans années 1940 aux années 1970, chez l’anarchiste Paul Goodman, le poète Karl Shapiro, les romanciers Stanley Elkin, Isaac Rosenfeld et Saul Bellow et les psychothérapeutes « Fritz » Perls de l’Institut Esalen et Arthur Janov, l’auteur du Cri Primal.
Goodman, qui faisait partie du groupe des Intellectuels de New-York avec Rosenfeld et Bellow, écrivit dans Growing Up Absurd : Problems of Youth in the Organized Society un réquisitoire fort influent contre la société qui contrarie les besoins instinctuels, en mettant l’accent sur la conformité et la répression. La voie vers une société utopique devait être ouverte par une avant-garde d’étudiants révolutionnaires et de fait, une étude de 1965 portant sur les dirigeants du groupe d’extrême-gauche Students for a Democratic Society, établit que plus de la moitié d’entre eux avaient lu Goodman et Marcuse ; les lecteurs de Marx, Lénine ou Trotski étant beaucoup moins nombreux.
Goodman, dans un article publié dans un numéro de 1961 de la revue Commentary – fait qui par lui-même montre à quel point la critique sociale d’inspiration psychanalytique avait pénétré les cercles intellectuels juifs – écrivait : « Et si la censure, qui n’est qu’un aspect de l’anti-sexualité répressive en général, était elle-même la cause du mal et créait le besoin de la pornographie sadique qui amasse des profits criminels ? » Sans produire une quelconque preuve que les pulsions sadiques tirent leur origine de la répression de la sexualité, Goodman s’arrange pour suggérer, dans un style typiquement psychanalytique, que si la société cessait de chercher à contrôler la sexualité, tout irait pour le mieux.
L’assimilation désastreuse de l’amour au sexe dans les écrits de Freud et de ses disciples se fait jour également dans la littérature. Cuddihy prend l’exemple de Leslie Fiedler pour mettre en évidence la fascination des intellectuels juifs pour la critique culturelle qui vient de Freud et de Marx – l’un comme l’autre pouvant servir en fonction de l’opportunité. L’amour courtois était démasqué comme une simple sublimation – un effort ritualisé en vue d’échapper à la vulgarité du rapport sexuel avec la femme. Comme le fait remarquer Dickstein à propos de Norman Mailer :
Petit à petit, comme les autres Américains, il s’éloigna du marxisme pour se rapprocher du freudisme. À l’image des autres radicaux des années 1950, il était plus efficace et plus prophétique dans le domaine psycho-sexuel que dans le vieux domaine politique (…) Là où était la répression, la libération doit venir : tel était le message non seulement de Mailer, mais de tous les partisans de ce nouveau radicalisme freudien (ou reichien), qui sapa considérablement le consensus intellectuel de la période de la guerre froide. (Gates of Eden : American Culture in the Sixties, p. 52)
Bien que les travaux de Marcuse, Goodman, Fiedler et Mailer illustrent bien la nature profondément subversive des critiques culturelles qui émanent de la psychanalyse, il faut les saisir dans le contexte d’un projet d’une incroyable étendue. Kurzweil a donné une vue panoramique de l’influence de la psychanalyse sur la critique culturelle dans toutes les sociétés occidentales. Dans ce genre de littérature, on se soucie constamment de proposer des doctrines qui impliquent des critiques radicales de la société. Les partisans de Jacques Lacan, critique littéraire français, rejetaient l’interprétation biologique de la théorie des pulsions mais tenaient malgré tout à « restaurer la posture radicale de la psychanalyse, avec autant de zèle que leurs collègues allemands » (op. cit. p. 78).
Comme on pouvait s’y attendre, venant d’une non-science, l’influence de la psychanalyse aboutit à la création d’une véritable tour de Babel théorique dans le monde de la critique littéraire : « En Amérique, même ceux qui contribuaient à ces études n’arrivaient pas à se mettre d’accord ni sur leur but ni sur leur objet ; chacun avait ses propres préjugés » (ibidem p. 195). Le mouvement lacanien se scinda en plusieurs chapelles après la mort du maître, chacune revendiquant son adoubement. La psychanalyse lacanienne fut utilisée dans les critiques culturelles radicales du marxiste Louis Althusser et de Michel Foucault et Roland Barthes, deux auteurs très influents. Tous ces intellectuels, Lacan y compris, étaient des disciples de Claude Levi-Strauss, qui de son côté était influencé par Freud (et Marx).
Le rôle central joué par la psychanalyse dans la critique culturelle peut être observé dans l’Allemagne d’après la Seconde Guerre mondiale. T. W. Adorno, auteur de la Personnalité Autoritaire, est tout à fait représentatif de ceux qui utilisent le langage des sciences humaines pour combattre l’antisémitisme, pathologiser la gentilité et rationaliser le séparatisme juif. Revenu en Allemagne après la guerre, Adorno exprima sa crainte que la psychanalyse ne fût « plus une beauté capable de troubler le sommeil de l’humanité » (in Kurzweil, op. cit. p. 253). La psychanalyse finit par recevoir le soutien de l’État, chaque citoyen allemand étant invité à subir 300 heures de psychanalyse (davantage pour les cas graves). En 1983, le gouvernement de Hesse demanda de réunir les données empiriques qui prouvaient le succès de la psychanalyse, comme condition de son financement d’un institut psychanalytique. La réponse que firent les psychanalystes outragés révèle deux aspects essentiels du projet psychanalytique : la pathologisation des ennemis et la centralité de la critique sociale.
Ils se dressèrent pour défendre la psychanalyse en tant que critique sociale (…) Ils attaquèrent les mensonges inconscients de certains psychanalystes (non-nommés mais reconnaissables), leur rapport malheureux au pouvoir et leur négligence fréquente du contre-transfert.
En conséquence, la critique sociale psychanalytique prit une nouvelle vigueur et un livre fut publié où « aucun sujet politique n’échappait plus à la critique » (ibidem p. 315). La psychanalyse ne justifie son utilité que par sa critique sociale, indépendamment des données relatives à ses réussites cliniques.
Dans l’Allemagne de l’après-Deuxième Guerre mondiale, le psychanalyste le plus influent était le gauchiste Alexander Mitscherlich, qui considérait que la psychanalyse était nécessaire pour humaniser les Allemands et « se défendre contre les inhumanités de la civilisation » (in Kurzweil, op. cit. p. 234). Au sujet de la nécessité de transformer les Allemands au lendemain de la période nazie, Mitscherlich pensait que seule la psychanalyse pouvait apporter l’espoir d’une rédemption pour le peuple allemand : « Chaque Allemand doit faire face en personne à son passé en passant par une analyse freudienne plus ou moins ‘pragmatique’ » (ibid. p. 275). Sa revue Psyche adoptait une position globalement opposée à la culture allemande, combinant les points de vue marxistes et psychanalytiques pour élaborer une « pensée antifasciste » (ibid. p. 236). De son côté, le « Cercle Bernfeld », constitué de psychanalystes d’extrême-gauche et actif en Allemagne dans cette même période, mettait en avant « les éléments de critique sociale présents dans la psychanalyse » (ibid. p. 234).
Comme c’est l’usage dans ce domaine, ces psychanalystes multiplièrent les théories de l’antisémitisme, sans pour autant fournir de critère permettant de les départager. En 1962, Mitscherlich organisa une conférence intitulée « Les formes psychologiques et sociales de l’antisémitisme : Analyses des dynamiques psychiques d’un préjugé », pendant laquelle furent présentées plusieurs théories pleines d’imagination, qui considéraient en général l’antisémitisme comme une pathologie sociale et individuelle affectant les Gentils.
La contribution de Mitscherlich affirmait que les enfants développaient une hostilité quand on exigeait d’eux qu’ils obéissent à leurs professeurs, chose qui menait à l’identification à l’agresseur et finalement à la glorification de la guerre. Mitscherlich pensait que l’antisémitisme allemand n’était « qu’une manifestation de plus de l’autoritarisme infantile germanique » (ibid. p. 296). Béla Grunberger arrivait pour sa part à la conclusion que « l’ambivalence œdipienne à l’égard du père et les rapports sadiques-anals de la petite enfance forment l’héritage irrévocable de l’antisémite » (loc. cit). Martin Wangh de son côté interprétait l’antisémitisme nazi comme le fruit d’une aggravation du complexe d’Œdipe issue de l’absence du père pendant la Première Guerre mondiale : « Se languissant du père (…) les désirs homosexuels infantiles se sont renforcés puis furent projetés sur les Juifs » (ibid. p. 297).
Kevin MacDonald : Culture de la Critique
- Préface à la première édition brochée